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Égypte : Les violences faites aux femmes reste un fléau difficile à combattre

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Égypte : Les violences faites aux femmes reste un fléau difficile à combattre

Égypte : Les violences faites aux femmes reste un fléau difficile à combattre

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Un rapport de la Thomson Reuters Fondation présentait en 2017 Le Caire comme la ville la plus dangereuse au monde pour les femmes, cibles de harcèlement sexuel. Les Égyptiennes sont aussi victimes de discriminations liées au difficile accès aux soins, aux études, au marché du travail. Ces sujets sont longtemps restés tabous, jusqu’à l’émergence d’une nouvelle génération de militantes féministes qui utilisent les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexuelles et soutenir les victimes.

La société égyptienne se transforme progressivement : les femmes sont plus éduquées qu’avant et commencent à revendiquer leurs droits, et peu à peu, l’ensemble de la population prend conscience de l’ampleur du problème.  Un récent féminicide a ainsi connu une médiatisation inédite : la présentatrice Shaimaa Gamal a été tuée par son mari, un célèbre magistrat. Il a été condamné à la peine de mort pour le meurtre de son épouse qui avait, quelques jours avant sa mort, dénoncé les violences faites aux femmes dans un message sur les réseaux sociaux.

Les autorités égyptiennes ont manqué à leur devoir de protéger des réfugiées et demandeuses d’asile vulnérables contre le risque généralisé de violences sexuelles, et d’enquêter sur des cas de viols et d’autres agressions sexuelles, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Human Rights Watch a documenté onze incidents de violence sexuelle commis en Égypte entre 2016 et 2022 à l’encontre de sept réfugiées et demandeuses d’asile soudanaises et yéménites, dont une enfant. Les six femmes, dont une femme transgenre, ont déclaré que des hommes les avaient violées ; quatre d’entre elles ont dit avoir été agressée sexuellement à au moins deux reprises. Un ne fillette âgée de 11 ans a aussi été violée par un homme, selon le témoignage de sa mère. Trois femmes ont déclaré que la police avait refusé de rédiger des rapports sur ces incidents ; les trois autres ont dit avoir été trop intimidées pour signaler ce qui leur était arrivé auprès de la police. L’une des femmes a déclaré qu’un policier l’avait harcelée sexuellement lorsqu’elle avait essayé de signaler un viol.