La prestation aura été sérieuse, 85 % de points derrière le premier service, 62 % après ses secondes pour huit aces et deux doubles fautes, sans atteindre un niveau exceptionnel (une balle de break convertie sur cinq possibilités). Voilà un petit résumé de la rencontre de David Goffin (ATP 111) pour son entrée en matière au Challenger 100 de Brest où il a écarté le Néerlandais de 27 ans Gijs Brouwer (ATP 171), repêché dans le tableau principal comme lucky loser (7-6, 5-7, 7-6). Face au gaucher né à Houston aux États-Unis, notre compatriote s’est montré sérieux sur ses services, ne concédant sur toute la partie, qui a duré 2h17, que deux balles de break. C’est donc assez logiquement sur des détails que la victoire a choisi son camp. Et à ce petit jeu, Goffin a fait parler son expérience dans les tie-breaks des premier et troisième sets. Dans le money-time, jamais il n’a essayé de forcer son jeu, au contraire de son adversaire, qui a commis bien trop de fautes directes en tentant des frappes de mule. Ce qui l’a conduit à encaisser un 7-2 puis un 7-3.
Ce succès va permettre au Liégeois, qui va tenter en cette fin de saison de revenir dans le top 100 pour assurer sa place dans le tableau principal de l’Australian Open, d’emmagasiner un peu de confiance. Au deuxième tour, ce jeudi (vers 14h), l’ancien finaliste du Masters défiera le Britannique Arthur Fery (ATP 291). Ce dernier a battu David Goffin (6-4, 3-6, 6-2) lors de leur seule confrontation qui date seulement d’il y a seulement trois semaines sur le Challenger de Mouilleron le Captif.
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