Revue de la presse régionale RDC/Nord-Kivu : La progression du M23 sème la peur-panique

Plusieurs localités sont occupées, depuis ce mercredi 25 mai, par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à Rutshuru et Nyiragongo. Elles sont tombées après de violents combats ayant suivi des attaques simultanées du M23 contre les positions des FARDC dans ces deux territoires du Nord-Kivu. La circulation sur la route Goma – Rutshuru reste aussi coupée au niveau de Kibumba, confie la radio Okapi.

Plusieurs localités sont occupées, depuis ce mercredi 25 mai, par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à Rutshuru et Nyiragongo. Elles sont tombées après de violents combats ayant suivi des attaques simultanées du M23 contre les positions des FARDC dans ces deux territoires du Nord-Kivu. La circulation sur la route Goma – Rutshuru reste aussi coupée au niveau de Kibumba, confie la radio Okapi.

Les habitants ont, par conséquent, fui les villages de Kanombe, Nyesisi, Kabaya, Rumangabo, Nkokwe, dans le groupement de Kisigari prenant la direction de Rutshuru-Centre et Kiwanja. Et ce après l’occupation de Kanombe par des présumés rebelles M23 depuis le matin de ce mercredi, informent plusieurs sources civiles à la radio Okapi.

Selon ces mêmes sources, lesdits rebelles ont aussi attaqué les FARDC sur les collines de Tchanzu et Runyoni dans le groupement de Jomba. Les habitants de Bunagana affirment que les détonations d’artilleries lourdes étaient encore entendues dans la zone. Les FARDC contrôlent toujours les deux collines.

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Constant Ndima, a rassemblé les troupes mixtes FARDC-PNC pour une causerie morale pour la sécurité de la ville de Goma, menacée par la progression des rebelles.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné les attaques de M23 contre les positions de la MONISCO et des FARDC. Il appelle aux autorités congolaises à mener rapidement des enquêtes en vue de traduire en justice les auteurs des attaques visant les casques bleus.

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23

Lors de la plénière du Conseil exécutif de l’Union africaine à Malabo, ce 25 mai, le ministre congolais des affaires étrangères Christophe Lutundula a signalé que le Rwanda est derrière les attaques du M23, écrit Actualité.cd.

« Le Rwanda avance. Je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC. Je dis bien, le M23, soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Nous ne pouvons pas ne rien dire », a-t-il dit.

Tard dans la soirée mercredi, l’armée s’est fendue d’un communiqué laissant entendre qu’un pays voisin serait impliqué. Les affirmations des FARDC se basent sur des effets militaires qui ont été récupérés sur la ligne de front. Le mécanisme régional conjoint de vérification élargi (MCVE) a été saisi, révèle Actualité.Cd.

« Il est établi, selon les éléments que nous avons reçus du terrain, que les soupçons se cristallisent sur un soutien qu’aurait reçu le M23 de la part du Rwanda. Nous pensons que le M23 ne dispose pas de cet arsenal militaire, d’où la cristallisation de nos soupçons », a déclaré Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication et des médias, à la sortie d’une réunion de sécurité. Et de faire savoir que le gouvernement congolais a activé le mécanisme de vérification et que le chef de ce dernier est à Kigali pour attester ces faits.

Ce porte-parole du gouvernement congolais se réjouit de l’adhésion de son pays à la Communauté est-africaine et espère l’option militaire à l’échelle régionale : « Si ce mouvement et tout ce qu’il y a comme forces affiliées continuent leur aventure, ils subiront la force. La force, c’est aussi l’alternative qui a été proposée par les chefs d’Etats de la sous-région. Nous tenons au retour de la paix. Nous faisons tout pour que la paix revienne ».

Le Rwanda réfute tout soutien au mouvement M23

Selon The New Times, le gouvernement rwandais a déclaré que les combats entre militaires et rebelles dans l’Est de la RDC sont un problème congolais et que le Rwanda n’a pas l’intention de s’ingérer dans une affaire interne.

