Les leçons de Singapour pour une Vision de Développement à long terme du Burundi

Singapour fascine beaucoup de leaders dans le monde. A son indépendance, en 1965, le pays avait un revenu par habitant de 500$, à peine. Aujourd’hui, un Singapourien a un revenu de 102.000 USD. Comment expliquer ce miracle ? Est-ce un modèle « duplicable » au Burundi ? L’économiste André Nikwigize explique.

Le Burundi, c’est ce petit pays de l’Afrique de l’Est, d’une superficie de 27.000 km² et une population de 12,5 millions d’habitants. Il est le pays le plus pauvre du monde, avec un PIB par habitant de 274 $, une croissance de son PIB très faible (1,8% en 2022), une balance commerciale fortement déficitaire et un niveau d’inflation très élevé.

Récemment, le Chef de l’Etat du Burundi, S.E. Evariste NDAYISHIMIYE, annonçait qu’il souhaitait qu’en 2040, le Burundi soit un pays émergent et qu’en 2060, il serait un pays développé. Beaucoup d’observateurs pensaient, avec raison, que cette annonce était purement politique et électoraliste, à l’approche des élections législatives et présidentielles de 2025 et 2027.

Et depuis cette annonce, de hauts responsables du pouvoir, et certaines organisations de la société civile, en ont fait le leitmotiv de leurs discours.  Certes, le projet n’est pas impossible, mais la situation socio-économique actuelle du Burundi ne permet pas de rêver de long terme, mais, plutôt, de survie quotidienne.

Depuis des décennies, des pays en développement ont souhaité émerger de pays en développement à pays moyennement développés, et même, développés, mais très peu y sont encore parvenus. Par exemple, entre 1981 et 2023, le nombre de Pays les Moins Avancés (PMA) est passé de 25 à 46. En 42 ans, seulement 6 pays, dont 3 en Afrique (Botswana en 1994, Cap Vert en 2007 et Guinée Equatoriale en 2017), ont pu être retirés de la catégorie de PMA. Ceci reflète la difficulté d’atteindre cet objectif de sortir des PMA.

Mais il y a un pays qui fascine beaucoup de leaders dans le monde : c’est Singapour. A son indépendance, le 9 août 1965, Singapour avait un revenu par habitant, à peine, de 500$. Aujourd’hui, un Singapourien a un revenu de 102.000 USD.

L’économie de Singapour est, depuis longtemps, caractérisée par une forte croissance, une inflation modérée, un faible taux de chômage, de vastes réserves budgétaires et monétaires, une stabilité financière et une ouverture au commerce et à l’investissement internationaux.

Beaucoup de leaders du monde sont fascinés par les résultats extraordinaires atteints par ce petit pays. Certains veulent en faire un modèle, mais n’arrivent pas à créer chez eux le miracle singapourien.

Il y a beaucoup de leçons que les pays en développement, comme le Burundi, peuvent apprendre de Singapour dans leur marche vers l’émergence. En voici seulement trois :

-Un leadership visionnaire et une bonne gouvernance

En 1965, Singapour était gangrénée par l’insécurité et la corruption, dans une région dangereuse (piraterie, trafics, crime organisé…). Il est, aujourd’hui, le 5e pays le moins corrompu au monde, et l’un des plus sûrs avec des taux de criminalité divers parmi les plus bas.

Singapour n’a pourtant aucune ressource naturelle ni aucun autre avantage particulier, à part sa position stratégique qui était initialement source de dangers. Ces résultats sont le travail d’un homme : Lee Kuan Yew, Premier Ministre, véritable père fondateur de Singapour.

Lee Kuan Yew est resté Premier Ministre de Singapour pendant 31 ans (1959-1990), pilotant l’indépendance de Singapour, puis le formidable essor de la cité, qui était tout sauf acquis.

Alors que Singapour était encore dans une logique de survie dans ses premières années d’indépendance, Lee Kuan Yew cultiva très tôt l’ambition d’en faire un pays modèle à long terme.

Dans une logique associant planification et libéralisme, Singapour misa à la fois sur sa position géographique de carrefour commercial, sur son statut de pays pauvre à la main-d’œuvre accessible, et sur une politique de fermeté et de stabilité permettant de se distinguer dans une région dangereuse.

Lee Kuan Yew croyait en l’avenir de son ile et y mettait toute son énergie, avec d’énormes risques pour sa vie, car sa politique n’était pas toujours acceptée par son entourage.

Il rappelait toujours que : « Le développement économique doit précéder le développement démocratique, et même que la démocratisation est en soi un danger pour le développement économique ».

Il affirmera, plus tard, dans ses Mémoires : « J’ai bâti une Nation à partir de rien. En moins d’un demi-siècle, j’ai aidé à créer ce que les jeunes Singapouriens d’aujourd’hui considèrent comme un acquis : la stabilité, la croissance et la prospérité. »

Selon la Banque mondiale, Singapour occupait la troisième position sur l’échelle mondiale de la parité de pouvoir d’achat par habitant en 2008. Dans le classement de 2009, le Fonds Monétaire International et le CIA World Factbook plaçaient Singapour à la cinquième et à la huitième place respectivement.

