Notre histoire Rue Rousseau: une plaque comme neuve
Une plaque de 1793 a retrouvé tout son lustre grâce au Comité européen Jean-Jacques Rousseau.
La prétendue maison natale de Jean-Jacques Rousseau dans la rue qui porte son nom.
LITHOGRAPHIE DUBOIS/BGE
L e samedi 1er octobre aux alentours de 11 heures du matin, la rue Jean-Jacques Rousseau résonnera du son des tambours des Vieux-Grenadiers. La plaque restaurée fixée sur la façade du numéro 27 depuis 1793 y sera dévoilée, rendue à son aspect d’origine après un nettoyage complet rendu possible par la Société genevoise d’utilité publique (SGUP) et d’autres mécènes.
Ce n’est pas un hasard si cette marque du passage du grand philosophe dans le quartier de Saint-Gervais a été placée là à l’époque révolutionnaire. Rousseau persécuté par le gouvernement aristocratique de l’ancienne Genève reçoit un hommage appuyé après le triomphe des nouvelles idées qu’il a contribué à faire naître. On veut croire en 1793 que Jean-Jacques Rousseau est né dans une maison de cette rue Chevelu devenue la sienne à cette époque. Des gravures montrant cette prétendue maison natale sont alors en vente à Genève.
La rue Jean-Jacques Rousseau à la fin du XIXe siècle.
PHOTO GARCIN/BGE
Comme l’explique Alain Marti dans une plaquette éditée cet automne par le Comité européen Jean-Jacques Rousseau, naître à la Grand-Rue ne faisait pas assez peuple et si Rousseau avait grandi rue de Coutance, il pouvait bien être né rue Chevelu!
Cérémonie d’inauguration de la plaque restaurée, samedi 1er octobre à 11h devant le 27, rue Jean-Jacques Rousseau, en présence des autorités, des Vieux-Grenadiers et de la Landwehr.
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