« Les combats entre les FARDC et le M23 sont un conflit intra-congolais. Le ministre des affaires étrangères de la RDC devrait expliquer pourquoi les FARDC combattant aux côtés des FDLR/Interahamwe dans leurs rangs ont bombardé le territoire rwandais le 19 mars et à nouveau le 23 mai 2022 », a évoqué Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, jeudi 26 mai, réfutant les accusations comme quoi le Rwanda soutient le groupe rebelle M23. Et de souligner que le Rwanda veut collaborer avec les pays voisins pour une solution durable à l’insécurité dans la région.

« Alors qu’il serait légitime pour le Rwanda de répondre aux attaques répétitives des FARDC sur notre territoire, le Rwanda n’a pas intérêt à s’impliquer dans une affaire interne de la RDC », a-t-elle précisé.

« Des roquettes provenant de la RDC ont frappé le sol rwandais »

Les Forces rwandaises de défense (RDF) ont interpellé une enquête sur des tirs transfrontaliers de roquettes qui ont frappé le territoire rwandais ce 23 mai. Selon The New Times, les roquettes qui venaient du côté de la frontière avec la RDC ont blessé plusieurs habitants dans le district de Musanze.

Les explosions ont été entendues dans les secteurs de Kinigi et Nyange du district de Musanze. Au moins, une maison d’habitation a été endommagée, ont indiqué des sources au New Times.

Selon un communiqué de RDF, le bombardement, qui s’est produit ce 23 mai vers 10h du matin, a blessé plusieurs civils et endommagé des biens : « Les blessés reçoivent des soins et les autorités évaluent les dégâts », a évoqué Ronald Rwivanga, porte-parole de RDF. Et de demander une enquête urgente par le mécanisme régional conjoint de vérification élargi (MCVE).

Les forces de défense congolaises (FARDC) et les forces de maintien de la paix de l’ONU (MONUSCO) auraient été engagées, ce 23 mai, dans des combats avec le groupe rebelle M23, basé dans l’Est de la RDC, près de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.

Kenya : L’Eglise catholique appelle à la promotion de la paix

Lors de la 19e édition de la prière annuelle nationale organisée, ce jeudi 26 mai, l’Eglise catholique a appelé les leaders politiques à promouvoir la paix. Le président Uhuru Kenyatta promet le transfert paisible de pouvoir.

« Comme le peuple d’Israël dans le désert, le Kenya reste toujours perdu dans le désert des intérêts égoïstes, du mal glorifié, car il est devenu populaire de faire le mal », indique Monseigneur Anthony Muheria, archevêque de Nyeri.

Selon The Star, Mgr Muheria a exhorté les Kényans et les politiciens à être des artisans de paix : « Nous devons être des leaders qui sacrifient notre ego. Notre prière est que vous restiez ensemble comme vous vous êtes assis ici aujourd’hui en tant que frères et sœurs pour discuter de questions relatives au bien-être des citoyens ».

Pour lui, le Kenya mérite mieux. « L’appel est que Dieu change nos cœurs. Embrassons la paix et un cœur de pardon ». Et d’appeler les chefs religieux à prier pour la paix et à prêcher sans relâche la paix et à intercéder de la nation.

La prière a vu la participation du président Uhuru Kenyatta, les candidats à la présidentielle d’août prochain, dont William Ruto et Raila Odinga, les hauts cadres du pays ainsi que d’autres leaders religieux comme les évêques de l’Eglise anglicane ainsi que les leaders musulmans.

« Je céderai le pouvoir le moment venu »

D’après The Star, le président Uhuru Kenyatta a assuré, lors de la prière nationale de ce 26 mai, aux candidats à la présidence qu’il céderait le pouvoir à l’équipe victorieuse des élections d’août.

Il a fait savoir qu’il ne voudrait pas briser l’esprit de succession. Selon lui, la responsabilité de diriger le gouvernement est transmise d’une génération à l’autre.

« Nous savons que l’édification nationale se transmet de génération en génération en passant le relais sans interruption. Je m’attends à faire exactement cela ».

Il soutient que le rythme de la politique kényane ne cesse de s’accélérer à quelques mois des élections d’août. Et d’espérer que l’esprit d’unité perdurera.

Le président Uhuru a appelé ceux qui cherchent à lui succéder à promouvoir la paix et l’unité, ajoutant que son souhait est que le pays ressorte des élections beaucoup plus fort. « Je souhaite à chacun la victoire. Il n’y aura qu’un seul gagnant. Ma prière est que nous acceptons le verdict des urnes ».

