Ann Schoubs avait fait des déclarations critiques dans les médias sur le financement boiteux de la société de transport. "Arrêtez de scier et de vous plaindre", a répondu le ministre Peeters, visiblement mécontent. "Créez une mentalité différente et veillez à ce que les accords conclus soient respectés."
Dans une interview accordée à Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen le week-end dernier, Ann Schoubs, la dirigeante de De Lijn, a fait savoir que les investissements dans les voies et les véhicules avaient été insuffisants au cours des deux dernières législatures. Elle a qualifié les bus vétustes de "cadavres" et le sous-financement de la société de transport de "stratégie de pourrissement".
Une prime de pouvoir d'achat pour le personnel de De LijnLes députés Stijn Bex (Groen), Jos D'Haese (PVDA), Karin Brouwers (CD&V) et Wim Verheyden (Vlaams Belang) ont demandé mercredi à la ministre Lydia Peeters de réagir à cette critique acerbe. La ministre de l'Open VLD s'est montrée particulièrement véhémente. Pour elle, il est inacceptable que Mme Schoubs se soit adressée aux médias pour critiquer l'entreprise. "Une entreprise qui a des problèmes ne va pas pleurer dans les journaux", a-t-elle déclaré.
La ministre Peeters affirme qu'elle n'a pas du tout réduit le budget de De Lijn. Elle souligne qu'un contrat avec des droits et des obligations mutuels a été conclu avec la société de transport et que le gouvernement maintient sa part d'accords, par exemple en augmentant le financement à 1,2 milliard d'euros. Mais De Lijn elle-même ne remplit pas encore un certain nombre d'objectifs, par exemple en termes d'efficacité et de propreté. "C'est pourquoi je me fâche lorsque je lis ces rapports négatifs", a déclaré M. Peeters.
"Arrêtez de vous plaindre et de scier, créez une mentalité de changement et créez plus d'efficacité. Redressez votre dos et veillez à ce que les accords contractuels soient respectés".
