Senegal
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Classes Préparatoires et Tension autour des Bourses : Moussa Baldé apporte des précisions

Invité de « Jury du dimanche » sur iRadio, le ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est revenu sur la question des classes préparatoires qui a été abordée lors de son passage à l’Assemblée nationale. Selon Moussa Baldé, les classes préparatoires en France, ce n’est pas dans les universités, mais dans les lycées et les professeurs qui y enseignent ne sont pas des enseignants-chercheurs, mais des agrégés qui ont été formés pour former des gens. Il a aussi parlé de réglementation de la tension qui tourne autour du paiement des bourses des étudiants.

Au Sénégal, des classes préparatoires ont été créées par le chef de l’État pour lutter contre la fuite des cerveaux. La question de son intérêt a été également abordée à l’Assemblée nationale, pendant le vote de son budget en plénière. Dans le JDD, le ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est revenu sur les détails de la question. Moussa Baldé a indiqué que les classes préparatoires en France, ce n’est pas dans les universités, mais dans les lycées. ‘’Les professeurs qui enseignent ne sont pas des enseignants-chercheurs, mais des agrégés qui ont été formés pour former des gens. C’est une tradition franco-française. Nous, ce que le président a dit, et je pense que c’est historique et c’est fondamental, c’est qu’on prend nos meilleurs bacheliers qu’on a formés depuis l’école primaire, après on les envoie à l’étranger. Résultat des courses : même pas 5 % nous revient.

C’est incroyable. Ils restent et ils ne rentrent pas. C’est comme si on offrait nos meilleurs étudiants à des pays plus puissants que nous. On ne peut pas continuer comme ça’’ , a-t-il précisé. Il a ainsi soutenu que c’est la raison pour laquelle les classes préparatoires ont été créées. A en croire le ministre Moussa Baldé, le chef de l’État en a fait un projet et il l’a réalisé. Maintenant qui va aux classes préparatoires ? Et d’ajouter que le professeur de mathématiques, digne de ce nom, doit pouvoir enseigner dans une classe préparatoire. Parce que selon lui, ‘’les classes préparatoires, ce sont des cours de premier cycle’’. Interpellé sur le système LMD, le ministre soutenu qu’il ne peut pas faire le bilan 11 ans après parce que tout le monde est d’accord qu’il faut faire une évaluation. ‘’Quand on aura fini d’évaluer, on aura des conclusions scientifiques pour dire si ce système a amélioré ou non notre système de formation’’ , a-t-il ajouté.

Tension autour des bourses Abordant la question de la tension qui règne autour des bourses, Moussa Baldé a fait savoir que Pour les mois d’octobre et de novembre, beaucoup d’actes pour le paiement des bourses sont signés. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, les tensions pour le paiement des bourses doivent être définitivement réglées. Il faut faire de telle sorte qu’on puisse, à chaque fin du mois, payer les bourses.

Selon Moussa Baldé, ‘’le budget 2023 de son ministère doit être une solution. Rappelons qu’il est arrêté à 334 623 519 025 F Cfa en autorisations d’engagement et à 262 591 519 025 F Cfa en crédits de paiement pour l’exercice 2023. «Le budget qu’on vient de voter, c’est le budget de 2023. Mon engagement sera, à partir de janvier, pour qu’il y ait une solution qui permet de payer les bourses. Ensuite, l’autre solution, c’est qu’il y a plein de chantiers dans nos universités qui peinent à finir. Une des solutions de mon budget, c’est de faire focus sur ces chantiers pour les finir. Dans mon budget, on va équiper les Eno qui sont finis et essayer de finaliser ceux qui restent’’.

MADA NDIAYE