Tanzanie : Le gouvernement met en garde la population sur la variole du singe

Le ministère tanzanien de la Santé a émis une alerte, ce 25 mai, concernant la variole du singe qui a touché certains pays, depuis ces derniers jours. Il a partagé une affiche contenant des informations sur les symptômes de la maladie et a également exhorté le public à la prudence, écrit The East African.

Les symptômes comprennent des ganglions lymphatiques, de la fièvre, des maux de tête ainsi que des douleurs musculaires et corporelles. Le ministère de la Santé a exhorté toute personne présentant ces symptômes à se rendre dans les centres de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés, reporte The East African.

Selon le vice-ministre tanzanien de la Santé, Godwin Mollel, aucun cas de la maladie n’a été signalé en Tanzanie, mais des cas ont été enregistrés en Europe, ces dernières semaines. Il rappelle que l’OMS a tiré la sonnette d’alarme sur l’augmentation des cas du variole du singe dans le monde.

« Il n’y a pas de patients atteints de variole du singe en Tanzanie. Néanmoins, la population est appelée à éviter de toucher ou de manger des animaux ou des carcasses malades », précise-t-il.

La variole du singe est endémique à l’ouest et au centre de l’Afrique, avec de nombreuses infections signalées en République démocratique du Congo (RDC), un voisin proche de la Tanzanie et un nouveau membre de la Communauté est-africaine (EAC).

Selon l’OMS, le virus de la variole du singe se transmet par contact étroit avec des lésions, des fluides corporels, des gouttelettes respiratoires et des articles contaminés. Ce 24 mai, l’OMS a signalé un total de 78 cas de l’épidémie de la variole du singe au Royaume-Uni.

Ouganda : Des infirmiers et sage-femmes en grève

Les infirmiers et sage-femmes membres de l’union ougandaise des infirmiers et sage-femmes (UNMU) ont entamé un mouvement de grève, ce 26 mai, contre la précarité des salaires, rejoignant ainsi des milliers de professionnels de la santé qui sont en grève depuis le 16 mai, écrit Daily Monitor.

« Il y a une action de revendication à partir de ce 26 mai. Nous avons rejeté la lettre du ministère de la Fonction publique nous demandant de suspendre la grève prévue », a indiqué Justus Cherop Kiplangat, président de l’UNMU.

Ce dernier assure que la lettre du ministère de la Fonction publique ne détermine pas l’augmentation de salaire des infirmières : « La lettre dit simplement qu’on va augmenter le salaire. Cela ne nous rassure pas. Pour les médecins, c’est déjà spécifique. Mais pour les infirmiers, ce n’est pas le cas. »

Dans une lettre du 16 mai adressée à l’UNMU, le ministre de la Fonction publique, Wilson Mukasa Muruli, avait appelé les infirmiers à surseoir à la mesure de lancement du mouvement de grève.

« Ceci est pour vous informer que le Conseil des ministres a ordonné l’amélioration des salaires des professionnels de la santé et des scientifiques au cours de l’exercice budgétaire 2022/2023. Les salaires de tous les professionnels de la santé, y compris les infirmières et les sage-femmes, seront augmentés à compter du 1er juillet 2022 », a-t-il indiqué.

Pour le président de l’UNMU, le salaire des infirmiers diplômés devrait passer de 2 millions de shillings à 4,8 millions de shillings, au moment où les médecins obtiendront 5 millions de shillings au cours de la prochaine année budgétaire.

Selon Daily Monitor, il y a environ 27 mille infirmiers employés par le gouvernement. Selon l’UNMU, ce nombre est faible par rapport à la population actuelle qui a besoin de soins médicaux.

Les habitants ont, par conséquent, fui les villages de Kanombe, Nyesisi, Kabaya, Rumangabo, Nkokwe, dans le groupement de Kisigari prenant la direction de Rutshuru-Centre et Kiwanja. Et ce après l’occupation de Kanombe par des présumés rebelles M23 depuis le matin de ce mercredi, informent plusieurs sources civiles à la radio Okapi.

Selon ces mêmes sources, lesdits rebelles ont aussi attaqué les FARDC sur les collines de Tchanzu et Runyoni dans le groupement de Jomba. Les habitants de Bunagana affirment que les détonations d’artilleries lourdes étaient encore entendues dans la zone. Les FARDC contrôlent toujours les deux collines.

