BRB/Retraits des billets de 5000 et 10.000 BIF : une pilule dure à avaler

Une semaine après son entrée en vigueur, tous les secteurs de la vie économique sont touchés. La population ne sait plus où donner la tête. De son côté, via les communiqués, la BRB multiplie les ajustements que certains commencent à qualifier de tâtonnements.  

Par Hervé Mugisha

Si calmes et propres les matins, avec un protocole d’accueil et de sécurité bien huilé. Depuis l’entrée en vigueur de la mesure de retrait en circulation des billets de 5 mille et 10 mille BIF, les halls d’entrée des banques commerciales et institutions de microfinance de Bujumbura ressemblent aux bazars où les gens doivent jouer des coudes pour se frayer un chemin et espérer être servis en premier.

A l’entrée de toutes les banques, c’est un vacarme assourdissant que seule la voix de l’agent appelant les numéros des gens à travers un microphone peut percer. Plus besoin de parler de l’air conditionné. Suite à l’affluence massive des gens venus changer leurs billets ou faire de dépôts, les climatiseurs de toutes les banques, à quelques exceptions près, sont « étouffés » au risque de dire qu’ils ne sont plus fonctionnels. Quid de l’humeur des réceptionnistes aux visages, pourtant toujours rayonnants ? C’est l’abattement, la fatigue qui se lisent sur leurs visages. Sans doute le résultat de pénibles longues journées de travail. « Quoi dire, que faire lorsque tu as en face des clients déchaînés ? Tellement, ils te crient dessus la meilleure solution, c’est de se taire », glisse une employée de la Bancobu.

Un agent d’une microfinance confie que le lundi suivant l’entrée en vigueur de ladite mesure, ils ont travaillé jusqu’à 22h. « Le temps de faire les décomptes, le tri entre les anciens et les nouveaux billets. Debout depuis 8h, vous comprenez que ce n’est pas si facile ». Et contrairement aux autres jours, cet agent explique qu’à cause du « sérieux » de l’opération, les chefs d’agence n’acceptent pas les shifts (une équipe qui prend le relais).

Quid de la colère, de la désolation, de la peine des gens venus remettre leur argent ou déposer sur leurs comptes lorsqu’ils se voient recalés parce qu’ils sont venus avec des montants énormes en dehors des limites fixées par la BRB.

Certains inconsolables en viennent à pleurer implorant la clémence du guichetier pour qu’il fasse le dépôt. « Mais quoi faire lorsque le montant dépasse la somme d’un million de BIF que toute personne physique ne doit pas dépasser ? Quel agent de banque se permettrait une telle erreur avec toutes les sanctions qu’il encourt ?», opine-t-il.

Ne sachant à quel saint se vouer, certains rentrent désemparés. N’empêche à quelques malins qui prennent leur courage à deux mains et tentent le tout pour le tout, des tours de passepasses sans nom.

« Millionnaires » pendant quelques jours

Pour contourner la mesure, certaines personnes au risque de voir leur argent se transformer en « papiers » comme les gens en ont pris l’habitude de dire, à cause de la date butoir qui approche à grands pas. N’ayant pas d’autres choix, elles prennent le risque de confier leur argent à des particuliers. Ce, moyennant une commission sur l’argent déposé. « Au moins tu es sûr que si une fois il ne te désavoue pas tu pourras récupérer ton argent », murmure un homme d’affaires ayant déjà usé de cette combine.  Grâce à ce stratagème, il me glisse avoir pu déposer plus de 120 millions de BIF qu’il avait thésaurisés chez lui. Bienheureux comme il se surnomme déjà, ne nie pas avoir eu peur lorsqu’il a pris cette décision. « En tout cas, la difficile décision je n’ai jamais eu à prendre durant mes 57 ans sur terre. Heureusement, tout s’est bien passé. La cargaison est arrivée à bon port. Sinon, je me serais retrouvé dans la rue en train d’errer comme un fou ».

