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Centrafrique: des acteurs du secteur du bitcoin attendus à Bangui

La Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie légale le 22 avril. C'est le 2e pays au monde à prendre après le Salvador. Cette initiative intéresse les acteurs du bitcoin. C'est dans ce contexte qu'une dizaine d'acteurs du secteur va se rendre à Bangui dans les prochains jours sur l'invitation des autorités centrafricaines. L’invitation évoque notamment la participation à une conférence débat. 

A la tête de cette délégation, Sébastien Gouspillou. Il est le président de BigBlock green service. Il conseille déjà le Salvador. Le journal Les Echos le décrit comme l'un des plus gros acteurs du minage européen.

« Il n'y a pas d'intention commerciale dans notre démarche c'est vraiment un groupe de bitcoiners internationaux qui voit ce pays se déclarer ayant bitcoin monnaie légale et qui veut aider pour que ce soit un succès pour tout le monde. Parce que pour notre éco-système si c'est un échec ce n'est pas bon c'est un mauvais signal. On y va, on regarde comment est le pays, quelles sont les intentions des dirigeants et on verra si on persiste de leur apporter toute l'aide possible. »

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L'équipe espère que ses éclairages pourront éviter le piège des arnaqueurs « les scamers » dans le jargon.

Les défis sont nombreux : un réseau électrique très peu développé, un faible développement du réseau internet... « En fait, il faut déterminer comment on peut rendre ça réalisable. On essaie de voir comment on pourrait faire en sorte que cette population ou au moins ceux qui sont déjà équipés en smartphone puissent échanger par le réseau lightening. Il faut réfléchir aux antennes relais, à pouvoir peut être travailler sur réseau téléphonique et pas sur le réseau internet. »

Mais pour Sébastien Gouspillou, le pays présente également des opportunités. « Le potentiel hydroélectrique est important on peut réfléchir finalement à créer ces centrales qui font défaut au pays en les finançant par le mining de bitcoin. C'est une idée qui peut prendre du sens très facilement. »

Des échanges sont prévues avec les autorités mais aussi les commerçants du pays.

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