Candidatures des femmes et des jeunes : Le grand défi des prochaines élections

Au sein des instances des partis politiques, les femmes et les jeunes occupent encore une place mineure. Ce qui a des conséquences au niveau de leur accès à des postes électifs. Politiques et activistes de la société civile appellent à une évolution des mentalités.

Au niveau des postes électifs, le Burundi est encore loin de la parité. Sur le plan communal, 43 femmes ont été élues à la tête de communes contre 75 hommes. Il s’agit des administratrices des communes Muramvya, Mbuye (Province Muramvya), Buhinyuza (Province Muyinga), Gashoho (Province Muyinga), Giteranyi (Province Muyinga), Mwakiro (Province Muyinga), Kayokwe (Province Mwaro), Rusaka (Province Mwaro), Marangara (Province Ngozi), Nyamurenza (Province Ngozi) et Ruhororo (Province Ngozi).

A celles-là, s’ajoutent celles à la tête des communes Burambi (Province Rumonge), Muhuta (Province Rumonge), Bubanza, Mpanda (Province Bubanza), Kabezi (Province Bujumbura), Kanyosha (Province Bujumbura), Mugongo-Manga (Province Bujumbura), Rutovu (Province Bururi), Cankuzo, Mugina (Commune Cibitoke), Bugendana (Province Gitega), Gishubi (Province Gitega), Makebuko (Province Gitega) et Giheta (Province Gitega).

Viennent enfin les administratrices des communes Gitaramuka (Province Karusi), Mutumba Province Karusi), Nyabikere (Province Karusi , Butaganzwa (Province Kayanza), Gatara (Province Kayanza), Matongo (Province Kayanza), Gitobe (Province Kirundo), Vumbi (Province Kirundo), Bwambarangwe (Province Kirundo), Kibago (Province Makamba), Makamba, Nyanza-lac (Province Makamba), Bweru (Province Ruyigi), Nyabitsinda (Province Ruyigi), Ruyigi, Bukemba (Province Rutana), Giharo (Province Rutana), Musongati (Province Rutana) et Muha (Mairie de Bujumbura).

Le Sénat plus inclusif

A l’Assemblée nationale, 46 députées composent l’hémicycle contre 77 hommes. Parmi celles-ci, Sabine Ntakarutimana a été élue première vice-présidente de l’Assemblée nationale. Au niveau du Sénat, la situation est meilleure. En effet, sur 39 sénateurs, 16 sont des femmes. Notons que dans le bureau sénatorial, une femme figure parmi les trois membres qui le composent : il s’agit de Denise Ndadaye qui occupe le poste de première vice-présidente. Une autre particularité de la chambre haute : sur les 39 sénateurs élus en 2020, 17 sont des jeunes.

Au niveau des partis politiques, la situation n’est guère reluisante. Sur la trentaine de formations politiques agréées par le ministère de l’Intérieur, trois seulement sont dirigées par des femmes. Il s’agit du parti ADR-Imvugakuri dirigé par l’ancienne deuxième vice-présidente de la République, Alice Nzomukunda, du parti RPB présidé par Jeanne-Françoise Ntirampebanganywe et le parti PML-Abanyamwete dont le leadership est assuré par Patricia Uwizeye.

Réactions

Au Burundi, si la parité n’est pas au rendez-vous au niveau des postes électifs, c’est parce que les femmes et les jeunes sont faiblement représentés dans les instances des partis politiques. Politiques et activistes de la société civile donnent les raisons d’une telle situation et avancent des pistes de solution.

Kefa Nibizi : « Etre dans des organes de prise de décision n’est pas offert sur un plateau »

Pour Kefa Nibizi, président du parti Codebu, dans beaucoup de cas, les femmes ne sont pas assez représentées dans les organes des partis politiques. L’une des causes, explique-t-il, tient à l’organisation familiale qui ne donne pas assez du temps et de moyens aux femmes pour s’occuper des activités politiques.

Il estime ensuite que la culture burundaise fait que certaines femmes se discriminent elles-mêmes. Selon lui, l’activité politique est source de nombreuses contraintes, des intimidations, …que les femmes n’aiment pas affronter du fait que les intérêts matériels directs ne sont pas toujours au rendez-vous.

Quant aux jeunes, il observe qu’ils sont uniquement utilisés dans la mobilisation et les actes de violence. « Mais quand il faut se positionner sur les listes électorales, ils deviennent une pépinière qui doit attendre la maturité ». Et de dénoncer une discrimination à l’encontre des jeunes dans de nombreux partis politiques.

