Le juge d’instruction aura la possibilité de rendre un non-lieu en faveur d’Ousmane Sonko, s’il n’est pas convaincu du sérieux des accusations de la masseuse. Il peut aussi renvoyer les deux parties devant une juridiction de jugement, s’il trouve que les accusations contre Ousmane Sonko tiennent la route. En principe, une fois la confrontation faite, les deux parties devraient attendre l’ordonnance du Doyen des juges à l’endroit du procureur de la République. Ce dernier peut aussi saisir la Chambre d’accusation de la cour d’Appel s’il n’adhère pas à la position du Doyen des juges dans cette affaire.
Toutefois, contrairement à ce qui s’était passé en mars 2021, il ne devrait pas y avoir de manifestations violentes à travers le pays ce mardi, puisqu'on reste dans la dynamique d’apaisement impulsée par le leader de Pastef le 4 novembre dernier, lorsqu’il avait décidé de déférer à la convocation du Doyen des juges pour une audition dans le cadre de cette affaire. La veille de cette audition, il avait lancé un appel au calme à ses militants. Il avait demandé à ses militants et partisans de rester tranquillement chez eux et de le laisser répondre, accompagné de ses avocats, à la convocation du Doyen des juges.