Senegal
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De la nécessité de restaurer nos valeurs par le "JËF JËL"

" Sunu Sénégal, nun ñeppa ko bokk." (le Sénégal est notre bien commun) a t-on l'habitude de clamer et d'entendre pour exprimer notre citoyenneté et notre commun vouloir de " vivre ensemble."

D'ailleurs, l'expression de notre devise :

"Un Peuple, un But, une Foi", sonne comme " un arbre de vie ", un ciment et surtout une invite de nos ancêtres qui nous ont forgé une nation multi-éthnique; donc multiculturelle, sous les rayons lumineux d'un véritable dialogue entre croyances diverses.

C'est donc avec un culte de Nation hétéroclite dont la racine est profondément implantée dans cette terre aux ancêtres dignes dans le sacrifice et l'effort, que notre cher pays a pu naître et grandir pour pouvoir nous offrir en exemple au monde entier à l'heure des grandes mutations pré et post covid et urgences sécuritaires que porte la problématique du terrorisme en Afrique et dans le monde.

Le Sénégal est un pays doté d'une pratique citoyenne ancienne. Malheureusement et de plus en plus, dans la pratique quotidienne de cette citoyenneté, certains comportements nous montrent qu'il y'a une autre perception erronée de ce bien commun à préserver et pour nous et pour les générations à venir.

En effet, une nouvelle race de politiciens semblent bien oublier ses devoirs envers cette nation.


Entre le discours annonçant des ruptures et la réalité pratique telle qu'observée et vécue, un fossé s'est creusé et s'agrandit continuellement, surtout depuis que cette génération spontanée de " nouveaux leaders" a fait irruption dans le landerneau poltico-social.

Il est apparu un clivage réel entre les différents protagonistes dont la tendance à fermer les vannes du dialogue ouvre en même temps des voies qui, dans d'autres pays, ont mené vers le chaos ou parfois le pire.

Des lignes de scission se créent et laissent s'épancher un magma de feu porté par le discours d'une caste d'ultras qui cherchent à s'arroger le pouvoir sur le terreau fertile du mensonge, de la rhétorique politicienne et du fractionnisme.

La haine et les rancœurs s'accumulent. Elles poussent à l'essoufflement et à la déliquescence des valeurs cardinales qui ont toujours été le fondement de notre nation et la force de notre République.

Le Sénégal du " Jub-Jom-Joomb " laisse la place au pays des insulteurs, menteurs et manipulateurs promus à tort par une certaine presse soumise au pouvoir de l'argent ou mise sous la pression de la menace.

Les discours ne sont plus rassurants et les lignes de démarcation s'écartent laissant peu de place aux compromis pourtant indispensables à une émergence économique et solidaire.

Les élus ne se considèrent aucunement redevables de leurs mandants dont les préoccupations sont rangées aux calendes grecques une fois les joutes électorales terminées.

A la montée des périls, s'ajoutent les peurs, les interrogations et les angoisses qui se cristallisent et engendrent une "hystérie politique collective" entretenue par des larbins de premier ordre, spécialistes du catastrophisme et du cataclysme.

Il s'ensuit des crispations et parfois des affrontements meurtriers débouchant toujours sur des regrets que seules de véritables et profondes ruptures peuvent corriger.

Oui, il est possible de changer les paradigmes qui gouvernent la pratique politique.


Il est même impératif de le faire pour redorer l'image de notre démocratie en rendant la République aux citoyens et en replaçant la citoyenneté au coeur de la République.

Repenser le discours du leader Talla SYLLA

Il nous faut revenir à la réalité et revoir nos postures respectives de même que les risques qu'engendre l'absence d'une prise de conscience républicaine individuelle et collective.

La ligne de démarcation doit être claire entre la volonté d'imposer le mal par l'arrogance et la violence d'un soi-disant programme antisystème et l'impérieuse nécessité de sauver notre démocratie dans la paix, la diversité et le dialogue.

Talla SYLLA à tout inventé jusqu'à l'hymne étudiant. De la Jeunesse pour l'alternance durant les années de braises à l'Alliance Jëf Jël d'aujourd'hui, il a insufflé et pris la responsabilité historique de porter le combat patriotique sans jamais agresser une quelconque institution de notre pays ou appeler à un "mortal combat", rien que pour satisfaire sa bile bouillonnante de haine.

N'ayant jamais eu peur ou hésité sur ses choix, il a assumé ses convictions dans un contexte marqué par le diktat de pouvoirs avide de soumission médiatique.

Aujourd'hui, un nouveau discours s'impose pour rappeler les limites à ne pas franchir.


Et, ce discours porteur d'espoir à toujours été incarné depuis des années par l'homme de convictions et de valeurs qu'est l'ancien maire de la ville de Thiès, leader naturel de l'Alliance Jëf Jël.

Un homme dont le combat pour son peuple n'a jamais dérogé aux principes démocratiques et au respect des fondamentaux de notre République et des institutions qui l'incarnent.

Acteur émérite de la première alternance démocratique en 2000, Talla SYLLA aura tout porté et assumé dignement son choix d'être le serviteur de son peuple aux heures les plus sombres de notre jeune démocratie avant après la première alternance même incompris.

Son discours lui aura valu cette tentative d'assassinat pensé et exécuté par des thuriféraires d'un régime dont la férocité était connue de tout le monde.

Seul, face à deux régimes successifs, et, n'ayant comme arme que son courage et sa détermination légendaires, il a inscrit de manière irréversible, ses lettres d'or au panthéon de l'histoire politique du Sénégal post-indépendance mieux que tout le monde.

Du combat pour l'alternance au discours programmatique matérialisé par les rencontres citoyennes de 2005, la véritable sentinelle a proposé aux sénégalais les grandes passerelles qui mènent vers l'émergence dans un Sénégal de Paix à travers les assises nationales.

Talla SYLLA est un référentiel politique sûr à offrir à notre peuple et surtout sa jeunesse pour relever tous les défis et gagner la bataille du développement dans *l'unité, le travail et la justice et dans la Paix.jàmma gën.

Youssou DIOP, vice-président et porte-parole de l'Alliance JËF JËL