Mairie de Bujumbura : Les amarantes interdites, les vendeuses déchantent

Le Bureau burundais de normalisation (BBN) a interdit de cultiver les amarantes dans la ville de Bujumbura. Motif : Elles risquent de causer des maladies comme le cancer. « Injustes », réagissent les producteurs. Des scientifiques demandent que cela soit démontré à travers une analyse.

« Pour prévenir c des maladies comme le cancer qui risquent de survenir suite à la consommation des amarantes, le BBN va tout faire, en collaboration avec les autorités compétentes, pour interdire cette culture dans la capitale Bujumbura », a déclaré Sévérin Sindayikengera, directeur général du BBN.

C’était dans une conférence de presse tenue le 19 juillet 2023. Selon lui, l’eau résiduelle que les cultivateurs utilisent pour l’arrosage est toxique. « Les cultivateurs ont été longtemps mis en garde contre l’utilisation des eaux résiduelles pour l’arrosage, mais ils ont fait la sourde oreille », a-t-il souligné.
Sur terrain, cette décision n’a pas été bien accueillie ni par les producteurs ni par les consommateurs.

Au marché Cotebu, les vendeuses trouvent la mesure trop sévère. Elles estiment que BBN devrait d’abord faire une grande sensibilisation avant de suspendre cette culture. « Nous avons des familles et les amarantes sont notre source de revenu, ceux qui arrosent les amarantes avec de l’eau polluée devraient être sensibilisés », confie Annonciata, l’une d’elles, sous le choc.

Une autre vendeuse indique qu’elle ne se ravitaille pas chez n’importe quel cultivateur : « Je ne peux pas me ravitailler par exemple à l’hôpital militaire parce que les amarantes qu’on y cultive ne sont pas rassurantes. L’eau avec laquelle on les arrose est à craindre. »

Une dame en train de faire ses courses assure qu’elle arrive à nourrir sa famille avec des amarantes de 500 BIF et du riz : « Avec du riz ou avec de la pâte de manioc, les amarantes nous arrangent beaucoup parce qu’elles coûtent moins cher. » Pour elle, le haricot et la viande coûtent trop cher, certaines familles se rabattent sur les amarantes.

Une aubaine pour plusieurs familles

À l’intérieur du camp Ngagara dans la municipalité de Bujumbura, un grand champ verdoyant des amarantes à perte de vue s’observe de loin. Dans une partie du champ, des femmes sont en train de cueillir et dans une autre, des hommes arrosent avec une eau noirâtre qui coule des petits sentiers qui passent au travers du champ.

Cette eau vient des fuites des toilettes d’un quartier de cette même localité, mais la bonne santé des amarantes que l’on observe ne reflète pas l’image de l’eau qui les arrose. A la prison centrale de Mpimba, la même scène s’observe.
Dans les quartiers, les « jardins de case » sont faits d’amarantes, ou devant les parcelles, les amarantes se font arroser ou se cueillent pour la consommation journalière des habitants. L’arrosage de ces dernières est fait d’eau qui ruisselle dans les caniveaux ou qui provient des maisons avoisinantes.

Selon un agriculteur, les amarantes ne demandent pas beaucoup à part un arrosage régulier : « on les arrose avec n’importe quelle eau et dans 20 jours la récolte est prête, même son sol n’a pas besoin d’être mis en jachère. L’eau propre nécessaire pour les arroser ne viendra pas sûrement de la Régideso, vu les coupures » témoigne un cultivateur.

Il ajoute qu’elles lui rapporte beaucoup ; « les commandes viennent de partout surtout des femmes, certaines les vendent de porte à porte, d’autres les amènent dans différents marchés ou elles les étalent sur de petites tables dans les quartiers. Je ne vis que de ça » raconte un cultivateur. Chez lui, la consommation des amarantes est journalière : « ça fait plus de 10 ans que ma famille consomme ce légume et la crainte d’un cancer ne m’a jamais traversé l’esprit », estime-t-il.

RENCONTRE

Dr Samuel Bunani : « Il a raison d’une certaine manière, mais… »

Pour Samuel Bunani, enseignant-chercheur à l’Université du Burundi, département de chimie, il y a de fortes probabilités que les eaux utilisées dans l’irrigation, à Bujumbura, contiennent des produits nocifs pour la santé. Ce qui, selon lui, doit être prouvé par une analyse.


Le BBN a interdit de cultiver les amarantes. Votre commentaire ?

Normalement, toute eau qui n’est pas analysée est susceptible d’être contaminée. Et surtout à voir le sol qu’elle traverse. Si pour le cas des amarantes, on fait l’irrigation en utilisant ces eaux de ruissellement ou bien les eaux usées, cela signifie qu’il y a une grande potentialité que ces eaux puissent contenir certains polluants qui sont à la source de ce genre de maladies.

