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Le physique atypique de Danielle ne facilite pas la vie de ses enfants : « Je ne suis pas considérée comme une mère normale »

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Danielle a un physique très atypique. Et bien qu’elle s’assume, elle doit en faire les frais dans sa vie de tous les jours. Et ses deux enfants aussi.
Danielle tatouages
Capture vidéo Het Nieuwsblad

Danielle, une Néerlandaise âgée de 30 ans et originaire de Breda, a un physique atypique. En effet, après s’être fait tatouer tout le corps, jusqu’au visage, la jeune femme a commencé les modifications corporelles. Dernièrement, elle s’est d’ailleurs fait amputer le nez. Une façon pour elle de se sentir mieux, mais qui a également des conséquences sur la vie de ses enfants.

Dans les colonnes du Nieuwsblad, la jeune maman a expliqué que la vie à l’école n’était pas toujours simple pour ses jeunes enfants. « Mes enfants sont victimes de harcèlement à cause de mon apparence », confie-t-elle.

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Son premier tatouage, Danielle l’a fait quand elle l’avait 17 ans. « Deux ailes au-dessus de mes fesses, c’était la mode à l’époque », confie-t-elle. Très vite, la jeune femme est devenue accro aux tatouages et ne s’est plus arrêtée. « Mon corps est en fait un gros tatouage », affirme-t-elle.

Mais elle a récemment décidé de passer une étape supérieure, en commençant les modifications corporelles. La jeune femme s’est fait faire des dents de requin et a été amputée du nez. Elle a aussi la langue noire et fendue en deux. « Mon objectif est de créer ma propre identité. Je ne veux pas ressembler au reste de la société », poursuit Danielle.

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Mais l’apparence physique de la jeune maman peut parfois freiner certaines personnes. « Je ne peux même pas louer une nouvelle maison pour le moment, je ne peux pas simplement marcher dans la rue ou sortir pour un repas sans que les gens ne me regardent et me crient dessus », témoigne la trentenaire. Au niveau familial aussi, c’est compliqué. Énormément de proches ont coupé contact avec elle. Ses enfants, âgés de dix et neuf ans, sont victimes de harcèlement à l’école. « Je ne fume pas et ne bois pas, mais parce que j’ai l’air différente, je ne suis pas considérée comme une mère normale. Pourquoi mes enfants sont-ils punis pour cela ? », s’interroge Danielle.

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