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États-Unis: Donald Trump à son tour dans le Michigan, à la conquête du vote ouvrier

La course au vote ouvrier pour les candidats à l’élection présidentielle de 2024 aux États-Unis est lancée, alors que la grève dans l’industrie automobile américaine se poursuit.  Après Joe Biden mardi, Donald Trump était à son tour dans le Michigan ce mercredi 27 septembre. Et il s’en est pris à son successeur. 

Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin

87 secondes. C’est la durée durant laquelle Joe Biden a parlé aux travailleurs de l’automobile en grève. Donald Trump, lui, ne s’est pas rendu sur un piquet de grève. Il n’y était manifestement pas souhaité par les syndicalistes. Il a plutôt choisi de parler plus d’une heure dans une usine de pièces détachées où il n’y a pas de syndicats.

L'ancien président des États-Unis s'en est pris à son successeur à la Maison Blanche. « Joe l’escroc met la Chine en premier, le Mexique en premier, l’Ukraine en premier, l’Europe et l’Asie en premier, les étrangers illégaux en premier, les dingues de l’environnement en premier. Il met tous les autres en premier, mais il met l’Amérique en dernier et nos travailleurs en dernier. Moi, je mets l’Amérique en premier à chaque fois », a lancé Donald Trump.

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À la conquête du vote ouvrier

Les mesures de transition vers la voiture électrique de l’administration Biden ont été au cœur des attaques. Selon Donald Trump, ces mesures vont détruire l’industrie automobile nationale. « D’après la plupart des estimations, avec les véhicules électriques obligatoires de Biden, 40% des emplois automobiles américains vont disparaître. Pensez-y : en un ou deux ans. C’est de ça dont vous devriez parler et pas de vos X dollars de l’heure. Ça ne compte pas, ce que vous gagnerez de l’heure. Rendez-moi service, faites que vos syndicalistes, vos dirigeants me soutiennent moi », s'est encore exprimé Donald Trump.

Mais cela semble mal parti. Si le patron du syndicat du secteur ne soutient pas formellement Joe Biden, ce dernier ne veut même pas parler à Donald Trump.

«Globalement, le vote ouvrier a été le grand oublié des dernières décennies», explique Lauric Henneton, maître de conférences à l’université de Versailles

19 USA _Son Michigan / ouvriers auto : L. Henneton (spé) "l'importance du vote ouvrier" - 6h

Stefanie Schüler

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