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Constant Ndima, a rassemblé les troupes mixtes FARDC-PNC pour une causerie morale pour la sécurité de la ville de Goma, menacée par la progression des rebelles.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné les attaques de M23 contre les positions de la MONISCO et des FARDC. Il appelle aux autorités congolaises à mener rapidement des enquêtes en vue de traduire en justice les auteurs des attaques visant les casques bleus.

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23

Lors de la plénière du Conseil exécutif de l’Union africaine à Malabo, ce 25 mai, le ministre congolais des affaires étrangères Christophe Lutundula a signalé que le Rwanda est derrière les attaques du M23, écrit Actualité.cd.
« Le Rwanda avance. Je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC. Je dis bien, le M23, soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Nous ne pouvons pas ne rien dire », a-t-il dit.

Tard dans la soirée mercredi, l’armée s’est fendue d’un communiqué laissant entendre qu’un pays voisin serait impliqué. Les affirmations des FARDC se basent sur des effets militaires qui ont été récupérés sur la ligne de front. Le mécanisme régional conjoint de vérification élargi (MCVE) a été saisi, révèle Actualité.Cd.

« Il est établi, selon les éléments que nous avons reçus du terrain, que les soupçons se cristallisent sur un soutien qu’aurait reçu le M23 de la part du Rwanda. Nous pensons que le M23 ne dispose pas de cet arsenal militaire, d’où la cristallisation de nos soupçons », a déclaré Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication et des médias, à la sortie d’une réunion de sécurité. Et de faire savoir que le gouvernement congolais a activé le mécanisme de vérification et que le chef de ce dernier est à Kigali pour attester ces faits.
Ce porte-parole du gouvernement congolais se réjouit de l’adhésion de son pays à la Communauté est-africaine et espère l’option militaire à l’échelle régionale : « Si ce mouvement et tout ce qu’il y a comme forces affiliées continuent leur aventure, ils subiront la force. La force, c’est aussi l’alternative qui a été proposée par les chefs d’Etats de la sous-région. Nous tenons au retour de la paix. Nous faisons tout pour que la paix revienne ».

Le Rwanda réfute tout soutien au mouvement M23

Selon The New Times, le gouvernement rwandais a déclaré que les combats entre militaires et rebelles dans l’Est de la RDC sont un problème congolais et que le Rwanda n’a pas l’intention de s’ingérer dans une affaire interne.
« Les combats entre les FARDC et le M23 sont un conflit intra-congolais. Le ministre des affaires étrangères de la RDC devrait expliquer pourquoi les FARDC combattant aux côtés des FDLR/Interahamwe dans leurs rangs ont bombardé le territoire rwandais le 19 mars et à nouveau le 23 mai 2022 », a évoqué Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, jeudi 26 mai, réfutant les accusations comme quoi le Rwanda soutient le groupe rebelle M23. Et de souligner que le Rwanda veut collaborer avec les pays voisins pour une solution durable à l’insécurité dans la région.

« Alors qu’il serait légitime pour le Rwanda de répondre aux attaques répétitives des FARDC sur notre territoire, le Rwanda n’a pas intérêt à s’impliquer dans une affaire interne de la RDC », a-t-elle précisé.

« Des roquettes provenant de la RDC ont frappé le sol rwandais »

Les Forces rwandaises de défense (RDF) ont interpellé une enquête sur des tirs transfrontaliers de roquettes qui ont frappé le territoire rwandais ce 23 mai. Selon The New Times, les roquettes qui venaient du côté de la frontière avec la RDC ont blessé plusieurs habitants dans le district de Musanze.

Les explosions ont été entendues dans les secteurs de Kinigi et Nyange du district de Musanze. Au moins, une maison d’habitation a été endommagée, ont indiqué des sources au New Times.

Selon un communiqué de RDF, le bombardement, qui s’est produit ce 23 mai vers 10h du matin, a blessé plusieurs civils et endommagé des biens : « Les blessés reçoivent des soins et les autorités évaluent les dégâts », a évoqué Ronald Rwivanga, porte-parole de RDF. Et de demander une enquête urgente par le mécanisme régional conjoint de vérification élargi (MCVE).

