Senegal
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Coups et blessures volontaires : Cheikh Diakhaté déchire la plainte de la police et menace Serigne Mahmoud avec un coupe-coupe.

A la barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés en soutenant qu'il a été victime d'un complot de la part des membres de sa famille. "Je ne l'ai pas blessée. Et je n'ai pas proféré de menaces de mort à l'endroit de Ramata Niang. Concernant Serigne Mahmoud Mbacké Diop, on avait une altercation. On s'est donné tous les deux des coups," a-t-il souligné.

À son tour, l'un des plaignants, Serigne Mahmoud Mbacké Diop en l'occurrence, soutient que le jour des faits, le mis en cause est venu toquer sa chambre pour lui reprocher d'avoir porté plainte contre lui. " Il ne m'a pas laissé lui expliquer. Par la suite, il a déchiré la plainte de la police avant de retourner dans sa chambre pour en sortir un coupe-coupe. Au moment de filmer la scène, il m'a donné un coup sur le visage. Et il a essayé de me frapper avec son coupe-coupe. Et il m'a mordu", déclare-t-il. 

Des allégations que le prévenu a nié devant la barre. Il a avancé n'avoir jamais brandi un coupe-coupe. 

Mais selon Ramata Niang, le prévenu l'a menacée de mort. "Il m'a clairement dit que je vais te tuer en l'absence des gens. En effet, à l'approche du Magal, il m'a demandé de lui laver ses habits. Il m'a donné une avance de 5 000 francs CFA et il restait 5 000 francs Cfa. Au retour du Magal, je lui ai demandé le restant, mais il a refusé. Sur ces entrefaites, j'en ai parlé à ma patronne. Il m'a trouvée dans la chambre de cette dernière pour me proférer des menaces", narre-t-elle. 

Quant à Penda Diop, la patronne de la plaignante et par ailleurs témoin dans cette affaire, elle confirme les déclarations de sa bonne. Il avait demandé qu'elle lui lave ses habits. 

Selon l'avocat de la partie civile, le tribunal a les moyens pour arrêter les agissements de Cheikh Diakhaté. Le parquet a requis une application de la loi. 

Du côté de la défense, elle demande une application bienveillante de la loi. 

Au finish, le Tribunal, après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré le prévenu coupable, le condamnant à 6 mois dont 1 mois ferme.