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Le chef des Insoumis tient samedi son premier meeting numérique de campagne en pleine crise sur la sécurité.
Pouvait-il seulement imaginer meilleur lancement de campagne? Certes, Jean-Luc Mélenchon est parti tôt dans la course à la présidentielle, très tôt, au risque de s’épuiser en route, mais il apparaît aujourd’hui, au sein de la gauche, comme la figure la plus forte de l’opposition au gouvernement, en pleine crise régalienne.
Samedi, place de la République à Paris, les parlementaires Insoumis seront au rendez-vous de la Marche des libertés, organisée, comme dans d’autres villes en France pour dénoncer la loi «Sécurité globale» qui vient d’être votée à l’Assemblée. Et alors même que plusieurs épisodes de violences policières avérées, viennent nourrir un ressentiment contre les forces de l’ordre.
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Cette fin de semaine, Jean-Luc Mélenchon n’était pas certain de s’y rendre. Non qu’il craigne les débordements d’une manifestation devenue statique sur injonction de la préfecture de Paris - invoquant la crise sanitaire - mais il se trouve que ce samedi, à 17 heures, le député LFI de Marseille tient à
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