Tunisia
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Mondial: les Brésiliens effondrés après l’élimination de la Seleçao

De l’euphorie initiale à la désillusion, les millions de Brésiliens qui ont assisté au quart de la finale du Mondial-2022 vendredi contre la Croatie ont dit adieu, peinés, au rêve d’un sixième titre de champion au Qatar.

“Ils ont bien joué, mais ont manqué de hargne. Et à la fin, les Croates ont été parfaits aux tirs aux buts”, déplore Karen Dias, cuisinière de 34 ans qui a regardé la rencontre sur le sable de la mythique plage de Copacabana, au “Fanfest” de Rio de Janeiro.

Sur l’écran géant, les supporters regardent, dépités, les joueurs de la Seleçao, Neymar en tête, fondant en larmes sur la pelouse, après cette nouvelle déroute en quarts de finale, quatre ans après l’élimination face à la Belgique en 2018 (1-2), au même stade de la compétition.

“Le Brésil était nerveux depuis le début. La Croatie s’est bien regroupée et a réagi petit à petit”, a commenté Quelen Alexo, enseignante d’éducation physique de 44 ans.

À Copacabana, les dizaines de milliers de supporters ont explosé de joie quand Neymar a ouvert le score à la fin de la première période de la prolongation, après un superbe une-deux avec Paqueta.

Mais la joie a été de courte durée. Petkovic a égalisé à cinq minutes de la fin et le Brésil s’est incliné aux tirs aux buts.

Silence de cathédrale dans ce pays de 215 millions d’habitants, fou de ballon rond. 

Le président élu de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a publié un message de réconfort sur Twitter : “le Brésil s’est battu, Neymar a marqué un beau but et l’équipe méritait mieux (…) Allons de l’avant, il ne faut jamais abandonner”.

À Sao Paulo, la plus grande ville du pays, Luis Eduardo, étudiant de 21 ans, n’a pas pu retenir ses larmes. 

“C’est triste, comme en 2018. Mais je crois que quand on est Brésilien, il ne faut jamais baisser les bras. On va tenter à nouveau lors du prochain Mondial, en 2026”, dit-il.

À côté de lui, Arthur Prado, informaticien de 28 ans, gardait les yeux rivés sur la télévision, incrédule : “il n’y a pas de mots pour décrire ce qui s’est passé aujourd’hui, je ne sais pas quoi dire”.

À Brasilia, David Almeida, 28 ans également, est d’autant plus frustré que “le Brésil a eu plus d’occasions que la Croatie”.

“On a marqué et on s’est relâché. C’est triste, mais on ne peut s’en prendre qu’à nous”, poursuit-il.

Suelen Dantas tente de consoler son fils de six ans. “Il y croyait vraiment, je suis très triste pour lui”, dit cette secrétaire de 39 ans. “On avait tout pour aller au bout et on a laissé passer notre chance”, conclut-elle, résumant la pensée de millions de Brésiliens forcés d’attendre quatre longues nouvelles années pour y croire à nouveau.

Source: Agence France-Presse.

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