Les forces de défense congolaises (FARDC) et les forces de maintien de la paix de l’ONU (MONUSCO) auraient été engagées, ce 23 mai, dans des combats avec le groupe rebelle M23, basé dans l’Est de la RDC, près de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.

Kenya : L’Eglise catholique appelle à la promotion de la paix

Lors de la 19e édition de la prière annuelle nationale organisée, ce jeudi 26 mai, l’Eglise catholique a appelé les leaders politiques à promouvoir la paix. Le président Uhuru Kenyatta promet le transfert paisible de pouvoir.
« Comme le peuple d’Israël dans le désert, le Kenya reste toujours perdu dans le désert des intérêts égoïstes, du mal glorifié, car il est devenu populaire de faire le mal », indique Monseigneur Anthony Muheria, archevêque de Nyeri.
Selon The Star, Mgr Muheria a exhorté les Kényans et les politiciens à être des artisans de paix : « Nous devons être des leaders qui sacrifient notre ego. Notre prière est que vous restiez ensemble comme vous vous êtes assis ici aujourd’hui en tant que frères et sœurs pour discuter de questions relatives au bien-être des citoyens ».

Mgr Anthony Muheria : « Le Kenya reste toujours perdu dans le désert des intérêts égoïstes et du mal glorifié.»

Pour lui, le Kenya mérite mieux. « L’appel est que Dieu change nos cœurs. Embrassons la paix et un cœur de pardon ». Et d’appeler les chefs religieux à prier pour la paix et à prêcher sans relâche la paix et à intercéder de la nation.
La prière a vu la participation du président Uhuru Kenyatta, les candidats à la présidentielle d’août prochain, dont William Ruto et Raila Odinga, les hauts cadres du pays ainsi que d’autres leaders religieux comme les évêques de l’Eglise anglicane ainsi que les leaders musulmans.

« Je céderai le pouvoir le moment venu »

D’après The Star, le président Uhuru Kenyatta a assuré, lors de la prière nationale de ce 26 mai, aux candidats à la présidence qu’il céderait le pouvoir à l’équipe victorieuse des élections d’août.
Il a fait savoir qu’il ne voudrait pas briser l’esprit de succession. Selon lui, la responsabilité de diriger le gouvernement est transmise d’une génération à l’autre.

« Nous savons que l’édification nationale se transmet de génération en génération en passant le relais sans interruption. Je m’attends à faire exactement cela ».
Il soutient que le rythme de la politique kényane ne cesse de s’accélérer à quelques mois des élections d’août. Et d’espérer que l’esprit d’unité perdurera.

Le président Uhuru a appelé ceux qui cherchent à lui succéder à promouvoir la paix et l’unité, ajoutant que son souhait est que le pays ressorte des élections beaucoup plus fort. « Je souhaite à chacun la victoire. Il n’y aura qu’un seul gagnant. Ma prière est que nous acceptons le verdict des urnes ».

Tanzanie : Le gouvernement met en garde la population sur la variole du singe

Le ministère tanzanien de la Santé a émis une alerte, ce 25 mai, concernant la variole du singe qui a touché certains pays, depuis ces derniers jours. Il a partagé une affiche contenant des informations sur les symptômes de la maladie et a également exhorté le public à la prudence, écrit The East African.

Les symptômes comprennent des ganglions lymphatiques, de la fièvre, des maux de tête ainsi que des douleurs musculaires et corporelles. Le ministère de la Santé a exhorté toute personne présentant ces symptômes à se rendre dans les centres de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés, reporte The East African.

Selon le vice-ministre tanzanien de la Santé, Godwin Mollel, aucun cas de la maladie n’a été signalé en Tanzanie, mais des cas ont été enregistrés en Europe, ces dernières semaines. Il rappelle que l’OMS a tiré la sonnette d’alarme sur l’augmentation des cas du variole du singe dans le monde.

« Il n’y a pas de patients atteints de variole du singe en Tanzanie. Néanmoins, la population est appelée à éviter de toucher ou de manger des animaux ou des carcasses malades », précise-t-il.