En 2008, Singapour figurait à la 29e place sur 140 pays classés par l’Index Mondial de la Paix, soulignant ainsi la paix et la stabilité de la société singapourienne.

Selon Business Week, Singapour occupait la 27e place au classement des meilleurs endroits pour vivre (World’s Best Places to Live) en 2009, et ce, en raison de son contexte politique, économique et social favorable et de la qualité de l’éducation et de l’environnement naturel.

Le Burundi dispose-t-il d’un tel leadership visionnaire et rassembleur, pour assurer aux Burundais la stabilité, la croissance et la prospérité ? Les défis sont immenses : une pauvreté extrême de la population, une forte dépendance sur l’aide étrangère, une faible gouvernance et la fermeture de l’espace politique pour les partis de l’opposition et les organisations de la société civile.

Le Burundi occupe la 171e place sur 180 pays au classement mondial des pays les plus corrompus (Transparency International 2021), l’un des pays les moins démocratiques d’Afrique, avec 2,13 sur cent (Economist Intelligence Unit, 2022), le 128e sur 163 pays sur le classement de la Paix dans le monde (Global Peace Index 2023), le 44e rang sur 47 pays classés sur les libertés économiques en Afrique, et d’autres.

D’autre part, le Burundi devra faire face à un défi démographique immense. En 2040, par exemple, la population burundaise aura atteint 19,9 millions d’habitants, avec 4,4 millions de personnes (22% de la population) qui vivront dans les centres urbains, contre 1,9 million en 2023 (14,6% de la population), c’est-à-dire, plus du double de la population urbaine actuelle.

Par exemple, Bujumbura, qui est peuplé, aujourd’hui, par 1,2 million de personnes, aura, en 2040, une population de 2,8 millions de personnes, soit, plus du double ».

Environ 260.000 personnes se présenteront, chaque année, sur le marché du travail. Comment satisfaire les besoins de ces personnes en emplois rémunérés, en alimentation, électricité, carburant pour véhicules, écoles, hôpitaux, routes, etc. ?

Structure de la Population Burundaise 2023-2040

2023 2025 2030 2035 2040
Population totale

(en millions)

 

13,3

 

13,9

 

15,8

 

17,8

 

19,9

Population urbaine

(en millions en %)

1,9

14,4%

2,1

15,5%

2,8

17,6%

3,6

19,8%

4,5

22,3%

Population active

(entre 20 et 59 ans)

(en millions et en %)

 

5,2

39,3%

 

5,4

38,8%

 

6,9

43,7%

 

8,3

46,6%

 

9,6

48,3%

Source : UNCTADStats

En 2023, avec une population de seulement 13,2 millions de personnes, le Burundi fait face à des difficultés économiques énormes, notamment, une production vivrière insuffisante, pour nourrir la population, des ressources financières intérieures insuffisantes, une faible production intérieure, un chômage qui touche plus de 60% de jeunes, un secteur privé presque inexistant.

Toute vision de développement à long terme du Burundi devra prendre en compte ce facteur démographique, qui est important.

Il faut rappeler que l’un des critères retenus par le Conseil Economique et Social des Nations Unies, dans sa définition de 2003, pour déterminer si un pays peut sortir de la catégorie de PMA pour passer à la catégorie des pays à revenus intermédiaires l’un des critères concerne, notamment : un pays doit démontrer d’un revenu par habitant, pendant trois années successives, compris entre 1.025$ et 4.500$, avec une croissance du PIB compris entre 7 et 10%, de façon continue. Avec d’autres critères à considérer sur le développement humain et la vulnérabilité économique et environnementale. Les défis sont immenses.

-Promotion de l’Excellence et de la Méritocratie

Pendant 20 ans, le régime de Singapour misa sur le développement de la formation en misant sur l’excellence, l’innovation, l’industrie high-tech et les services. La méritocratie (avec un temps de travail moyen de 44h/semaine) était jugée indispensable à la cohésion de cette société multiculturelle.

Le pays mit en place un système éducatif qui est, aujourd’hui, au 2e rang mondial des classements PISA (Programme for International Student Assessment), et notamment au 1er rang pour les mathématiques.

Parmi les originalités du système éducatif singapourien : les enfants sont initiés à un âge extrêmement précoce à des exercices de logique ou de calcul mental. Les devoirs maison ou accompagnés occupent 9h par semaine (3e rang mondial).

Sur une île de 600 km2 (700 pour tout l’archipel) dépourvue de ressources, la seule richesse de Singapour est constituée par ses citoyens, comme le martelait Lee Kuan Yew. D’où le pari de l’excellence éducative, pour disposer d’une population bien formée, et de l’immigration ultra-qualifiée.

