« Le Sénégal condamne tous les coups de force, tous les coups d’État, tous les renversements non constitutionnels. Cela est valable sur le principe, vient encore s’y ajouter que c’est le deuxième coup d’État. Il y a huit mois, le président Kaboré avait été renversé par un premier coup d’État, et c’est le second dans le premier. La Cedeao qui est l’espace de Géopolitique de premier rang, a déjà condamné en premier ce qui est intervenu au Burkina Faso. Maintenant ce qui est fait est fait, nous devons voir comment nous en sortir et revenir dans l’ordre institutionnel », a déploré fermement la cheffe de la diplomatie sénégalaise.
Par ailleurs, Me Aïssata Tall Sall invite la Cedeao à veiller à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli au Burkina Faso, conformément à l’agenda qui a été négocié et retenu entre la Cedeao et le Burkina Faso. « Nous avons entendu le propos du capitaine Traoré qui est à la tête de ce coup de force et qui a déclaré dans ses premiers mots que la transition telle qu’elle avait été négociée et conçue avec la Cedeao, va suivre son cours normal, c’est des propos que nous allons suivre dans leur application et mise en œuvre. Le reste, je pense que c’est pour le compte de la Cedeao, au président Embalò de continuer pour que l’ordre constitutionnel revienne au Burkina Faso. Le deuxième allant dans le sens du rétablissement de l’ordre constitutionnel, c’est qu’on ne dépasse pas l’agenda qui a été négocié ensemble entre le Burkina et la Cedeao », invitera la ministre sénégalaise des Affaires étrangères qui recevait ce lundi à Dakar, son homologue ukrainien…