Interview exclusive avec Johnny Nkurikiye : « Les réformes d’urbanisation de la commune Mukaza s’écartent des moteurs et valeurs de l’émergence économique »

Quelques mois après le lancement du programme « Vision-Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». A l’instar du ministre des Infrastructures, certains sont déjà à l’œuvre. Toutefois, ses récentes déclarations redessinant ce que seront les nouveaux contours urbanistiques de Bujumbura, posent question. « Si le tir n’est pas vite rectifié, un mauvais départ qui risque d’engendrer des obstacles structurels sur le chemin de l’émergence économique », analyse l’expert-économiste.

Au sortir du 2e Forum économique, le gouvernement du Burundi s’est doté d’un vaste programme de développement. Burundi, vision 2040, pays émergent, pays développé en 2060. Selon vous, un programme réaliste ?

Généralement, la stratégie d’émergence est basée sur des fondamentaux multidimensionnels souvent inspirés par des succès, lesquels peuvent s’étendre sur plusieurs décennies. Je n’ai pas l’intention de remettre en question les efforts qui sont en train d’être menés par le Gouvernement, mais, je trouve que le Burundi est mal embarqué pour ne pas dire qu’il n’est pas dans la bonne direction au vu de son programme phare révélé par le ministre en charge des infrastructures.

L’équipe gouvernementale peut bien vouloir qu’en 2040 le Burundi soit comme la Malaisie d’aujourd’hui. Pour ce faire, le Burundi doit faire une introspection de fond, regarder ce qui le sépare de la Malaisie de 2023, par exemple. Les autorités doivent se demander s’ils ont élaboré un bon plan d’aménagement du territoire au sens de l’émergence économique, si le Burundi a des infrastructures qui concourent aux besoins de cette émergence, et si elles sont de nature à incorporer les variables explicatives de la production par rapport au milieu de vie des citoyens.

En principe, c’est cela le vrai chantier en termes d’infrastructures que le pays doit avoir : des réformes intelligentes basées sur le benchmark (c’est une démarche comparative qui permet à une entreprise de se positionner face à ses partenaires ou ses concurrents afin d’identifier ses performances et les bonnes pratiques à mettre en œuvre, NDLR).

Vous voulez dire que le Burundi risque de faire face à de nombreux obstacles structurels sur le chemin de l’émergence économique ?

Le concept d’émergence est un outil, un référentiel que le Burundi peut utiliser pour son développement. Cela suppose que le pays soit suffisamment intelligent et qu’il fasse son diagnostic de manière précise et rigoureuse, variable par variable, qu’il regarde le gap.

Une fois qu’il arrive à corriger son gap, de manière certaine, les résultats vont suivre. Il y a quelques années, on a entendu parler du plan directeur innovant de Bujumbura et ses environs à l’horizon de 2045. Où est-il ? C’est vrai que l’émergence économique suppose qu’il y ait un « champion national », qui prenne à bras le corps le chantier de l’émergence et qui puisse engager la réforme et le changement, amener la population à accepter de s’allier avec lui pour pouvoir arriver à cet objectif. Une bonne chose, car, il me semble que Dieudonné Dukundane, ministre des Travaux publics et Infrastructures est très apprécié des citoyens. Il y va sans dire sans doute qu’il est ce champion.

Toutefois, ses perspectives sur la réforme d’urbanisation de la commune Mukaza interpellent plus d’un sur la pertinence de sa politique dans la dynamique d’émergence économique impulsée par le Chef de l’Etat.

Des préalables, en amont, sont-ils nécessaires ?

Absolument ! Bujumbura, la capitale du Burundi, représente environ 0,3% du territoire du pays, concentre près de 20% de la population burundaise et moins de 50% des activités économiques du pays.

Le déséquilibre dans la répartition territoriale des activités économiques est la résultante de politiques publiques qui ont engendré la macrocéphalie de l’actuelle capitale économique au détriment des provinces de l’intérieur du pays. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que la politique d’aménagement du territoire s’est avérée inappropriée au regard de l’inégale répartition spatio-temporelle des populations, des activités économiques, des infrastructures et des équipements.

Pour dire que les initiatives projetées de réforme d’urbanisation de la commune Mukaza s’écartent des moteurs et valeurs d’émergence économique par sa vision réductrice en l’absence d’une vision nationale d’aménagement du territoire pour un développement intégral sur l’ensemble du territoire du Burundi.

Comment ?

Les provinces et régions rurales de fortes productions agricoles manquent d’infrastructures industrielles et manufacturières pour transformer leurs produits. Or, il n’y a pas d’émergence économique sans transformation. Dans cette perspective, les politiques publiques de logement devraient s’efforcer de s’arrimer à la logique d’émergence et développer l’habitat au plus près des zones économiques émergentes. Les politiques de logement devraient suivre la territorialisation du développement sur l’ensemble du territoire. Entre autres les principaux axes sur lesquels devrait être centrée la politique du ministre chargé des Infrastructures.

Le déficit foncier des espaces viabilisés dans les provinces rurales, et la faiblesse des réserves foncières de logement en milieu agricole excluent toute pertinence d’une politique nouvelle d’urbanisation de la ville de Bujumbura. En faisant fi de tout cela, il y a risque que ces mesures n’occasionnent une spéculation immobilière et non une dynamique d’émergence économique au sens d’intérêt collectif, d’amélioration de la qualité de vie et de bien-être du citoyen burundais.

