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Gestion du PRODAC: Les travaux exécutés à 60%

Le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) est à l’origine du différend entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko. En effet, la question qui est sur toutes les lèvres est de savoir le niveau d’exécution de ces projets.

Le concept se veut procéder d’une double démarche de création de pôles de compétitivités économiques et d’aménagements structurants permettant la mise en valeur de grands domaines allant de 1 000 à 5 000 ha. Il s’agit de véritables agropoles, lieu d’insertion de jeunes ruraux, de diplômés d’écoles de formation (aux métiers de l’agriculture et disciplines connexes), mais également de promoteurs privés désireux d’investir dans le secteur aussi bien dans ses activités de production que dans celles de transformation et de services agricoles. Le Programme des Domaines Agricoles Communautaires va créer plus de trois cent mille emplois d’ici cinq ans. Les activités aquacoles, avicoles, agricoles et la chaîne de valeur de la transformation et de la commercialisation qui vont se développer dans les dix domaines, vont permettre la création de véritables pôles économiques. Alors où en sont les travaux ?  Selon des informations, il reste beaucoup à faire et un retard dans l’exécution de ces programmes est bien réel. Seuls deux sont fonctionnels. L’objectif au départ était d’enrôler près de 300 mille jeunes. Ce qui loin d’être atteint.

Avec la création du Prodac, il fallait mettre en œuvre quatre domaines agricoles pour la première génération avec des agropoles allant de 1000 à 5000 ha.  Et par la suite, le nombre augmente. 7 ans après le lancement dudit programme, pour les 5 domaines agricoles communautaires (DAC) seuls deux sont fonctionnels, selon des informations relayées par la Rfm.  Même si d’autres prennent forme, les travaux réalisés sont à hauteur de 60%. Djimo Souaré, le coordonnateur du Prodac, explique qu’il y a deux Dac fonctionnels à Keur Momar Sarr et à Sédhiou. « Deux autres Dac, dont celui de Keur Samba Kane et Sangalkam », dit-il. Un retard dû à un arrêt de travail.  « Les choses ont repris et le reste des Dac bientôt livré. « On a accusé du retard certes par rapport au douze Dac. Ceux de Samba Kane et de Sangalkam, parce qu’en un moment donné, les travaux ont été arrêtés car il y avait quelques soucis administratifs entre l’entreprise chargée de réaliser les travaux et le Trésor, mais nous avons repris contact avec ladite entreprise », explique Djimo Souaré.

Ainsi, près de 300 mille jeunes devraient être enrôlés par le programme.  Ce qui serait une réponse à la problématique de l’emploi. Mais il faut encore patienter selon le coordinateur. Il est vrai que nous sommes loin des 300 milles emplois mais il faut noter que c’est un processus et nous allons nous atteler dans les prochains mois pour atteindre cet objectif », rassure M. Souaré.