Au sujet de cette question préoccupante pour la Coscpac, M. Ndecky n’a pas manqué de souligner le cas d’une jeune fille, âgée de 35 ans aujourd’hui, qui n’a aucun papier.
Conséquence, «elle n’est ni gambienne, ni guinéenne, ni sénégalaise», a-t-il poursuivi. Avant d’insister, pour le déplorer, sur «la situation de ces enfants sans papiers issus des familles des réfugiés» qui, ditil, sont légion dans les pays voisins. Puisque certains d’entre eux ont été rencontrés par les membres des missions que la Coscpac a envoyées auprès de ces familles dans le cadre de l’élaboration de la feuille de route pour le retour définitif de la paix.
Pour Henry Necky, on doit tout faire pour que ces enfants victimes du conflit en Casamance puissent être enregistrés à l’état-civil, afin qu’ils puissent exister juridiquement et obtenir la nationalité sénégalaise.
Tribune