La variole du singe est endémique à l’ouest et au centre de l’Afrique, avec de nombreuses infections signalées en République démocratique du Congo (RDC), un voisin proche de la Tanzanie et un nouveau membre de la Communauté est-africaine (EAC).
Selon l’OMS, le virus de la variole du singe se transmet par contact étroit avec des lésions, des fluides corporels, des gouttelettes respiratoires et des articles contaminés. Ce 24 mai, l’OMS a signalé un total de 78 cas de l’épidémie de la variole du singe au Royaume-Uni.

Ouganda : Des infirmiers et sage-femmes en grève

Les infirmiers et sage-femmes membres de l’union ougandaise des infirmiers et sage-femmes (UNMU) ont entamé un mouvement de grève, ce 26 mai, contre la précarité des salaires, rejoignant ainsi des milliers de professionnels de la santé qui sont en grève depuis le 16 mai, écrit Daily Monitor.

Des infirmiers et sage-femmes avaient aussi grevé en 2018.

« Il y a une action de revendication à partir de ce 26 mai. Nous avons rejeté la lettre du ministère de la Fonction publique nous demandant de suspendre la grève prévue », a indiqué Justus Cherop Kiplangat, président de l’UNMU.
Ce dernier assure que la lettre du ministère de la Fonction publique ne détermine pas l’augmentation de salaire des infirmières : « La lettre dit simplement qu’on va augmenter le salaire. Cela ne nous rassure pas. Pour les médecins, c’est déjà spécifique. Mais pour les infirmiers, ce n’est pas le cas. »

Dans une lettre du 16 mai adressée à l’UNMU, le ministre de la Fonction publique, Wilson Mukasa Muruli, avait appelé les infirmiers à surseoir à la mesure de lancement du mouvement de grève.

« Ceci est pour vous informer que le Conseil des ministres a ordonné l’amélioration des salaires des professionnels de la santé et des scientifiques au cours de l’exercice budgétaire 2022/2023. Les salaires de tous les professionnels de la santé, y compris les infirmières et les sage-femmes, seront augmentés à compter du 1er juillet 2022 », a-t-il indiqué.

Pour le président de l’UNMU, le salaire des infirmiers diplômés devrait passer de 2 millions de shillings à 4,8 millions de shillings, au moment où les médecins obtiendront 5 millions de shillings au cours de la prochaine année budgétaire.
Selon Daily Monitor, il y a environ 27 mille infirmiers employés par le gouvernement. Selon l’UNMU, ce nombre est faible par rapport à la population actuelle qui a besoin de soins médicaux.


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6:37 Au Coin du feu avec l’Ambassadeur de Belgique au Burundi
9:45 Zéro emballage de récupération: le BBN peine à collaborer avec la police et l’administration
9:34 Rumonge : Des exécutions sur fond de contestations
15:39 Fait du jour: Florence Kalume, l’icône du basketball féminin burundais, s’est éteinte à 32 ans
9:09 Amendement du code électoral : les partis veulent avoir voix au chapitre
8:45 Vacances scolaires : Boulot vs Loisirs
13:51 Le ministre de l’Intérieur interdit à la presse diffuser ses propos au vitriol
13:40 Interview avec Denis Banshimiyubusa :« Il faut une maturité politique axée sur une culture démocratique »
10:58 Coups et contre-coups au sein du CNL
10:16 Genève : Une occasion ratée
9:39 Partenariat ABEF-UNCDF, un programme salué
8:08 Pénurie du carburant : Olucome hausse le ton contre le monopole et la mauvaise gestion des devises
8:01 “Le Burundi ne pourra jamais s’asseoir avec des gens recherchés par la Justice”
7:31 Le CNL s’autodétruit
7:06 Fait du jour/Chef de la diplomatie burundaise : »S’asseoir avec ces gens favoriserait l’impunité »
6:48 Le potentiel destructeur des influenceurs et artistes
6:49 Fait du jour/ Municipalité de Bujumbura: l’insalubrité refait surface
9:44 Prof Patrice Bigumandondera : « Pour bien gérer les déchets, il faut commencer par l’homme qui les génère »
9:41 Fait du jour/Olucome : 61 ans d’indépendance, le Burundi peine à se relever
9:19 Nyanza-Lac : Découverte d’une cache d’armes entamées par la rouille
9:14 La FNASEEB demande la libération d’Emilienne Sibomana