Au coin du feu avec Bonaventure Nicimpaye

Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Bonaventure Nicimpaye.

Votre qualité principale?

La tolérance

Votre défaut principal ?

L’impatience

La qualité que vous préférez chez les autres ?

L’ouverture d’esprit

Le défaut que vous ne supportez pas chez les autres ?

La duplicité

D’où vous est venu le titre de votre livre Une vie au pas de course?

Tout au long de mon parcours professionnel, lorsque j’entrevoyais des opportunités, des perspectives ou des solutions possibles, j’agissais avec rapidité. Une rapidité qui se manifestait dans les solutions que je prenais.

Pourquoi avoir voulu écrire ce livre?

Au départ, je ne voulais pas écrire un livre. Plus tard, la pression de mes enfants venant, je m’y suis mis. Je tiens à dire que j’ai perdu mon père à un très jeune âge. N’ayant gardé aucun souvenir de lui, mes enfants me pressaient d’écrire un livre pour laisser des traces contrairement à leur grand-père qui n’a pu le faire.
L’exemple de certains de mes aînés qui ont rédigé et publié leurs mémoires comme Jean-Baptiste Simbare, Evariste Gatogato, m’a également inspiré. Particulièrement le fait de publier mon récit.

Simbare a notamment indiqué dans son livre qu’il a non seulement écrit pour ses enfants et ses petits-enfants mais aussi pour tous les enfants et petits-enfants de ce pays qui peuvent aussi s’inspirer de son expérience. C’est pour les mêmes raisons que j’ai accepté le risque de publier mon autobiographie.

Ne serait-ce pas aussi l’idée de transmettre des valeurs à la postérité ?

Valeurs, peut-être oui. Mais au moins, je donne ce que j’ai. J’espère que ce sont des valeurs et qu’elles peuvent servir aux plus jeunes.

Quelles sont les valeurs auxquelles vous tenez ?

L’efficacité, la transparence et l’intégrité. Ce sont des valeurs qui m’ont porté tout au long de mon parcours et qui peuvent servir à d’autres.

En 1982, à une époque où le secteur des services était à l’état embryonnaire au Burundi, vous lancez ‘’Intercontact Services’’. Quel a été le déclic ?

Je venais de faire 15 mois de chômage et j’avais des responsabilités, notamment familiales. Il m’a fallu trouver des solutions pour m’en sortir. Je me suis servi des atouts que j’avais à l’époque : avoir fait des études, avoir voyagé et parler anglais.

Ces atouts m’ont aidé à me convaincre moi-même que je pouvais créer ma petite entreprise de services. Des services juridiques puisque j’étais juriste de formation mais aussi administratifs et logistiques. Ce sont des services dont avaient besoin des investisseurs étrangers qui venaient s’installer dans le pays.

Au moment où le secteur privé de cette époque était largement dominé par le commerce, je me suis orienté dans un domaine (les services) qui exigeait une formation scolaire et j’ai vu que je pouvais progresser.

On peut alors dire que vous êtes un avant-gardiste?

Acculé par des mois de chômage comme je l’étais, disons que j’ai été amené à me débrouiller. Un proverbe burundais résume assez bien cette période de ma vie : ‘’Uwudafise inasenge arisenga’’ (Celui qui n’a personne pour le guider est obligé de compter sur lui-même)

Vous racontez souvent que lorsque vous vous êtes lancé dans le secteur privé après une expérience assez solide en tant que haut fonctionnaire de l’Etat, une partie de votre entourage vous a pris pour ‘’un fou’’. Racontez-nous brièvement.

Rires. Cette réaction était normale. Car l’idée que les gens se faisaient d’une personne diplômée était sans nuance : Ce devait être un fonctionnaire en costume-cravate.
C’était difficile pour eux d’imaginer qu’un ancien recteur d’université se retrouve à soulever des valises à l’aéroport, certains en rigolaient d’ailleurs en disant que j’étais ‘’un sujet des blancs’’ (Umugererwa w’abazungu). Il fallait passer par là mais je ne regrette rien de tout cela.

Votre structure fête ses 41ans d’existence cette année. Quel est le secret d’une telle longévité ?

Le respect de la loi. Si tout le monde respectait la loi, nous pourrions atteindre la paix et la prospérité. Evidemment, ce n’est pas la meilleure façon de gagner rapidement de l’argent mais c’est l’une des meilleures façons de durer.

Nous aurions pu compter sur certaines autorités, assez puissantes à une époque donnée mais nous ne l’avons pas fait. On est puissant aujourd’hui mais la situation peut tourner court.

‘’Intercontact Services’’ a été la première structure professionnelle à ouvrir un site internet au Burundi (2002). Comment vous est venue cette idée ?

Il y avait un besoin de croissance. C’est dans cette optique que nous voulions soigner notre communication car nous avions des clients, notamment des organisations basées à l’étranger avec lesquelles il fallait maintenir le contact. Il fallait donc des moyens nécessaires pour cela.

Quand nous avons commencé, nous utilisions le télex, ensuite il y a eu le fax et à un moment donné, pour être plus efficace et continuer à avancer, nous nous sommes mis au numérique.

