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Pour une meilleure prise en charge des maladies du cœur: La réadaptation cardiaque mise en œuvre au Sénégal

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La Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar) a organisé hier une mission internationale sur la réadaptation cardiaque. Cette technique consiste à faire en sorte que le malade, une fois guéri, puisse avoir une vie normale. La mise en œuvre de cette technique sur l’ensemble du pays est recommandée, informe L'As.



Pour une meilleure prise en charge des maladies du cœur: La réadaptation cardiaque mise en œuvre au Sénégal

«La réadaptation cardiaque, c’est un ensemble d’activités qui permet la prise en charge complète du patient», indique Pr Abdoul Kane, président de la Sosecar. Estimant que cela ne concerne pas seulement les maladies cardiovasculaires, il y ajoute des complications aiguës qui vont conduire à une hospitalisation. «Après un accident cardiaque, la vie doit continuer. Mais pour que les choses se passent au mieux, il faut un ensemble de mesures qui permettent de procéder à l’éducation thérapeutique du patient pour qu’il comprenne ce qu’est sa maladie, pour que le médecin comprenne qui est ce patient, et quelles sont ses attentes, ce qu’il peut faire, ce qu’il souhaite faire. Il s’agira également d’aider le patient à avoir une réinsertion socioprofessionnelle, puisque ce sont des patients qui peuvent sortir avec un handicap», explique-t-il.

Selon le Pr Abdoul Kane, le malade doit comprendre qu’il lui faut poursuivre son traitement. Pour cela, il faut le convaincre. «C’est un patient qui doit avoir un réentraînement à l’exercice physique pour qu’il puisse récupérer une capacité physique lui permettant de mener une activité physique la plus normale possible, une activité professionnelle, et même des activités de loisirs». Interpellé sur la fréquence des maladies cardiovasculaires, Pr Kane renseigne : «Dans le pays, les Avc sont fréquents, mais ce sont toutes les maladies cardiovasculaires qui explosent. Elles constituent la première cause de décès. Clairement, il y a beaucoup d’efforts à consentir». Malgré l’existence de centres de réadaptation dans les grands hôpitaux de Dakar, il considère que cela ne suffit pas. «Il faut bien équiper ces centres, leur trouver plus d’espace, renforcer les équipements et les ressources humaines. Il ne s’agit pas non plus de s’arrêter à Dakar, il faut aussi aller dans les régions», affirme-t-il.



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