Le gouvernement de la transition burkinabè a annoncé ce mercredi soir dans un communiqué qu’une tentative de coup d’État a été déjouée hier. Plusieurs personnes impliquées dans cette tentative ont été interpellées et d’autres sont activement recherchées, selon le porte-parole du gouvernement.
Cette tentative de coup d’État avortée a suscité l’attention nationale et internationale. Elle met en lumière les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa période de transition politique. Les autorités de la transition doivent désormais faire face à des menaces internes visant à perturber le processus démocratique.
Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué la mobilisation impressionnante des Burkinabé au cours de la nuit de mardi. Des milliers de citoyens ont pris part à des manifestations nocturnes dans plusieurs villes du pays pour exprimer leur opposition à toute tentative de coup d’État. Le président Traoré a exprimé sa détermination à mener la transition à bien malgré les adversités.
Les manifestations de la nuit de mardi à mercredi ont été organisées en réponse aux rumeurs persistantes concernant un nouveau coup d’État contre le régime de transition. Le gouvernement a récemment pris des mesures sévères en suspendant la diffusion du magazine “Jeune Afrique” en raison d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée burkinabè. Le ministre de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, a souligné que le gouvernement resterait inflexible face à tout acteur médiatique servant des intérêts étrangers plutôt que ceux du peuple burkinabè.
Le Burkina Faso avait déjà suspendu la diffusion de médias français tels que France 24 et Radio France Internationale (RFI). Ces événements soulignent les enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté pour maintenir la stabilité et avancer vers une transition démocratique réussie.
