Cameroon
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Cameroun : une mission d’audit de sûreté de l’OACI annoncée en octobre prochain

Au cours de cette mission, les experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se rendront notamment sur les aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala.

Un audit de sûreté a pour objectif d’évaluer les risques liés à la sécurité des biens et des personnes. Il permet de mettre en place des mesures de prévention et d’allégement des risques identifiés. Pour effectuer un audit de sûreté, il faut d’abord identifier les objectifs de l’audit. La mission d’audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) vise donc à « évaluer le système de sûreté mis en place, c’est à dire la capacité de supervision des activités de sûreté et le niveau de conformité aux normes de notre pays, ainsi que les pratiques recommandées », explique l’Autorité aéronautique civile du Cameroun.

Au cours de cette mission, les experts de l’OACI se rendront notamment sur les aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala pour vérifier la mise en œuvre effective des normes et pratiques recommandées en matière de sûreté. Concrètement, cet audit vise à déterminer les risques inhérents à cette activité et à s’en prémunir, grâce à des mesures de prévention, tant techniques que structurelles.

Au terme de cet audit, le Cameroun espère réaliser un meilleur résultat, le score attendu par l’OACI étant de 80% de mise en œuvre des éléments cruciaux du système national de supervision de la sûreté du pays. Lors du précédent audit en 2018, le pays avait obtenu un score de 70,96%. Des « résultats satisfaisants » supérieurs à la moyenne mondiale évaluée à 65%, se réjouissaient à l’époque les pouvoirs publics. Paule Assoumou Koki, la directrice générale de la CCAA, affirme qu’il y a une grande amélioration dans le système de sûreté grâce aux mesures « très strictes » mises en place aux aéroports.

« Nous avons des mesures relativement aux contrôles d’accès. On n’accède pas à l’aéroport comme on veut, quand on veut, comme dans un supermarché. C’est pourquoi c’est difficile d’accéder à certaines zones. Ces mesures ont été étroitement renforcées. Nous avons des mesures comme l’inspection filtrage des passagers et de leurs bagages. Et là encore, les voyageurs savent que nous vérifions de façon attentive tout ce qui peut entrer pour éviter qu’un objet dangereux ne se retrouve dans un avion », a-t-elle déclaré à la télévision nationale, à l’issue de la première session du Comité national de sûreté de l’Aviation civile pour l’année 2023 tenue ce mercredi 6 septembre.