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«Enjeu de société»: L’éducation numérique au coeur de la rentrée neuchâteloise

«Enjeu de société»L’éducation numérique au coeur de la rentrée neuchâteloise

Le Conseil d’État neuchâtelois a dévoilé jeudi les moyens qu’il entend mettre au service de l’enseignement à l’ère du digital.

Publié aujourd’hui à 12h56

«L’éducation numérique est un enjeu de société», a déclaré jeudi à Cernier (NE) Crystel Graf, conseillère d’État en charge de l’éducation.

«L’éducation numérique est un enjeu de société», a déclaré jeudi à Cernier (NE) Crystel Graf, conseillère d’État en charge de l’éducation.

KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Lundi, 19’586 élèves neuchâtelois de l’école obligatoire, dont 193 Ukrainiens, reprennent le chemin de l’école. L’éducation numérique se concrétise. Plus de 600 enseignants ont été formés.

«L’éducation numérique est un enjeu de société», a déclaré jeudi à Cernier (NE) Crystel Graf, conseillère d’État en charge de l’éducation. Cela «ne va pas consister à mettre uniquement les élèves derrière un écran car il y aura beaucoup d’activités débranchées, notamment pour les petites classes et de la prévention», a-t-elle ajouté.

Les élèves de la 7e année auront une heure supplémentaire à la grille horaire. Dans les classes de 1ère, 2e et 3e années, l’éducation numérique se fera par une approche transversale.

L’infrastructure a dû être adaptée. En terme d’équipement, un ordinateur fixe ou portable est mis à disposition pour quatre élèves en 7-8e années, alors que six écoliers doivent s’en partager un actuellement. De nouveaux moyens d’enseignement ont aussi été introduits.

Pas de pénurie d’enseignants

Le nombre d’élèves à l’école obligatoire va augmenter de 202 à la rentrée mais ce chiffre serait resté stable sans l’apport des 193 Ukrainiens, a déclaré Jean-Claude Marguet, chef du Service de l’enseignement obligatoire. Il y a aussi 40 enfants ukrainiens dans les classes de premier accueil à Couvet et à La Chaux-de-Fonds.

Contrairement à d’autres cantons, alémaniques notamment, Neuchâtel ne souffre pas d’une pénurie d’enseignants, même si le marché reste «relativement tendu», a expliqué Jean-Claude Marguet. «On avait anticipé au début des années 2000 une possible pénurie et on avait augmenté le nombre d’étudiants en Haute École pédagogique (HEP)», a-t-il ajouté. Le nombre de diplômés neuchâtelois s’est élevé à 70 en 2022.

ATS

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