Gné ? Oui oui, dans la fièvre de la préparation enthousiasmante de notre premier événement le 29 juin prochain avec les collègues de Diapason, c’est un peu la réflexion qui m’est venue sur le coup.
Et le titre veut bien dire ce qu’il veut dire non ? Je ne dis pas que c’est facile d’organiser un tel événement mais ce qui est sûr c’est que nous disposons de beaucoup de facilités pour le faire.
En ce sens que chaque action ne nécessite pas de remuer ciel et terre pour la réaliser ! Vous savez cette célèbre complexité endémique où la moindre petite chose à faire relève quasiment du miracle divin.
Genre le “misy blème kely ram’s a”. Ou encore “nangalariny zalahy ilay matos ram’s a”. Ou encore “tsisy jiro, tsisy connexion, lany crédit ram’s a”… Un miracle surnaturel je vous dis, il y a toujours un truc qui va pas.
Ici vous avez tous les outils à votre disposition pour que ça aille bien. Et les collègues sont efficaces, chacun dans leur domaine.
Attention je ne dis pas non plus qu’ysuffitde et yapuka, mais au moins vous pouvez vous consacrer totalement et principalement sur votre projet, sans avoir à résoudre des bidules et des trucs qui n’ont rien à voir avec la choucroute.
Et on ne s’use pas non plus, car gérer tous ces à côtés désagréables, admettons-le, c’est forcément très usant. Démotivant même à la longue car ça n’avance pas du tout comme prévu.
Sans parler des crevards et des haters qui n’espèrent qu’une chose, que vous vous plantiez 🙂
Mais encore une fois, ici nous avons le luxe suprême de choisir avec qui nous voulons travailler, collaborer et avancer ! Bref, beaucoup de taf encore jusqu’au 29 mais ça va, je suis serein, l’équipe Diapason est solide et efficace 🙂
Il paraît que la diaspora malgache comprend entre 150 000 et 200 000 personnes. Pour notre premier événement nous avons modestement et prudemment prévu 150 places environ pour venir assister à cette restitution. Je ne sais pas si ce sera peu ou beaucoup mais vous êtes avertis, ce sera donc plus prudent de réserver son confortable seza. La billetterie en ligne ouvrira très prochainement.
Donc partant de là , tous ces pt’its jeunes qui travaillent sur le projet, très efficaces au demeurant je le répète encore une fois, habitués à des modes opératoires rapides et efficaces, comment voulez-vous qu’ils puissent avoir la même efficacité au bled où je le rappelle encore une fois, tout est un combat permanent ?
Attention je ne dis pas non plus que personne n’arrive à rien au pays endémique. Mais encore une fois, je vois bien les pratiques de part et d’autre et c’est vraiment pas pareil du tout.
Ah là là , mbola lavitra be pour être attractif hein ? Quand je vois, même à 8000 kms, toutes les difficultés auxquelles vous êtes confrontés, kay kay kay. Moi perso dans ces conditions j’aurais pris ma pirogue, mon filet et ma canne et je serais allé pêcher mon poisson sur la côte.
Car les promesses qu’offrent Tana s’apparentent plus aujourd’hui à un mirage qu’à autre chose. Oui oui, c’est compliqué hein ? 🙂