En définitive, l’enjeu majeur pour le « Burundi émergent (vision 2040) », c’est d’actualiser le plan national d’aménagement du territoire existant, à la lumière des nouvelles orientations sur la territorialisation des politiques publiques (basées sur l’approche budgets-programmes) c’est de faire émerger des pôles de développement viables à travers tout le pays.

Cette politique directrice d’organisation de l’espace devrait être articulée à la politique d’habitat, d’assainissement et d’exploitation des ressources naturelles disponibles sur l’ensemble du territoire, créer de nouveaux espaces économiques et des logements dans toutes les provinces du pays.

Vraiment, à l’horizon 2040, le Burundi peut figurer parmi les pays émergents ?

Pour le cas du Burundi, il est vain de parler d’émergence. A mon avis, le concept approprié c’est « décollage ».
Le décollage est une étape intermédiaire entre la divergence et la convergence. C’est cette étape entre la pauvreté et le développement intégral. Le Burundi restera « un pays divergent » par exemple, s’il maintient le statu quo sur les perspectives révélées de nouvelle urbanisation en mairie de Bujumbura car, ce serait un travail en Silo qui ne s’inscrit pas dans les chaînes de valeurs attendues pour l’émergence économique.

Le Burundi court le risque de rester un pays pauvre s’il refuse d’avoir une vision holistique et systémique pour son développement. La pauvreté veut dire que le pays est handicapé et qu’il a des handicaps qui le maintiennent dans la trappe de la pauvreté, et souvent par mauvaise planification stratégique.

Selon vous, quelles en sont les principales causes ?

Premièrement, l’absence d’un diagnostic de cette émergence économique. On connaît très peu de choses (presque rien) sur les données statistiques de base (données de comparaison ou de référence), encore moins, les objectifs cibles à l’horizon 2040 ou tout au moins séquentiels. A la question de savoir : « quelles sont les variables où le pays est en retard par rapport à d’autres pays de la région, quid des réformes à envisager, etc. » Tout est gardé dans le plus grand secret des Dieux.
Encore quel modèle d’urbanisation prôné.

Deuxièmement, l’absence d’une planification stratégique. Dans le souci de changement, la question pertinente est celle de savoir comment transformer une situation peu favorable en une situation plus favorable. Cela suppose un leadership de qualité, la mobilisation des services publics, l’engagement du secteur privé, mais également la mobilisation des travailleurs.

Cela suppose donc qu’il existe un plan national d’émergence. Certains pays ont même adopté des « pactes d’émergence » où tous les acteurs, secteurs privés et publics et travailleurs s’engagent à adapter leurs comportements aux valeurs qui permettent d’aboutir à l’émergence. De plus, ils font une communication agressive sur tous les programmes et politiques publics pour pouvoir réussir l’émergence. Or, au Burundi, il me semble que cette approche fait défaut.

Des pistes de solutions ?

L’émergence économique est un phénomène multidimensionnel. On parle d’émergence économique, mais elle ne peut pas se faire sans aborder la dimension sociale, non plus, elle ne peut pas se faire sans les institutions solides. Dans les dimensions d’émergence, il y a les infrastructures.

La qualité de vie est la finalité ultime de l’émergence économique. Le développement en soi -ce n’est pas avoir un pays avec un PIB élevé ou bien des immeubles à 3 ou 4 étages, etc. Comme le dit l’économiste et philosophe indien Amartya Sen : « Le développement, c’est permettre à chaque citoyen de vivre la vie qui a de la valeur à ses yeux. »

L’amélioration de la qualité de vie, c’est cela le but ultime de l’émergence économique. Pour revenir à votre question, un pays qui veut émerger économiquement doit : -surveiller la composition sectorielle de la valeur ajoutée (valeur ajoutée industrielle et manufacturière). C’est-à-dire donner une importance relative aux infrastructures industrielles et manufacturières créatrices d’emploi. -Œuvrer pour l’insertion de son économie dans les chaînes de valeurs mondiales. C’est-à-dire qu’il ne doit pas non seulement attirer les investissements directs étrangers, mais également il doit exporter des produits diversifiés et manufacturés. Car aujourd’hui, à certains niveaux, la pauvreté au Burundi résulte aussi de cette absence des industries à mesure de transformer.

Autre chose ?

Un accent, qui n’est pas des moindres, doit être mis sur la gouvernance politique, administrative, un leadership affirmé et le renforcement des valeurs nationales. Au besoin, je plaide pour la mise en place d’un département ou d’une société nationale prête à coordonner les actions visant cette émergence.

Autres éléments requis, c’est le capital humain, la technologie, les infrastructures, l’intégration régionale, la planification stratégique, un bon climat des affaires, la promotion de l’entrepreneuriat. En général, les pays qui réussissent à avoir des résultats à ce deuxième niveau vont voir leurs économies décollées, assister à la croissance, la transformation, la stabilité macroéconomique et l’insertion dans l’économie mondiale.
Propos recueillis par Hervé Mugisha

Qui est Johnny Nkurikiye ?
Economiste Senior, M.Nkurikiye est consultant international associé aux cabinets canadiens. Des services de temps à autre que s’attachent le Département des Affaires Internationales (DAI) de l’Ecole Nationale d’Administration Publique (ENAP-Canada) et le CLEAR (Centre de renforcement des capacités, d’évaluation et de gestion des performances) dans les domaines de suivi des politiques publiques en Afrique et institutionnalisation de la culture des résultats des plans de développement.


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