Dénommé E-LUMin, le programme de modernisation de l’éclairage public de Charleroi porte sur le remplacement de 25 000 points lumineux par du LED, avec une amélioration de la vision nocturne et une économie d’énergie de l’ordre de 60 %. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 14 septembre 2017. Objectif : réduire le coût des dépenses d’électricité, renforcer le sentiment de sécurité et la sécurité routière ainsi que diminuer le volume d’émissions de CO2 pour atteindre les ambitions climatiques fixées à l’horizon 2 030.
C’est à l’initiative de l’échevin des Travaux Eric Goffart que la ville a ouvert ce chantier piloté par Ores. D’une durée de 10 ans, il impose le renouvellement d’une moyenne de 2 500 points lumineux par an. Et on est globalement dans les clous, selon Eric Goffart. Depuis le début de l’année, 1 977 points ont déjà été remplacés. “Pour poursuivre l’opération, 620 autres luminaires ont été planifiés jusqu’à la fin de l’année”, annonce-t-il. “Ce qui nous permettra de tenir le cap.” En 2022, il y en avait eu un peu moins de 2 100, et seulement la moitié l’année précédente où la crise sanitaire avait imposé des confinements.
1 million d'euros par an
Sur le plan budgétaire, la Ville investit un million d’euros chaque année à la modernisation de son éclairage public, si bien que cinq millions d’euros ont été inscrits au Plan Pluriannuel d’Investissement sous cette mandature. De son côté, Ores y consacre 350 000 euros par an, dans le cadre de son obligation de service public (OSP).
Entre 2024 et 2030, Charleroi devra encore remplacer quelque 12 000 points lumineux sur son territoire, selon l’échevin. Une montée en cadence est prévue afin de respecter les délais.
Charleroi: 4 millions € pour remplacer les éclairages des terrains de sport en extérieurUne attention particulière pour le campus
Dans la zone du campus, des mesures d’amélioration de l’éclairage ont été prises : elles viennent de se matérialiser par l’installation de nouveaux mats, spécifiquement entre le BPS22 et le Centre universitaire Zénobe Gramme. Tout le périmètre va bénéficier du même traitement.
La volonté est de garantir un environnement plus sûr pour les étudiants et le personnel, en particulier lors des soirées sombres d’hiver et pour les cours en journée lorsqu’elles sont les plus courtes.
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