En termes de représentativité des femmes et des jeunes dans les organes des partis politiques, le parti Codebu pense qu’un effort particulier doit être effectué par les hommes qui doivent donner du temps et des moyens aux femmes. « Il faut que les femmes et les hommes aient les mêmes droits quant à l’usage des biens familiaux ».

Ce dirigeant de parti politique trouve que le partage des travaux domestiques doit être réanalysé pour que les femmes aient du temps pour s’occuper des activités politiques. Néanmoins, Kefa Nibizi juge que les femmes doivent comprendre que figurer sur les listes électorales ou dans les organes de prise de décision n’est pas offert sur un plateau doré. « Elles doivent militer et combattre pour mériter ».

Et de signaler que les maris doivent ne pas être une entrave si leurs femmes se montrent « braves et capables de servir un parti politique ». Aux jeunes, il leur recommande de revendiquer leur place en brandissant leurs réalisations aux seins des partis politiques.

Médiatrice Niyokwizigira : « Les préjugés traditionnels sont un frein à l’engagement des femmes dans les partis politiques »

Pour la représentante légale de l’APFB, les préjugés traditionnels sont un frein à l’engagement des femmes dans les partis politiques. « Le peu de femmes qui prennent une part active dans les partis y sont considérées comme des actrices secondaires ! »

Quant à la place des jeunes dans les partis politiques, l’activiste soutient que ‘’les anciens’’ ne font souvent pas confiance à la jeunesse. Et d’ajouter la précarité à laquelle sont confrontés nombre de jeunes est un obstacle à leur ascension au sein des partis politiques. « Beaucoup de partis soutiennent plus les candidatures des personnes qui auront plus cotisé pour le fonctionnement du parti ».

Thierry Ingabire : « Les partis politiques confondent âge et sagesse »

Le président du Conseil national des Jeunes avance que la faible représentativité des jeunes dans les instances des partis tient avant tout à une forte hiérarchisation générationnelle de la société burundaise. « Les dirigeants des partis jugent souvent que les jeunes ne sont pas assez mûrs pour accéder à des postes à responsabilité. Les partis politiques confondent âge et sagesse. Il faut vraiment une évolution des mentalités à ce niveau-là. Des partis comme le Frodebu et l’Uprona se sont engagés dans cette dynamique en ayant élu des profils jeunes à leur tête mais ce n’est pas le cas dans beaucoup d’autres formations politiques ».

Monsieur Ingabire se félicite tout de même de ce que les jeunes sont suffisamment représentés dans les bureaux communaux et collinaires mais souligne leur faible présence à l’Assemblée nationale. « L’âge requis pour être un député est de 25 ans. Au Burundi, c’est rare qu’un jeune ait terminé ses études et suffisamment capable de s’engager politiquement à cet âge-là »

Le président du Conseil des Jeunes exhorte la CENI d’élaborer un code électoral qui donne de la place aux jeunes. « La révision du code électoral pour les scrutins à venir devrait prévoir des quotas en faveur des jeunes comme cela se pratique dans certains pays de l’EAC comme le Rwanda et le Kenya ».

Aux leaders des partis politiques, cet acteur impliqué pour la promotion de la jeunesse leur demande d’attribuer des postes à responsabilité aux jeunes mais tient à souligner. « Il ne faut toutefois pas accorder des postes à responsabilité aux jeunes parce qu’ils le sont mais parce qu’ils en sont capables ».

Enfin, Thierry Ingabire appelle les jeunes à s’engager politiquement pour mériter leur ascension au sein des partis politiques. « Rien n’est gratuit, tout est le fruit d’efforts acharnés ». Et de les inciter à prendre exemple sur les jeunes leaders des indépendances africaines à l’image du Prince Louis Rwagasore, assassiné à l’âge de 29ans.

Phénias Nigaba : « La faible autonomisation économique des femmes est un frein à leur émancipation au sein des partis »

Pour le vice-président du parti Sahwanya Frodebu, la faible participation dans les instances des partis politiques est liée à une organisation partisane qui joue en défaveur des femmes. « Pas mal de réunions des partis politiques où se prennent des décisions peuvent se terminent tard dans la soirée. Or, à ce moment-là, la plupart des femmes vaquent à des activités ménagères ».