La loi est dure, mais c’est la loi

Des longues files s’observent en dehors de certaines institutions bancaires

Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, le constat est-il qu’elle serait en train de faire plus de mal que de bien. A Musaga, Ngagara, Kamenge, etc. . Tous ces quartiers réputés pour abriter des familles de « classe moyenne», rares sont les chefs de ménages qui n’ont pas goûté au syndrome « de l’assiette vide » . Justement parce que le boutiquier du quartier ou le vendeur du charbon refuse d’encaisser l’ancien billet de 5000 ou 10.000 BIF, parce qu’ils ont été retirés de la circulation, faisant que le domestique ne mette pas à table midi. Au lieu de conserver une « paperasse « sans aucune utilité, John, un père de famille habitant la zone Bwiza, il fait savoir que certains commerçants, dorénavant, préfèrent vendre à crédit. Un répit de courte durée, car, depuis un moment, certains refusent de les servir. De quoi se demander si en prenant cette mesure, le gouvernement a pensé à toutes ses conséquences. Dans le cas contraire, il suggère que des sanctions bien claires, à l’instar des amendes devraient prises à l’endroit des contrevenants.

Pire, cette situation se remarque dans les transports en commun. Et comme si tous les rabatteurs ont reçu un mot d’ordre, aucun ancien billet de 5 mille ou 10 mille BIF n’est accepté dans les bus. Pour se soustraire à cette épreuve, ils ont inventé un prétexte. Ils disent ne pas avoir de monnaies d’échange. Une stratégie pour le moment qui semble leur réussir bien. Car, aucun passager ne se hasarde d’entrer dans un bus sans vérifier qu’il possède les petites coupures de 500 ,1000 ou 2000BIF. Sur les parkings de véhicules de l’intérieur du pays, c’est un autre monde. La situation étant déjà intenable suite à la pénurie du carburant, clients et chauffeurs n’hésitent pas d’en venir aux mains si l’un des deux refuse de payer ou d’accepter les anciens billets de 5000 ou 10.000 BIF parce qu’il n’a pas d’autres billets sur lui que ceux-là.

Face à cette situation, tous les commerçants (petits et grands) approchés convergent à dire qu’il est impératif de prolonger la date butoir. « Il ne suffit pas seulement que la BRB se dédouane en disant qu’elle a envoyé ses agents sur terrain, sur les chefs-lieux des communes. Il faut qu’elle leur intime l’ordre de ne pas limiter l’argent déposé parce que dans le fin fond du pays, vous n’allez pas dire à un paysan qui vient de vendre son lopin de terre ou sa chèvre de placer son argent dans des institutions bancaires. Il faut que la BRB comprenne cela ».

Les agents effectuant les transferts de monnaies électroniques, particulièrement ceux opérant à l’intérieur du pays figurent parmi les autres « victimes » de cette mesure. En effet, depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, ils sont en chômage technique. « Certes, nous essayons de colmater les brèches. Mais, vous comprenez qu’il est pratiquement impossible de travailler normalement lorsque l’on est autorisé à ne retirer que 100 mille BIF. Un préjudice énorme surtout que c’est à travers les transferts que nous percevons les commissions ».

Des lignes de crédit pour servir à quoi ?

C’est l’actuelle question sur les lèvres de tous les importateurs. En effet depuis que la BRB a annoncé qu’aucun retrait ne dépassant 1 million de BIF, ils ne cessent de s’interroger : « Vraiment nos banques commerciales auront le culot de capitaliser les intérêts sachant pertinemment que nos business sont au point mort ? »

Bien qu’elle puisse être salutaire sur le long terme, Marc, importateur, estime que la BRB aurait préalablement mis en place des mesures accompagnatrices. « Dix jours, c’est peu pour une pareille opération. Il fallait qu’elle se donne du temps, ne fut-ce qu’un mois ou deux ». Avant de lâcher : « A défaut, pareille mesure ne peut être assimilée qu’à un règlement de comptes avec une catégorie de personnes bien précises, mais qu’elle refuse d’attraper ou saisir leurs biens, parce que plus puissantes. Autrement, ça serait du pur tâtonnement ». Il indique que contrairement aux projections du gouvernement, la mesure risque de faire plus de mal que du bien. D’après lui, en grande partie pour cette raison : « Pensez-vous vraiment que si la crise liée à la rareté des devises n’est pas vite résorbée d’ici trois mois, combien d’opérateurs économiques pourront encore tenir debout ?»

