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Université de Bâle: Caresser un chien active plus le cerveau que caresser une peluche

Université de BâleCaresser un chien active plus le cerveau que caresser une peluche

Pour lutter contre le stress ou la dépression, il est préférable de caresser un canidé qu’un doudou, selon une étude publiée ce mercredi.

Publié aujourd’hui à 21h33

L’activité du cerveau a augmenté dans les deux cas, mais davantage avec le chien et de manière plus durable. (Photo d’illustration)

L’activité du cerveau a augmenté dans les deux cas, mais davantage avec le chien et de manière plus durable. (Photo d’illustration)

KEYSTONE/EPA/JAKUB KACZMARCZYK POLAND OUT

Caresser un chien déclenche dans certaines régions du cerveau des réactions nettement plus fortes que caresser une peluche, selon une étude de l’Université de Bâle. Les animaux utilisés dans le cadre de thérapies contre le stress ou la dépression ne peuvent donc pas être remplacés sans autre par des peluches, selon les auteurs.

L’équipe de la psychologue Rahel Marti a mesuré l’activité cérébrale de 19 hommes et femmes lorsqu’ils caressaient un chien ou un lion en peluche de taille similaire dans lequel une bouillotte avait été placée afin qu’il ait la même température.

L’activité du cerveau a augmenté dans les deux cas, mais davantage avec le chien et de manière plus durable, selon ces travaux publiés dans la revue PLOS ONE. C’était particulièrement le cas dans le cortex préfrontal, chargé de la gestion des interactions sociales et émotionnelles.

En outre, l’activité augmentait à nouveau en cas de contact renouvelé avec le chien, ce qui n’était pas le cas avec la peluche. (Photo d’illustration)

En outre, l’activité augmentait à nouveau en cas de contact renouvelé avec le chien, ce qui n’était pas le cas avec la peluche. (Photo d’illustration)

KEYSTONE/AP Photo/Jon Super, Pool

En outre, l’activité augmentait à nouveau en cas de contact renouvelé avec le chien, ce qui n’était pas le cas avec la peluche. Les chercheurs l’attribuent à la création d’un lien social. Aucune différence n’a été relevée entre les hommes et les femmes.

Cette étude-pilote doit encore être confirmée à plus large échelle. Une étude de suivi est en cours avec des personnes souffrant de troubles psychiques, a indiqué l’Université de Bâle.

De précédentes études avaient déjà démontré que l’interaction positive avec un chien a un effet bénéfique sur certains paramètres de stress et sur la sécrétion d’hormones comme l’ocytocine, dite «hormone du bonheur».

ATS

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