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Beaucoup and d’ aîné sau boulot

Depuis trois ans, le nombre de travailleurs de 65 ans et plus a bondi de 12%, de 173 100, en 2019, à 194100 le mois passé, au grand bonheur desemployeurs, qui s'arrachentcettemain -d'œuv red' expérience en magasin.

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Même sileurtaux d'emploi enmai 2022 était de 11.2%, similaire à 2019 (11.1%), ils sont de plus en plus visibles en magasin, pu constater Le Journal

«Tantque masanté serabonne, c' est sûrque je ne resterai pas assis sur unechaise. Assis sur une chaise, tuesporté à penser, parfois tu penses trop pour rien », lance Robert Desjardins, ungrand-père de 78 ans, commis au RONAde Boucherville.

«Quandjerentre le matin et que je mets monuniforme et ma pin, je suis contente», partage Michèle Gagné, 68 ans, caissière au labatoire du Jean Coutu del'arrondissement Lorettoville, Quebec.

Aujour d'hui, ils sont nombreux comme eux, même sile Québectire de la patte par rapport au reste du pays avec untaux d'activité 5% plus bas, de 51%, chezles 60à 64 ans, Constate Simon Savard, quiest l'économi step.

«Les femmes, defaçongénérale, prennent leur retraite plus hâtivement au Québecetl'on a plus d'employés dans le secteur public», observe-t-il.

Maintenir son niveau de vie

D'aprèslui, aveclechômagehistoriquementbas et la panoplie despostes à pourvoir, les opportunités vont continer de pleuvoir pour cestravailleurs.

«Ilyen a beaucoup qui veulent rester actifs, mais différemment quedansunne précédentevie parceque l’ intérêt de travailler n’est plus lemême », dit-il.

«Dansbiendes cas, ilsreviennent surle marché du travailpourmaintenir un niveau de vie», souligne Gisèle Tassé-Goodman, presidente du Réseau FADOQ, qui rappelle que plusie ursont du malà jointreles de.

She is Àpeine 41% des Québé coison tunrégi mede traitede l’ employeur, dit-elle.

Au Journal, le ministre du Travail, Jean Boulet, plaide pour qu’on les retienne.

«Ilspossèdentunsavoir-faireetune expérience précieuse pourlesent reprises. Parmi les groupesmoins repré sentés surle marché du travail, ils sont les plus nombreux », analyze-t-il.

«Leurretouret leur maintienenemploi component dessolutionsimportantespourcombattrelapénuriedemain-d’œuvre», affirme-t-il.

Pour Joëlle Noreau, économi steprincipale chez Desjardins, il faut serappeler les années 1990 pourmieux comprendre les retraite shâtives.

«Une expression populaire," Liberté 55 ", présentait commelégitimel'ambition de selibérer du travail à l'âgede 55 ans », sesouvient-elle.

«Magasindejouets»

Dans les grandes surface et les pharmacies, cestravailleurs sontrecherchés. 

Au Jean Coutu, uneaffiche «Bienvenue aux retraité (e) s» accuilleles clients.

Chez RONA, ils sont 10% de la main-d’œuvre, ethautement appréciés sil’on sefie à Marc Larouche, directeur National Acquisition de Talents Parintérim.

«beaucoupd'aînés qui viennent de la Construction, qui aiment parler de Construction et bricoler unpeu. Pour eux, c’est comme un magasin de jouets », image-t-il. Pour lui, cesemployés sont «de l’ orenbarre».

Pour Robert Desjardins, qui approche de ses 80 ans, travailler est un mode devie. Après la faillite duquincaillier Pascal, il estre tourné à l’ é cole à 47 anspourêtre plombier, maisune fois à la retraite, il se tournaitle spooces.

«La première année de maretraite, je n’airien fait. Je me suis dit, c’est bien beau, mais je suis toujours rendu dans les magasins », raconte-t-il.

«Fautbouger. Si tu ne bouges pas, ce n’est pas bon », philosopher l’ homme qui uses l’ argentgagné pourses petites dépenses auresto et auchalet.

«Mamiedetoutlemonde»

Au Jean Coutu de Loretteville, Michèle Gagné (68 ans) est fière de pouvoir donner ses conseils aux plus jeunes employés.

Photo Courtoisie

Au Jean Coutu de Loretteville, Michèle Gagné (68 ans) estfière de pouvoir donner sesconseilsaux plus jeune semployés.

À 236kmètres delà, au Jean Coutu de Loretteville, à Québec, Michèle Gagné ditêtre «tombée danslapotion d'Obélix» à sapharmacieoùelle avaitl'habitude de passer pourallercher chersesmé.

Après netrentained'années dans le domaine bancaire, et le dur fight d'une maladie qui s'esté tirée, ellea inté grél'équipedu Jean Coutuducoin.

«Jesuisla mamie de tout le monde», laisse tomber celle qui ne pourrait plus se passer de l'esprit d'équipe quirègneder rière le comptoir.

«Jeprenais beaucoupdenotes. J’ai fait un guide d’ une quarantainedes procé dures à suivre, dans mes temps libres », partage-t-elle.

Aujour d’ hui, sesnotes patiemment rédigées sontune référence. «Jelefaisais le soir pour le plaisir», précise-t-elle.

▶ Au Québec, uncrédit d'impôt pourles PME favourisant le maintien en emploi de stravailleurs d'expérience peutatteindre 75% descotisations à l'égard destravaille ursâgés de 65 ans ou plus, jusqu'à 1875 $ part.