Senegal
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Nouveaux ministres du Gouvernement, rentrée scolaire 2022-2023 : « OUBI TAY, JANG TAY » : le SELS évalue, s'inquiète et réclame …


À quelques jours de la rentrée des classes, le syndicat des enseignants libres du Sénégal (sels), a tenu des réunions d’instance les 23, 24 et 25 Septembre pour faire le bilan de l’année syndicale 2022 et dégager des perspectives pour l’année scolaire 2022/2023. Face à la presse ce dimanche 25 Septembre à la FASTEF, le secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou, affirme qu'ils tiennent ces instances à l'approche de la rentrée des classes de chaque année afin d'évaluer les résultats de l'année. 

« Nos inquiétudes, nous les fondons effectivement sur la nouvelle formation du nouveau gouvernement... Tous les trois ministres qui étaient au centre des négociations des enseignants, entre le ministre de l'éducation nationale, de la fonction publique et des  finances ont changé, l'inquiétude est de savoir si ces ministres ont les dossiers des enseignants sur leurs tables et savent ce qui les attend. Si je prends l'exemple du ministre des finances, le ministre en fonction doit prendre l'engagement de respecter les accords de paiement pour le mois de janvier 2023..., idem pour les autres ministres. Et aussi le ministre de l'urbanisme que nous n'avons pas vu depuis très longtemps qui a abandonné la table des  négociations et qui n'a pas voulu répondre sur les parcelles de Louga, Thiès... », a déclaré le SG national du Sels, Hamidou Diédhiou.

Doute sur “OUBI TAY, JANG TAY"

À l'occasion de ce face à face avec la presse, le Sels  se pose la question sur la réussite du " SLOGAN ‘OUBI TAY, JANG TAY’ de cette année. Selon le Sels, les résultats des entrées en 6ème ne sont pas toujours disponibles à quelques jours de la rentrée des classes.

« A quelques jours de la rentrée les résultats des entrées en 6ème ne sont pas publiés, les principaux des écoles attendent pour travailler sur les effectifs, les parents sont désemparés. Nous estimons qu'un décret ne devrait pas tarder et finalement ça nous renvoie aux types d'évaluation que nous avons au Sénégal. Cette école sénégalaise que nous tenons, que nous voulons paisible, nous estimons que l'ensemble de ses ministères chacun en ce qui le concerne, fera ce qui est attendu de lui pour que cette école soit apaisée...", a encore fait savoir le SG du Sels.

Il conclura en faisant savoir que ces écoles, si elles ne sont pas inondées, sont occupées par les familles impactées par les inondations. Cette problématique devait être amenée au niveau des assises pour trouver des solutions le plus vite possible...