Néanmoins, je dois nuancer, avant d’interdire, il faut faire une analyse de ces eaux qui contiennent des éléments toxiques. Sinon, n’importe quelle eau peut être utilisée. Mais, il faut avoir fait une analyse pour interdire éventuellement en fonction des polluants détectés. Parce que ce n’est pas tous les polluants qui peuvent contaminer ces amarantes lors de l’irrigation.

Concrètement ?

En principe, il y a ce qu’on appelle des métaux lourds. Ils peuvent être arrachés dans le sol ou trouvés à gauche à droite. Vous voyez que même dans les caniveaux, vous pouvez trouver des clous, des autres métaux utilisés dans la construction. En passant, ces eaux altèrent ces éléments. Et puis ça peut traverser et aller dans l’eau puisqu’il y a une altération qui se pose.

Le sol peut aussi contaminer ces eaux en fonction de la nature de la roche. C’est pourquoi à un certain moment cette eau utilisée dans l’irrigation, est consommée par ces plantes. Et par conséquent, ces éléments qui sont passés dans l’eau vont contaminer les tiges et les feuilles. Et ces dernières sont consommées par l’homme.

Mais, il y a des cultivateurs des amarantes qui n’irriguent pas avec des eaux des caniveaux. Cas des champs se trouvant près de la prison centrale de Mpimba ou à côté des rivières. Ne faudrait-il pas nuancer ?

Effectivement, c’est pourquoi j’ai dit que ça dépend de la nature de ces eaux. Si par exemple ce qu’on utilise à Mpimba contient tel ou tel autre élément, moi je ne peux pas le dire. Il faut des analyses pour voir sa composition. Et voir aussi si ces rivières peuvent être contaminées par des eaux des égouts.

Vous voyez que le feuillage de ces amarantes est florissant. A un certain moment, ces eaux contiennent des nutriments dont les plantes ont besoin.

Par exemple, si ces eaux sont contaminées par les égouts, il y a de l’azote et du phosphore qui sont les principaux nutriments pour ces amarantes. Et là, le feuillage est très opulent. Et il y a une très grande production.

Est-ce que l’azote et le phosphore ne sont pas nuisibles à la santé ?

Dans le contexte d’irrigation de ces plantes, ils ne sont pas nuisibles. Là aussi, il y a une nuance parce qu’ils peuvent se trouver sous différentes formes. Ces derniers sont nuisibles lorsqu’ils dépassent les limites de valeur d’acceptabilité pour une eau de consommation, donc l’eau potable et non l’eau d’irrigation.

Mais, il faut chaque fois évaluer la qualité de l’eau utilisée pour l’irrigation pour éviter des problèmes. Puisque ces différents éléments sont automatiquement absorbés par les plantes. Il faut aussi penser au sol sur lequel on cultive ces plantes.

Pourquoi ?

Parce qu’à un certain moment si le sol est contaminé par les métaux lourds, enfin de compte, ils se rencontrent aussi dans les plantes sans passer par l’irrigation.

Finalement, ce sont toutes les plantes qui sont concernées ?

Ce n’est pas toutes les plantes en tant que telles. Parce que si vous regardez ces amarantes, on mange les feuilles. Ce qu’on mange les feuilles et les tiges, c’est différent de ce qu’on mange les fruits à un certain moment.

Quid des tomates, des aubergines, des choux, etc. ?

Toutes ces plantes sont concernées au même titre que les amarantes. A un certain moment vous pouvez vous confronter à une situation où ces métaux augmentent de concentration en concentration. Ce qui veut dire qu’un à certain moment, si tu manges une certaine quantité, ça s’accumule. Ce qu’on appelle la bioaccumulation dans l’organisme.

Est-ce que cela s’applique seulement sur les plantes ?

C’est aussi la même chose pour les poissons. Par exemple, si l’eau contaminée parvient à se déverser dans le lac, les poissons qui en consomment en conservent dans l’organisme et quand on le consomme, ces métaux se retrouvent dans le corps humain.

Et qui en est à l’origine ?

Toute cette pollution est liée aux activités de l’homme. Si ces activités que l’homme fait produit une pollution d’un environnement quelconque, ça veut dire, il y a normalement trois compartiments de l’environnement : eau, sol et air. Quoi qu’il en soit, si c’est dans l’air, il doit retourner par la pluie, sur le sol et dans les eaux. C’est comme s’il est difficile d’échapper. Il faut plutôt protéger que polluer.

Le BBN a donc raison ?