L’entrepreneuriat au Burundi est-elle aujourd’hui au top de sa forme comparativement par exemple à nos voisins de l’EAC ?

L’entrepreneuriat ne peut se développer que dans un cadre de prospérité. Nous voyons que nombre de pays voisins affichent un dynamisme en la matière et les jeunes ne peuvent s’épanouir que dans un environnement dynamique.

Cet environnement doit être propice au développement du secteur privé. Dans le cadre de mon activité, j’ai été correspondant de Doing Business (Projet de la Banque mondiale mesurant la réglementation des affaires et son application effective dans les économies nationales).

Pour que des investisseurs étrangers puissent s’établir dans un pays, il faut un certain nombre de critères. La corruption est l’un des obstacles majeurs à la venue des investisseurs dans le pays. Elle tue notamment la compétitivité qui suppose des règles du jeu valables pour tous.

Quid du soutien de vos proches dans l’ascension professionnelle qui fut la vôtre ?

Avec le travail que j’avais à accomplir, j’avais un emploi du temps surchargé, des horaires difficiles et j’ai de la reconnaissance à l’endroit de mon épouse et mes enfants pour avoir bénéficié de leur compréhension.

En dehors de votre parcours professionnel, vous êtes très actif sur le plan spirituel via notamment votre engagement au sein de la Communauté du Chemin Neuf (Communauté catholique à vocation œcuménique). Que vous a apporté la spiritualité dans votre vie ?

La spiritualité m’a apporté une certaine liberté. Une liberté par rapport à l’argent. Comme partout ailleurs, l’argent devient une idole et beaucoup se laissent gagner par la malhonnêteté en vue d’en avoir.

Sur le plan social, la spiritualité m’a aidé à être au contact des gens modestes qui ne bénéficient d’aucune attention, au contraire des puissants qui suscitent l’intérêt constamment.
Elle m’a également appris le partage et la simplicité.

La (les) femme (s) qui vous inspire (nt) ?

Ma mère. Ayant perdu mon père très jeune, elle a joué un rôle déterminant pour faire de moi celui que je suis devenu. Dans des conditions assez peu favorables, elle m’a fourni une éducation stricte et exigeante et c’est à ce prix que j’ai avancé.

L’ (les) homme (s) qui vous inspire (nt) ?

Nelson Mandela. Il a non seulement rendu service au Burundi comme médiateur lors des négociations pour l’Accord d’Arusha, mais il a aussi inspiré le monde de par sa grandeur d’esprit.

Votre plus beau souvenir ?

Quand, à mes douze ans, j’ai été sélectionné par les Pères jésuites à la recherche des meilleurs écoliers pour intégrer le Collège du Saint-Esprit qui deviendra le Lycée du Saint-Esprit. Comme je n’avais personne pour négocier une place pour moi, c’était une grande fierté pour moi d’accéder à un établissement d’une aussi grande qualité.

Votre plus triste souvenir ?

Le décès de mon petit frère. J’avais besoin de lui pour avancer dans la vie mais il m’a quitté.

Quel serait votre plus grand malheur de votre vivant ?

La perte de mon épouse ou mes enfants.

Le métier que vous auriez aimé exercer dans une autre vie ?

Diplomate

Vous avez été recteur de l’Université du Burundi (1977-1981). Si vous étiez nommé ministre de l’Education, quelles seraient vos trois premières mesures ?

Poser la compétence comme référence notamment dans les nominations de tous les responsables. La qualité de l’enseignement dépend de ses animateurs. Prendre des sanctions sévères contre les éducateurs qui dévergondent leurs élèves (scandales impliquant des chefs d’établissements coupables de méconduite, etc.). Encourager la recherche scientifique et académique.

Votre passe-temps préféré ?

La marche.

Votre lieu préféré au Burundi ?

Il y en a deux. Les chutes de la Karera et la faille de Nyakazu communément appelée ‘’faille des Allemands’’ (province Rutana).

Le pays où vous aimeriez vivre ?

Burundi. A mon âge, j’estime ne plus avoir à m’installer ailleurs pour y vivre. En plus, je suis heureux de vivre au milieu de mes compatriotes et comparativement aux pays que j’ai eu la chance de visiter, le Burundi conserve un climat agréable.

Le voyage que vous aimeriez faire ?

J’aimerais découvrir l’Asie, spécialement la Chine.

Votre rêve de bonheur ?

Le bonheur je le construis autour de moi au quotidien.

Votre plat préféré ?

La pâte de blé accompagnée d’amarantes (Irengarenga) et d’aubergines (Intore).

Votre chanson préférée ?

Tous ensemble de Robert Lebel.

Avez-vous des regrets ?

Aucun. Je suis un retraité heureux.

Croyez-vous en la bonté humaine ?

J’y crois. S’il n’y avait pas la bonté humaine, la vie sur terre serait un enfer.

Pensez-vous à la mort?

Bien sûr. A chaque fois qu’il y a des funérailles d’un de mes proches au cimetière de Mpanda, c’est toujours une occasion pour moi de méditer sur ma propre mort.

Si vous comparaissez devant Dieu, que lui diriez-vous ?

Merci Seigneur pour ta générosité, ta bonté et ta miséricorde envers moi.


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