D’après lui, la faible autonomisation économique des femmes est un frein à leur émancipation au sein des appareils partisans. « Pour battre une campagne électorale, il faut des moyens financiers dont beaucoup de femmes ne disposent pas »

Et de recommander aux leaders des partis politiques de rectifier le tir : « Les femmes doivent avoir accès à des postes électifs comme les hommes car nous avons observé que la plupart d’entre elles sont appréciées par la population qu’elles gouvernent du fait d’une moralité saine. Elles se montrent par exemple souvent assez peu corruptibles contrairement aux hommes ! Toutefois, elles doivent aussi militer activement au sein des partis politiques pour mériter leur accession à des hautes fonctions. »

Eclairage/ Christine Mbonyingingo : « Il ne faut pas rester prisonniers des stéréotypes »

La spécialiste de l’intégration du genre dans les politiques publiques appelle le chef de l’Etat à engager des actions en faveur de l’équité.

Qu’est-ce qui explique la persistance d’une marginalisation des femmes dans les instances des partis politiques ?

Cela fait un moment que je ne suis plus membre d’un parti politique. Mais j’ai connu les partis politiques via l’Uprona que j’ai servi pendant beaucoup d’années, où je me suis épanouie, où j’ai beaucoup contribué parce que j’ai beaucoup appris sur la stratégie politique.

De ce que j’ai souvent observé, au sein des partis politiques, on constate qu’on ne joue pas le vrai jeu de la démocratie. Il faut que les partis politiques fassent un retour vers les sources de la démocratie, qu’ils s’informent assez régulièrement sur l’évolution des pratiques démocratiques, qu’ils soient innovants, qu’ils essaient de créer de nouvelles stratégies.

Pour moi, le fait que les femmes ne militent pas activement au sein des partis politiques, c’est une situation que j’ai observée et qui m’a été aussi rapportée par les femmes, c’est que les partis politiques affichent beaucoup de violences. Il y a beaucoup de violences au sein des partis politiques et surtout lors des périodes électorales. Et les femmes n’aiment pas ces violences parce que si elles étaient violentes ça fait longtemps qu’elles auraient déclenché une révolution.

Mais comme elles ne sont pas violentes, elles observent, tâchent de rester patientes, elles disent nous on va rester vigilantes, on ne va pas provoquer des crises, on ne va pas déstabiliser le pays, on espère que les responsables vont changer de stratégies.

Les préjugés sexistes ancrés au sein de la société burundaise jouent-ils un rôle dans cette situation ?

Il y a des stéréotypes sexistes qui entravent l’émancipation des femmes et limitent leur épanouissement notamment au sein des partis politiques. Mais de mon point de vue, il ne faut pas être bloqué par les stéréotypes parce qu’ils ne parlent, ne décident pas, n’influencent en rien si on n’y croit pas. Ils peuvent être déconstruits.

Si j’en avais les prérogatives, je ferais voter des lois en faveur de l’équité en faisant fi des stéréotypes. Et si les stéréotypes ne seraient pas contents, ils n’auraient qu’à aller se plaindre au ministère de la Culture (Rires). Il ne faut pas rester prisonniers de cela. Pour le moment, la parité n’est malheureusement pas encore au rendez-vous. En 1979, le Burundi a ratifié la convention qui entérine l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme. Il faut que chacun assume ses responsabilités chacun en ce qui le concerne et balayer ces stéréotypes.

Qu’est-ce qui peut être fait pour mettre fin à cette marginalisation des femmes dans les instances partisanes ?

Il faut aller vers la parité. Et là-dessus, j’interpelle le président de la République pour qu’il agisse dans ce sens-là. C’est lui le capitaine du bateau, c’est lui le grand facilitateur, il est celui qui va trancher entre différents points de vue, donc lui, il peut peser lourd dans la balance de l’équité.

Au niveau par exemple de l’accès des femmes à des postes électifs, le président peut initier un changement de cap dans ce sens et inciter l’appareil de l’Etat à le suivre.

Une des décisions que peut notamment prendre le chef de l’Etat, ce serait de nommer un président de la Ceni qui soit une femme, ce qui n’est jamais arrivé depuis que le Burundi organise des élections.

Au niveau de la Ceni, on nous parle souvent de la parité au niveau du bureau. Mais l’étude en profondeur des titulaires des postes montre une réalité peu reluisante. Selon une enquête menée par la CIRGL, les trois personnes qui agissent directement auprès du président de la Ceni, qui le conseillent, qui prennent des décisions à ses côtés, sont toutes des hommes.

A contrario, parmi les trois femmes qui composent le bureau, deux sont des secrétaires et une est chargée du protocole. Cela est une démonstration d’une exclusion des femmes des postes de décision. Ce sont des choses qui font mal aux femmes et leur donnent l’impression qu’elles ont été bernées.

Pour les partis politiques, il faut qu’ils créent un environnement favorable à la participation active des femmes. Pourquoi tenir des réunions jusque tard dans la nuit au moment où les femmes ne peuvent justement être là ?


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