Il a raison d’une certaine manière. Mais, s’il peut avoir des preuves que cette eau est contaminée par ces éléments qui sont cancérigènes, à ce moment-là, il a raison. Mais on ne peut pas penser que cette eau contient tel ou tel autre élément, sans pour autant faire une analyse. S’ils ont déjà trouvé tel élément ou tel autre cancérigène, il faut alerter et interdire. Car on ne peut pas jouer sur la santé humaine.

Outre ces plantes, on trouve une variété de jus dans les boutiques et commerces alimentaires, y compris ceux qui avaient été interdits. N’est-ce pas inquiétant ?

Si à un certain moment ils ont été interdits et qu’on les retrouve sur le marché, encore une fois, c’est très inquiétant. Cela veut dire qu’au niveau de la régulation si tel ou tel autre produit est interdit, il faudra qu’au niveau de l’administration, on regarde si ces produits restent sur le marché ou pas. Au cas contraire, ce serait se contredire d’une certaine manière.

Pour installer une entreprise, il y a des procédures qu’on doit suivre et le régulateur doit se rassurer que ce soit respecté.

Par exemple, on voit des jus de maracuja. Mais, les gens se demandent comment on peut avoir autant de quantité de jus à base de cette plante alors que dans le pays, on ne voit pas de plantation de maracuja. Qu’en dites-vous ?

En principe, ce n’est pas parce que ce sont des jus de maracuja qu’ils sont faits de ce produit. Un exemple simple : vous pensez que la Brarudi fait des Fanta orange à partir des oranges ? Non. Il y a des colorants qui ont cette odeur qu’on met lors de la fabrication pour faire sentir aux gens que c’est du Fanta orange.

A un certain moment, les jus qu’on peut admettre comme originaux, ce sont les seuls qu’on presse. On a le jus sans pour autant mettre d’autres additifs.

Qu’un jus soit produit industriellement, on ne peut pas dire d’emblée que c’est nocif à la santé. Parce que ces colorants, avant d’être accepté d’être utilisés, on fait des analyses pour voir si leurs effets sur la santé humaine ne sont pas négatifs.

Est-ce que ces colorants n’ont pas d’effets négatifs sur la santé ?

Ils seraient nuisibles au cas où ils ne sont pas conformes en fonction de leur fabrication. On ne peut pas par hasard dire que ce colorant est nuisible sans qu’on l’ait analysé. Je reviens sur le rôle du BBN.

C’est de prendre des produits et de les analyser pour pouvoir autoriser ces produits d’aller sur le marché. Il y a aussi des antioxydants pour une conservation à long terme. Et là aussi, à un certain moment, il faut évaluer la dose, la quantité qui se trouve dans ces produits pour pouvoir répondre aux normes de la consommation.

Que dites-vous aux gens qui produisent ces jus à leur domicile, en cachette dans leurs quartiers ?

C’est en dehors de la loi. Cela signifie que l’administration locale devait prendre un échantillon et l’amener à BBN pour contrôle. En principe, ça devrait être interdit d’acheter un produit qui n’a pas un label de BBN.

Si les gens se donnent la permission de fabriquer ces jus à la maison, ça veut dire qu’ils veulent échapper aux régulateurs. Ces produits ne devraient pas se retrouver sur le marché.

Mais, à côté du BBN, est ce que d’autres institutions comme l’Université du Burundi ne peuvent pas vérifier dans un labo que ces jus, ces produits sont conformes aux normes ?

Normalement, on organise des travaux de recherches. Et là, on choisit un produit quelconque pour faire des recherches pour voir sa composition. Mais, à un certain moment, on se trouve en conflit d’une part avec l’entreprise et d’autre part avec le régulateur comme quoi on n’a pas la mission de faire ceci et cela. C’est même difficile de publier les résultats du moment que ça dérange les intérêts des uns et des autres.

On peut le faire, on publie. Mais, est-ce qu’il y a les gens qui lisent ces résultats de recherche ? On peut animer des conférences pour alerter, mais rien ne se fait. Et là, cela nécessite de l’argent. Et si cela engage des fonds, et qu’il y a un organe qui est chargé de cela avec des frais pour le faire, à un certain moment, il y a un manque de responsabilité quelque part. L’administration locale devrait travailler avec ces organes de régulation, ils s’informent mutuellement.

En tant que scientifiques, chercheurs, vous avez la mission d’alerter, de prévenir…

Si. On peut alerter, mais le problème c’est ce genre de conflits. On n’a pas une protection en tant que telle. On peut faire des recherches sur tel ou tel autre produit, les résultats sont là. Et si tu informes le producteur, le vendeur, il peut te dire que ce n’est pas ton rôle surtout que tu n’as même pas les moyens de le contraindre de faire ceci ou cela.


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