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60 projets pour redonner à la province de Liège ses lettres de noblesse d'ici 2030

Le 8 mars dernier, le Groupement de Redéploiement Économique (GRE) reprenait vie. Le but de cette ASBL ? Coordonner les forces vives de la métropole liégeoise pour “augmenter le taux d’emploi, accroître l’attractivité du territoire et accélérer la décarbonisation de ce dernier”. Un peu plus de sept mois plus tard, la feuille de route du GRE pour “construire un futur performant et rendre à la province de Liège ses lettres de noblesse” est prête !

Le GRE se lance le défi de soutenir et de booster 60 projets répartis entre 5 grandes priorités. Accroître les compétences et transmettre le savoir, rendre le territoire attractif et innovant, ou encore développer l’image de la métropole liégeoise, le GRE, accompagné du monde politique, économique et académique wallon, tout ça pour atteindre “un taux d’emploi de 75 %” d'ici 2030, “progresser dans le classement des meilleures villes”, et “réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % par rapport à 1990”.

Transformer le territoire

Le Télescope Einstein, observatoire européen pour la détection des ondes gravitationnelles serait, selon le GRE, un atout considérable sur le plan scientifique. “Il placerait l’Europe, et par conséquent la Belgique, puisqu’il pourrait être installé à cheval sur la métropole liégeoise, la Flandre et les Pays-Bas, à l’avant-garde de la physique à l’échelle mondiale”, se réjouit le GRE. Si le choix géographique du futur observatoire n’a pas encore été posé, le GRE souhaite “inviter toutes les parties prenantes à faire le choix de la candidature belgo-néerlando-allemande”.

Si Liège a tout à offrir au monde scientifique, elle a surtout l’héritage de son passé de région industrielle à mettre en valeur. Ainsi, les sites comme Chertal à Oupeye, ou encore les sites d’Arcelor à Seraing et à Marchin “doivent faire l’objet d’une reconversion économique et durable de l’histoire liégeoise”.

Transmettre le savoir et accroître les compétences

”Les entreprises manquent de talents et il est de notre devoir de leur en fournir”, insiste Jean-Christophe Peterkenne, directeur du GRE. “Notre rôle est de booster l’emploi des personnes issues de la diversité, de susciter les vocations et de stimuler la créativité”, ajoute-t-il. Dans ce but, le projet DESTINEO, un espace de loisir récréatif dans lequel les citoyens, de 4 à 99 ans, pourront s’initier à la découverte et à la pratique des métiers de demain, notamment dans l’ingénierie, les mathématiques et la technologie. Un projet qui viendrait s’ajouter à My Machine, déjà très apprécié du monde académique.

La soixantaine de projets suscite de l’engouement dans les rangs politiques et économiques. Il est certain que la simple idée de créer des milliers d’emplois, de faire de Liège un exemple de technologie, de durabilité et d’économie, ainsi que de faire de la province une destination professionnelle, touristique et scientifique de premier cri, a de quoi donner des ailes au GRE, qui n’en démord pas : “D'ici 2030, Liège montrera l’exemple en tant que pionnière de la transition écoénergétique et de la revitalisation urbaine”.

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