L’adresse de la prostituée et son contact téléphonique griffonnés sur un bout de papier, le rabatteur prend ensuite le relais pour tenter d’obtenir un rendez-vous. Une stratégie qui marche à tous les coups. Quelque soit le montant réclamé par la prostituée pour une partie de plaisir, le rabatteur accepte et décroche, ainsi un rendez-vous pour passer du bon temps, la nuit.
Ainsi, ils se présentent comme des flics, s’enferment avec la prostituée et la violent à tour de rôle. C’est en début de soirée que les quatre militaires, accompagnés du civil, embarquent, avec dans leurs poches une carte représentant un Brevet militaire de conduite des véhicules automobiles, avec les mentions, un talkie-walkie, une paire de menottes, une matraque et des écussons portant des signes distinctifs de la police.
Tout l’attirail d’un vrai policier. A leur arrivée dans le couloir menant à l’appartement de la prostituée, c’est l’élément civil de la bande qui toque à la porte pendant que les quatre anciens militaires se mettent en position, prêts à sauter sur la prostituée. Cette dernière n’oppose alors aucune résistance à la vue de la carte estampillée «Police» et barrée des trois couleurs nationales. Les choses vont se compliquer dès que les quatre militaires et le civil de la bande s’enferment avec elle.
Devenus très violents, ils bousculent la prostituée, lui arrachent ses téléphones, dont ceux qui ont été laissés en garantie pour une partie de plaisir à crédit par des clients désargentés, ses bijoux. Ensuite, ils fouillent l’appartement à la recherche d’argent avant de la violer à tour de rôle.
L’appartement étant fermé à double tour, les appels au secours de cette dernière se noient dans le grognement des cinq individus. Étranglée, violée, battue sauvagement, la prostituée est ainsi, abandonnée dans un état comateux dans un appartement saccagé, ses habits éparpillés au sol. Très souvent, ce n’est qu’après le départ de la bande qu’elle réussit à demander secours. Plusieurs prostituées ont reçu la visite de la bande.