Par Benjamin Maréchal
Cette semaine j’ai vu Tom Cruise et un chauffeur d’homme politique liégeois plus célèbre que l’acteur américain
Quand le premier « Top Gun » est sorti au cinéma en 1986, je l’ai vu 4 fois avec mon papa, c’était au Marivaux à Bruxelles.
Trente-six ans plus tard j’ai emmené mon fils de 4 ans voir « Top Gun Maverick » au cinéma Pathé de Charleroi et j’ai râlé comme un vieux con. En ce temps-là, Monsieur, on pouvait se permettre quatre cinés sur le mois, on ne devait pas réserver sa place et subir un mauvais choix pendant tout le film et surtout personne n’interrompait les films par un entracte de 10 minutes.
En fait, l’arrêt inopiné du film est une maladie wallonne qui n’existe pas dans les grands cinémas bruxellois et flamands. Je signale par ailleurs que chaque cinéma est libre de pratiquer ou pas la pause pipi. La seule condition pour stopper le film est d’avoir l’autorisation du distributeur. La prochaine fois je demanderai donc aux préposés du ciné de me présenter l’autorisation ad hoc avant d’entrer dans la salle. Hélas pour nous, il semblerait que l’accord avec le distributeur ne porte pas sur le moment de la coupure. Chaque projectionniste est libre de stopper le film quand ça l’arrange. En l’occurrence, dans le cas du Pathé, le mec chargé de la coupure devait détester Tom Cruise, les F-16, les clients dans la salle ou les trois à la fois.