Sachant que le marché parallèle des devises auquel ils font recours est désormais cadenassé, il n’exclue pas cette hypothèse : « Je sûr que certains d’entre nous voudront se relocaliser. Une grande perte pour le Burundi, parce que les recettes fiscales seront perçues par un autre pays. D’après lui, d’où la raison de craindre, ce qu’il appelle « une illusion de hausse des recettes fiscales ».

Dieudonné Murengerantwari : « Le total des dépôts est limité à 10 millions BIF sur un compte d’une personne physique et 30 millions BIF par jour et par compte pour une personne morale »

Pour rappel, Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la BRB a fait savoir qu’à partir du 18 juin 2023, ces anciens billets n’auront plus cours légal : « Même les autres séries de billets de 10.000 et 5 000 BIF antérieures au 4 juillet 2018 cesseront d’être échangés par la Banque de la République du Burundi ».

Concernant les dépôts en cash pendant cette période de 10 jours, le total des dépôts est limité à 10 millions BIF sur un compte d’une personne physique.
Sur un compte d’une personne morale, le total de dépôts est limité à 30 millions BIF par jour et par compte : « Cette limite ne concerne pas les établissements de crédits, les institutions de microfinance collectant les dépôts du public et la Régie nationale des postes ».

Eclairage

Jean Prosper Niyoboke : « La BRB devrait avoir préalablement informé la population des distorsions que cette mesure peut causer ».

Pour cet enseignant d’universités, la décision de la BRB de retirer de la circulation les anciens billets de 5 mille et 10 mille BIF datés du 4 juillet 2018, découle en grande partie de sa volonté d’avoir une mainmise sur les assises macroéconomiques du pays, bien qu’il y ait d’autres corollaires.

Jean Prosper Niyoboke : « Une décision qui découle en grande partie de la volonté de BRB de contrôler les assises macroéconomiques du pays »

« En principe, ces gros billets s’ils ont thésaurisé pendant un long moment, peuvent saboter la mission de la banque centrale. Elle n’a plus la latitude d’intervenir sur le taux de change. Dès lors, quand bien même le Fonds Monétaire (FMI) vient à débloquer les dons promis (Facilité Elargie de Crédit), ce sont les détenteurs de cette monnaie en circulation échappant à la BRB qui en raflerait, faisant ainsi amplifier l’écart du taux de change », observe-t-il.

Selon lui, avec les réformes en cours, une erreur que la BRB ne pouvait se permettre. « Si aujourd’hui, l’objectif, c’est d’uniformiser le taux de change du le marché officiel et celui parallèle, l’urgence pour la BRB était de récupérer cette masse monétaire en circulation dont les détenteurs peuvent dicter la loi, manipulant à leur guise ainsi les cours de change ».

M. Niyoboke rappelle que le Burundi n’est pas le premier ni le dernier pays, à amorcer ce genre de réformes. « C’est d’ailleurs un des préalables que tout pays qui accepte de bénéficier des appuis financiers des institutions de Bretton Woods doit remplir ».

Le processus pour que puissent faire des achats dans les monnaies des pays membres de l’EAC étant déjà en cours, l’expert souligne : « Pour qu’un pays ait une économie de marché, il faut que la banque centrale du pays en question puisse maîtriser toute la masse monétaire en circulation. Ainsi, sur base des indicateurs bien précis, nous pouvons connaître quel secteur a le plus besoin d’être appuyé, génère plus d’argent, etc. En principe, ça doit être cela la mission de la BRB ». Pour cet enseignant, l’autre raison derrière cette mesure de la BRB, cette volonté de tous les pays à rendre scripturale toute monnaie fiduciaire. C’est-à-dire cette propension de digitaliser toutes les économies en mettant en place des mécanismes suffisants pour que toutes les transactions/ opérations se fassent via les comptes bancaires.

Digitalisation à tout prix

« La tendance c’est de minimiser autant que faire se peut l’utilisation de la monnaie fiduciaire, en faisant recours à des transactions d’un compte bancaire à l’autre ». A l’instar de ce qui fait en Occident, il explique que pour les opérations de faible montant, les gens utiliseraient les petites coupures. « Sinon, pour les opérations qui nécessitent de gros montants, les personnes peuvent faire des transferts ».

