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Laissés en rade lors des concertations sur la cherté des denrées: Des délégués des marchés de Pikine, Guédiawaye, Rufisque exigent leur implication

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Laissés en rade lors des concertations sur la cherté des denrées: Des délégués des marchés de Pikine, Guédiawaye, Rufisque exigent leur implication

Ils sont en boule, les quatre délégués des marchés de Pikine, Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque. Décidés à demander leur implication dans les séances de concertations, ils interpellent leur tutelle. Pour soulager le panier de la ménagère, des concertations sont entreprises par le Premier ministre et son nouveau gouvernement. Seulement, des délégués des marchés de Guédiawaye, Pikine, Keur Massar et Rufisque sont montés au créneau pour exiger du gouvernement leur implication dans le processus. Pour Mokhtar Dieng, c’est Macky Sall qui a voulu certes soulager la souffrance des populations car elles restent tenaillées par la hausse des prix des denrées de première nécessité. A l’en croire, il est anormal que les gens se concertent et les excluent. « Nous sommes des commerçants et nous voulons jouer notre partition dans cette approche. Avec tous les délégués, c’est gênant d’exclure des responsables et nous voulons que les choses aillent de l’avant », indique-t-il.

D'aprés Rewmi, dans le même ordre d’idées, bien qu’étant consommateur, on ne peut pas diminuer le prix des denrées et que le grossiste ne le fasse pas « Nous allons écrire une lettre au Premier ministre afin de lui signifier notre mécontentement », dit-il. Assane Mbaye, le Sg, a laissé éclater sa colère. « Pendant 365 jours, l’on paie nos droits. Donc étant donné qu'il y a un nouveau gouvernement avec un Ministre du Commerce, nous sommes d’accord à 100%. Mais il est anormal que des grossistes soient représentés et pas nous. C’est dommage », regrette-t-il. S’agissant du recrutement de 1000 jeunes pour un contrôle des prix, cela risque de créer un malentendu. « Que la tutelle discute avec nous. Il faut une discussion au préalable de toute mesure. Les délégués ne doivent pas être relégués au second plan », avertit Assane



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