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Menaces de violence et voies de faits : La capitaine de gendarmerie N Cissé traduit en justice 4 personnes

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Menaces de violence et voies de faits : La capitaine de gendarmerie N Cissé traduit en justice 4 personnes

M Keïta, A Sall, A S Wone et M M Ndiaye ont comparu hier au tribunal des flagrants délits de Dakar pour menace de violence, voies de faits et rébellion au préjudice de la capitaine de gendarmerie, N cissé qui était enceinte.
Désireux de prendre du bon temps, les amis M Keïta, A Sall, A S Wone et M Ndiaye ont acheté deux cartons de vin avant de rejoindre la Place de l’Indépendance, rapporte L'As.

Après avoir pris quelques verres, M M Ndiaye est allé s’asseoir sur un des bancs publics où était déjà assise une dame enceinte en compagnie de sa mère. Cette femme du nom de N. Cissé est capitaine de gendarmerie. Voyant que le bonhomme que celui-ci est ivre, elle lui a demandé de se déplacer. M M Ndiaye dit niet et refuse de bouger d’un iota. Ce qui a provoqué une dispute entre les deux parties. Ainsi, N. Cissé a alerté les policiers qui étaient en faction à la rue Carnot. Suite au récit de la dame, les flics n’ont pas jugé nécessaire d'interpeller les quatre amis qui, apparemment, étaient un peu ivre. Sans désarmer, la plaignante a contacté les éléments de la gendarmerie de Thiong. Ces derniers sont venus arrêter les quatre mis en cause qui auraient refusé de les suivre dans un premier temps.

Poursuivis pour menace de violence, voies de faits et rébellion, M Keïta, A Sall, A S Wone et M M Ndiaye ont fait face hier au juge du tribunal de grande instance de Dakar. Ils ont tous contesté les faits qui leur sont reprochés. Premier à être interrogé, M M Ndiaye indique que le jour des faits, il avait présenté ses excuses à la partie civile après avoir constaté qu'elle était enceinte. Pis, il a nié être ivre ce jour-là. Ces allégations ont été confortées par M Keita et A Sall. «Nous n'étions pas ivres, car nous avons consommé, tous les 4, un seul carton de vin». A son tour, A S Wone renseigne qu’il était le seul parmi eux à ne pas être détenteur de sa carte d’identité. «Mais, les autres avaient montré leur carte aux pandores», a précisé le sieur Wone. Dans ses réquisitions, le ministère public a indiqué que les violences faites aux femmes se banalisent de jour en jour. Ainsi, il a demandé des sanctions idoines contre les acteurs pour éradiquer ce fléau. Pour la répression, il a requis deux ans dont six mois ferme contre les prévenus. Mais pour les conseils de la défense, les actes de violences n'ont pas été prouvés de même que l'état d'ébriété de leurs clients. Aussi, ont-ils sollicité la relaxe. Toutefois, le juge a déclaré coupable M M Ndiaye et l'a condamné à six mois de sursis pour rébellion. Plus chanceux, ces acolytes ont été relaxés de tous les chefs.



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