Senegal
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Formation Médicale: Pr Magueye Guéye plaide pour une décentralisation des apprentissages

Le directeur Général du Campus Franco sénégalais et membre de la section «Sciences de la santé de l’ANSTS », Pr Magueye Guéye plaide une décentralisation de la formation médicale. Prenant part à la séance académique de l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), Pr Magueye Gueye indique qu’il y a une disparité dans la formation et promeut celle bimodale. La formation médicale ne doit pas être laissée aux seuls hôpitaux dit universitaires, c’est l’avis du Pr Maguéye Guéye qui a tenu une présentation à la séance académique de l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

Le directeur général du Campus Franco sénégalais et membre de la section «Sciences de la santé de l’ANSTS », indique que 70% des effectifs sont à Dakar, Diourbel (Touba) et Thiès. « L’on note une forte concentration dans ces régions avec des disparités. Dakar est à 1185 et Thiès à 420 », dit-il. Il soutient que les mesures pédagogiques, il s’agit de faire la formation à distance, interprète ou bimodale qui est devenue une règle. «Il la faut mettre en place dans toutes les structures de formation et vulgariser l’usage de la simulation », souligne-t-il.

A l’en croire, les études médicales toujours considérées très longues sont devenues plus longues pour une qualité des produits formés. « Les pandémies type Covid 19 se répèteront dans le temps à des intervalles et de manière imprévisible. Il y a nécessité de tirer les bonnes leçons de la pandémie, assurer la continuité de la formation médicale afin de respecter le contrat social des facultés, écoles de médecin, sécuriser les populations et de pratiquer à l’action de santé publique », préconise-t-il. Il est d’avis qu’il faut des collèges universitaires régionaux pour désamorcer les effectifs des classes préparatoires. «En un an, on va leur enseigner ce qu’ils veulent », dit-il. Cet universitaire renseigne qu’avec la pandémie, il a été noté des facteurs qui influencent les disparités sanitaires. Il s’agit des facteurs génétiques qui occupent 30% et circonstance sociale 15%.

Le secrétaire exécutif de l’assurance qualité du Sénégal au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Pr Lamine Guéye, a soutenu que ladite structure a été mise en place pour accompagner l’ensemble des parties prenantes pour aller au-delà des assurances. « Il s’agit d’évaluer en vue d’améliorer les niveaux de performance d’enseignement supérieur. « L’ANAQ Sup fait la reconnaissance et évaluation des programmes en vue de leur accréditation.

Pour qu’un diplôme soit reconnu, il faut que l’établissement soit reconnu par l’Etat et que le diplôme soit accrédité par l’Anaq Sup ou le Cames », dit-il. Et de poursuivre : « 200 évaluations institutionnelles ont été évaluées et le rapport remis au ministère. 190 établissements d’enseignement supérieur privés ont été évalués sur le plan institutionnel. Pour les programmes, 600 évaluations ont été faites dont la moitié dans le public et le privé. Le taux d’évaluation favorable est au taux de 61% et 53% pour les programmes ». Il fait noter que l’audit des programmes dans l’enseignement supérieur doit être évalué tous les 5 ans.

NGOYA NDIAYE