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Altercation à l’Assemblée Nationale : Alioune Tine tacle le député gifleur

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Dans un tweet ce jeudi 1er décembre, Alioune Tine s’est indigné du comportement du parlementaire Massata Samb qui a giflé sa collègue Amy Ndiaye pour ses propos discourtois sur le marabout politicien Serigne Moustapha Sy. Ainsi, pour le droit de l’hommiste, Massata Samb n’a pas sa place à l’Assemblée nationale. L’assemblée nationale du Sénégal s’est transformée en arène ce jeudi 1 er décembre où les députés se sont donnés en spectacle. En effet, lors de son intervention, le député de l’opposition Massata Samb a interpellé sa collègue députée Amy Ndiaye sur ses propos envers le guide des « Moustarchidines ». Mais la députée a répliqué en disant n’avoir pas regretté ses propos.

Ce qui a mis en colère le député de Yewwi Askan Wi qui est descendu du podium pour donner une gifle à Amy Ndiaye, créant ainsi le désordre total à l’hémicycle. Alioune Tine dénonce l’acte du député de Yewwi Askan Wi qui, selon lui, ne doit pas être à l’Assemblée nationale. « La place de cet homme n’est plus au Parlement », a-t-il déclaré. Toujours pour Alioune Tine, l’Assemblée nationale du Sénégal ne mérite pas tout ce désordre. Ainsi, il assimile toutes ces altercations à une descente aux enfers et demande à ce que des mesures soient prises « La descente aux enfers, inimaginable dans le pays de Léopold Sédar Senghor, inacceptable. Il faut prendre des mesures contre ses actes de violence.

Ça ne doit pas rester impuni pour l’image du parlement et de la dignité de la fonction », réclame le droit de l’hommiste. Depuis le début des plénières, les invectives entre députés se multiplient et c’était prévisible qu’on en arrive à des bagarres. Et pourtant cette 14 e législature était annoncée comme une assemblée de rupture car la coalition au pouvoir a perdu la majorité mécanique. Mais depuis la prise de fonction des députés jusqu’à aujourd’hui, la violence verbale est toujours au rendez-vous. Mais ce jeudi 1 er décembre, vient de marquer le début des violences physiques entre parlementaires à l’hémicycle.

EL Hadji Mody DIOP