Le Premier Ministre Yew, conscient de l’insuffisance des cadres qualifiés sur l’ile, fit appel à des compétences extérieures, en particulier, dans la région asiatique, et ces experts bénéficiaient des mêmes avantages que les Singapouriens. L’efficacité de sa stratégie de l’éducation et un niveau inédit de dépenses publiques dans le secteur de l’éducation ont permis à l’économie de Singapour de rebondir rapidement.

Pays d’immigration, avec près de la moitié de sa population provenant de l’étranger, Singapour est en situation de « plein emploi ». Un de ses défis consiste donc à assurer l’équilibre entre les talents locaux et internationaux. Pour ce faire, les autorités mettent en place des stratégies pour garder les talents étrangers qui arrivent à Singapour et à la partie de ces talents dont le pays a vraiment besoin pour renforcer les compétences nationales.

Au Burundi, l’excellence et la méritocratie ne sont pas mises à l’honneur dans les actions d’éducation et de renforcement des capacités nationales. Et pourtant, ce sont des facteurs essentiels de la transformation socio-économique et la prospérité du Burundi.

L’éducation révolutionnera le monde rural et transformera l’économie nationale basée sur les connaissances. Une approche globale qui mise sur le développement des compétences est indispensable, de la petite enfance à l’université, même après, et revoir les curricula pour les adapter aux besoins de l’économie nationale, et aux objectifs d’une économie émergente.

-Une économie ouverte aux investissements étrangers

Le modèle économique singapourien repose sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. La stratégie économique proactive du gouvernement de Singapour vise à organiser la montée en gamme de l’industrie et des services, en attirant : i) le commerce (égal à environ trois fois le PIB) ; ii) les investissements étrangers (quatre fois le PIB en stock d’IDE) ; et iii) la main d’œuvre étrangère (un tiers de la population active, travailleurs domestiques compris). Son cadre règlementaire et fiscal en a fait une place de choix pour la localisation des profits et des sièges d’entreprises dans la région.

Pour le Burundi, le chemin est encore long. Il faut noter que le développement et l’émergence du Burundi ne sera possible sans un secteur privé dynamique. Pendant longtemps, le développement du Burundi a été basé sur les dépenses publiques et les aides étrangères. Les deux ont des limites, les premières étant fonction de la capacité du pays à produire et mobiliser les ressources fiscales, les deuxièmes étant fonctions des relations que les donateurs maintiennent avec le pays bénéficiaire.

Source : UNCTDStats

Au Burundi, par rapport aux pays de la sous-région de l’Afrique de l’Est, les investissements directs étrangers sont les plus faibles. Est-il possible de réaliser cette Vision de développement de long terme du Burundi sans accroitre les investissements directs étrangers ? En 2040, la tranche de la population active sera plus grande qu’en 2023, 48,3% en 2040 contre 39,3% en 2023, ce qui veut dire qu’il y aura plus de personnes sur le marché du travail qu’aujourd’hui.

Chaque année, en moyenne, 260.000 personnes supplémentaires entreront sur le marché de l’emploi. Dans un pays où le chômage des jeunes est assez élevé, comment assurer une absorption de cette main-d’œuvre supplémentaire alors que le pays n’est pas attractif pour les investisseurs, comme le montre ce tableau. La question est posée.

La Vision 2040 donne-t-elle de faux espoirs au Peuple ?

Si vous demandez à un athlète de concourir au marathon sachant qu’il traine encore des blessures des courses précédentes qui ne sont pas encore guéries et que l’athlète n’a pas eu le temps nécessaire pour s’entrainer, soyez-en surs, il n’ira pas loin.

Au pire, il va encore se blesser, et cela peut être fatal pour sa carrière d’athlète. C’est la situation dans laquelle les autorités veulent conduire le Burundi. Avec de telles faibles institutions politiques et de gouvernance, annoncer que le Burundi sera un pays émergent en 2040 et développé en 2060, c’est comme demander à un athlète de courir le marathon avec d’énormes blessures et sans entrainement préalable, en lui promettant qu’il va gagner la médaille d’or.

D’autre part, depuis avril 2023, le Burundi s’est engagé dans un programme de réformes économiques avec le FMI pour 38 mois, et pour ceux qui sont familiers avec le système, savent que quand un pays entre dans un tel programme, aucun autre programme de long terme n’est envisageable.

Le Gouvernement devrait, plutôt, poursuivre les réformes, aussi bien politiques qu’économiques, durant les trois prochaines années, ce qui facilitera des débats et des études prospectives en vue d’une Vision de Développement du Burundi à long terme.

L’expérience de Singapour devrait inspirer les leaders burundais. Une Vision est appuyée par des institutions politiques et économiques fortes et un leadership visionnaire et rassembleur. Pour le moment, le chemin est encore long. La Vision 2040 ou 2060 peut attendre.

*André Nikwigize est burundais. Economiste politique, il a une large expérience professionnelle : directeur général de la Planification au Burundi, directeur exécutif au Secrétariat Exécutif de l’OBK au Rwanda, conseiller économique principal auprès des Nations Unies : Rwanda, Sénégal et New York.


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