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L’épiscopat français critique avec véhémence la jauge des 30 personnes pour les offices religieux.
gr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes. FRANCOIS GUILLOT/AFP
Dans la colère épiscopale, qui n’a jamais été aussi forte depuis le début de cette crise, il y a de la place pour l’humour. Mgr Luc Ravel, ancien élève de Polytechnique, devenu archevêque de Strasbourg, a vivement réagi à la confirmation, jeudi, par Jean Castex, de la jauge de 30 personnes pour les offices religieux. «Bien que n’ayant fait que l’École Polytechnique (X), écrit-il dans un communiqué publié jeudi après-midi, je pensais savoir faire une règle de trois et appliquer une présence proportionnelle à nos immenses églises. J’apprends qu’il n’en est rien.» Il dénonce des «inconsistances administratives» car «la jauge de 30 personnes n’est pas une mesure sensée mais une précaution vexatoire». Quant aux «consultations» des cultes par le gouvernement, il déplore «l’habitude gouvernementale» de «ne jamais tenir compte des propositions émanant de l’épiscopat français». Un épiscopat «totalement en colère», confie Vincent Neymon, porte-parole.
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