Senegal
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Pape Alé pourrait obtenir une liberté provisoire

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Arrestation de Pape Alé Niang:  La CAP exige sa libération sans condition

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La Coordination des associations de presse (Cap) a été reçue en audience par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, selon un communiqué.

Concernant l’affaire Pape Alé Niang, indique-t-on dans le document, les responsables de la Cap ont convaincu la tutelle de l’urgence de «travailler ensemble pour la libération du journaliste et directeur de publication de Dakarmatin.com. Car, cette affaire a freiné tous les efforts déployés pour la tenue des Assises de la presse qui visent à réunir les conditions d’une presse professionnelle, libre et responsable».

Les acteurs de la presse nationale ont insisté sur les effets néfastes de l’arrestation de Pape Alé Niang sur l’image de marque du Sénégal depuis le 6 novembre, indique toujours la même source. En effet, lors de cette audience le ministre et la délégation de la Cap ont, selon le communiqué dans ce contexte, convenu qu’il faut aller «vers l’apaisement et la décrispation à propos de cette affaire».

Aussi, ont-ils décidé de rencontrer les ministres de la Justice et des Forces Armées. L’objectif est de parvenir à obtenir, dans un premier temps, «une liberté provisoire pour Pape Alé Niang».

En effet des organisations supranationales de défense et de protection de la liberté de presse sont en train d’internationaliser le combat pour la libération de Pape Alé Niang. Le Sénégal qui avait perdu 24 places dans le dernier classement de Rsf pourrait se retrouver dans une position dégradante pour sa démocratie, révèle le communiqué. La situation est d’autant plus préoccupante qu’à partir du 1er décembre, «le Sénégal sera, selon le Comité de protection des journalistes (Cpj), rétrogradé au rang des pays où les journalistes sont malmenés ou en danger». «Par un hasard de calendrier, Reporters Sans Frontières tient sa prochaine réunion internationale à Dakar, au cours de laquelle l’image de pays de démocratie et de liberté d’opinion et de presse risque d’être remise en question», conclut le document.