Polémique.
Du 7 au 11 février, une grande partie des Transalpins auront les yeux rivés sur le festival de San Remo, le très populaire concours annuel de la chanson italienne. Parmi les invités de cette édition figure le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui devrait intervenir en vidéo. Une touche “politique” qui n’est pas du goût de tout le monde.
Toujours prompt à s’exprimer sur les sujets controversés, Matteo Salvini, n’a pas tardé à venir mettre son petit grain de sel : “J’espère que San Remo restera le festival de la chanson italienne et que ça ne deviendra pas autre chose… Si j’ai le temps de le regarder, ce ne sera que pour écouter des chansons…”
“Je souhaite que cet événement reste réservé à la musique, et j’imagine que beaucoup de gens pensent la même chose.”
C’est ainsi que le leader de la Ligue a répondu à la question d’un journaliste lui demandant un commentaire sur la présence annoncée de Volodymyr Zelensky au festival de San Remo. Et cet avis, qui semble pour le moins réservé, est loin d’être un cas isolé en Italie.
“Un bla-bla rhétorique sur l’héroïsme ukrainien”
En effet, depuis que la RAI (la télévision publique) a annoncé qu’un message du président ukrainien sera transmis lors de la soirée de clôture du très populaire festival de la chanson italienne, une déferlante de critiques s’est abattue sur les organisateurs.
Ce vendredi 27 janvier, le très conservateur Libero Quotidiano a même consacré sa première page à cette polémique, et son sulfureux directeur, Vittorio Feltri, écrit un éd
Beniamino Morante
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