Senegal
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Phénomène des saccages dans les écoles: Macky Sall signe et persiste

Le saccage au niveau des écoles et universités est devenu un phénomène au Sénégal qui inquiète tout un chacun particulièrement le chef de l’Etat Macky Sall.  Présidant jeudi la cérémonie de remise des prix de l’édition 2022 du Concours général, Macky Sall, a déploré les cas de violence dans les écoles et universités du pays.

Le phénomène des saccages dans les établissements scolaires par des apprenants appelle à un changement des programmes scolaires, mais surtout à repenser l’école sénégalaise dans sa globalité avec une administration forte pour des sanctions lourdes à la hauteur des actes de vandalisme commis par des élèves dans des temples censés leur donner du savoir pour une bonne conduite. Des voix s’élèvent et donnent des pistes de solutions. Aujourd’hui, et de plus en plus, les élèves nourrissent une aversion virulente à l’endroit de l’Ecole en tant qu’institution. A la fin de l’année dernière, déjà, tout le monde avait été choqué de voir des apprenants saccager leurs classes pour fêter le début des vacances scolaires.

Pour sanctionner ces comportements inacceptables, le conseil de discipline du collège avait statué et proposé l’exclusion définitive d’une quinzaine d’élèves vandales. Malheureusement, le ministère de l’Education nationale avait opposé son véto. Accordant des «circonstances atténuantes» à ces élèves, la tutelle avait préconisé l’organisation d’une rencontre de sensibilisation avec les élèves fautifs, leurs parents et l’administration de l’école.

Pour le président Macky Sall  « Alors que notre société est percutée par la violence physique et verbale et la frénésie des Fake news, la manipulation et des réseaux sociaux, dans ce tourbillon des temps modernes, la jeunesse semble en perte de repères, allant jusqu’à verser parfois dans un mimétisme de mauvais goût », a regretté le pére de la nation.

Selon le chef de l’Etat, il pense à la pratique choquante des violences sur des enseignants et de saccages de matériels et infrastructures scolaires. Pour lui, les agresseurs et casseurs, qui constituent heureusement une infime minorité, n’ont pas leur place à l’école ni à l’Université.