Pour contourner les mesures mises en place par le gouvernement, ces commerçants ne vendent que par sachet de 100 f. Ce qui pénalise le consommateur, car pour avoir l’équivalent de 500 g de sucre, il faut au moins acheter 4 sachets de 100 francs. Du coup, on débourse 400f ou plus au lieu de 350F qui est le prix normal.
A défaut de pouvoir mettre les mains sur le sucre en poudre, les gens sont obligés d’acheter le sucre en morceau qui est vendu à 1200 le paquet au niveau des boutiques. Un prix jugé très cher par les consommateurs qui ont du mal à joindre les deux bouts dans ce contexte de conjoncture économique marqué par les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Pourtant le ministre du Commerce, de la consommation et des Pme, à travers les services régionaux de commerce, avait pris l’engagement de descendre régulièrement sur le terrain pour veiller à l’application stricte des mesures relatives à la baisse des prix des denrées de grandes consommation comme le riz, le sucre et l’huile. Qu’en est-il aujourd’hui de ce contrôle ?