D’apaisement, il n’est pas encore question dans le petit monde politique montois. Alors qu’en début d’après-midi, la ville de Mons annonçait qu’un compromis avait été trouvé et que les séances du conseil communal débuteraient finalement à 16 heures (et non à 14 heures comme annoncé ou 18 heures comme actuellement), Georges-Louis Bouchez (Mons en Mieux) dézingue la proposition et, au passage, le service communication de la ville.
"Certainement effrayé par le fait que leur première décision allait être annulée par la tutelle, le collège de gauche PS Ecolo change à nouveau l'heure du conseil pour la placer à un moment tout aussi inacceptable", explique le chef de file de l'opposition. "Cela passe par un communiqué de presse rempli de mensonge et rédigé par l'attachée de presse de la Ville, payée par les impôts de l'ensemble des Montois, dont les 22% qui ont voté pour Mons en Mieux."
Pour Georges-Louis Bouchez, "ce texte est un tissu d'attaques et de contrevérités à l'encontre de notre groupe. Il s'agit là clairement d'un détournement des deniers publics puisque cette personne est payée par l'argent public pour faire la promotion du PS et des Écolos en reprenant leurs basses attaques politiciennes. Les Écolos, eux, tentent de se faire passer pour les chantres de la démocratie mais organisent un conseil communal à une heure qui rend impossible son accès à de nombreuses personnes. Ils ne sont plus à une contradiction près, ayant érigé le « faites ce que je dis, pas ce que je fais » au rang d'idéologie.
Le président du MR s'attaque ensuite au bourgmestre et au PS. "Ils nous avaient habitué à la mesquinerie mais ne cessent de surprendre dans ce domaine. Ce qui est le plus déplorable est que ces gens passent leur temps à saboter l'opposition alors que nous sommes dans une Ville avec un taux d'emploi de 53%, des conditions économiques très faibles et aucun grand projet pour redresser Mons."
Et de préciser : "Nous allons donc déposer un recours contre cette nouvelle heure qui empêche les indépendants, employés et tous ceux qui ne sont pas des politiques professionnels de participer à la vie démocratique de la cité. Et surtout continuer d'œuvrer au redressement de la Ville que nous aimons. Quand on est dirigé par des gens au comportement aussi médiocre, il ne faut pas s'étonner que les gens se tournent vers les extrêmes. Nous sommes la seule alternative à cela !"
La campagne électorale n’est pas encore lancée mais force est de constater que les attaques pleuvent déjà. Ca promet.