L’autre motif, selon lui derrière cette mesure serait ce besoin de passer de l’informel vers le formel. « Souvent on nous parle une faible inclusion financière de la population burundaise. Cette décision de la BRB vient résorber cette problématique. Faire comprendre à la population ce besoin de posséder un compte bancaire. Que ça soit à travers son téléphone ou dans une banque ou institution de microfinance ».

Quand bien même au sein de l’opinion, il se dit que le président peut avoir voulu punir certaines personnes qui s’enrichissent illicitement. Les gens doivent comprendre une chose : « Les autorités de la BRB ne pouvaient rester les bras croisés, car, c’est tout le pays qui risquait de se retrouver en défaut de paiement ». A la question de savoir pourquoi la BRB intervient maintenant, avec un brin d’humour, il rappelle : « En tout cas, le président de la République avait prévenu. Du moins, ceux qui sont concernés par la mesure. Sinon, je pense qu’il n’est jamais tard pour agir ». Très optimiste, il ne doute pas les résultats escomptés seront atteints si les services de renseignement financiers de toutes les parties prenantes conjuguent bien leurs efforts. Allusion faite aux instructions du Premier ministre empêchant les bureaux de changes (Forex) de ne plus faire les opérations en devises.

Un système informationnel bien rôdé
Ainsi, estime-t-il, si jamais ces récentes mesures sont bien mises en œuvre, le pays sera doté d’un système informationnel bien rôdé avec des statistiques et des compatibilités publiques et ainsi que celles des entreprises permettant de prendre des décisions rationnelles. « Connaissant toutes ses données, sans doute que les autorités pourront faire des projections et se dire : qu’est-ce que le Burundi peut amener au niveau de la sous-région ? Quelles stratégies à mettre en œuvre pour faire du Burundi pays émergent en 2020 et développé en 2040 ». Par rapport aux préjudices que cette mesure a déjà causés, M. Niyoboke reconnaît que ce n’est pas une mince affaire. « A ce niveau, je pense que la BRB devrait préalablement avoir informé à la population qu’avec son entrée en vigueur, certaines catégories de gens risquent d’être victimes de chocs, parce que justement des distorsions qu’elle crée au niveau du marché ».

Comme conseil, il appelle les gens ne pas à verser dans le sentimentalisme. Ils doivent comprendre que de telles mesures s’imposaient au regard de la crise socio-économique que traverse le pays depuis 2015. Quid de ceux qui ne remettront pas tout l’argent thésaurise chez eux après le 17 juin ? Il explique : « Avant peut-être de le jeter dans les poubelles ou de les brûler, les services de renseignement financiers chercheront à connaître ses détenteurs et la quantité ». Avant de conclure : « Après, sans doute qu’il y aura des sanctions ou punitions à leur encontre ».

Quelques pistes de solutions qui auraient permis à la population de respirer

Un ancien cadre de la BRB qui a requis l’anonymat, juge qu’avant l’entrée en vigueur de cette mesure, la BRB aurait dû procéder méthodiquement.

Étape 1 : Comme il a toujours été d’usage, la BRB aurait demandé à la population, via un communiqué de ramener leurs anciens billets pour récupérer les nouveaux billets via vos banques respectives) sans fixer le plafond mais en fixant un délai raisonnable. Selon lui, un délai 3 mois avec une possibilité d’extension jusqu’à 5 mois. A l’instar des années antérieures lorsque le gouvernement a voulu changer les billets de 10.000, 5.000, 2.000, 1.000 et 500 BIF)

Étape 2 : La BRB et le gouvernement devraient avoir déjà procédé à la digitalisation des moyens de paiement, de sorte que même un citoyen lambda soit capable de payer ses consommations par voie électronique (mobile money, carte bancaire…)

Étape 3 : Fixer le plafond de retrait comme ils l’ont fait à 300.000fbu (sachez qu’un des avantages de cette mesure, c’est de garder nos billets propres ce qui réduit le coût d’impression des nouveaux billets mais aussi réduire le risque de liquidité auprès de banques commerciales).

Étape 4 : Inciter les banques commerciales à octroyer les crédits à des clients qui collaborent et s’engagent à consommer ou utiliser leur crédit par voie électronique. Sachez que toutes les banques commerciales ont des options dans leurs systèmes qui les permettent de bloquer ou de restreindre les retraits d’espèces sur les comptes de leurs clients.


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