Burkina Faso
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Financement de la santé et la couverture santé universelle : le plan de plaidoyer et de redevabilité de la société civile adopté

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique ( CGD) et  le Centre d’Etude et de Recherche Appliquée en Finances Publiques (CERA FP) avec le soutien de leur  partenaire Impact Santé Afrique ( ISA) ont organisé du 25 au 26 novembre 2022, un atelier de validation du plan national de plaidoyer et de redevabilité de la société civile pour le financement de la santé et la couverture santé universelle. L’atelier a été marqué par des  Communications sur le budget et le plaidoyer ainsi que des travaux de groupe dont la plénière a permis la validation du plan.

L’accès aux produits et services de santé sans impact financier trop élevé sur le budget de chaque ménage est une préoccupation pour les organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine de la santé. Pour y arriver, la couverture santé universelle semble être la voie la plus adaptée.

C’est fort de ce constat que depuis 2021, le CGD et le CERA- FP ont organisé plusieurs sessions de formation au profit des organisations de la société civile en lien avec la couverture santé universelle. Après l’étape des formations, l’heure est à la finalisation et l’adoption d’un plan  national de plaidoyer sur le financement et la couverture santé universelle d’où la tenue du présent atelier. « L’objectif de cet atelier est de proposer une feuille de route pour les Organisations de la Société Civile  qui interviennent dans le domaine de la santé afin de plaider pour un financement et la mise en œuvre effective de la couverture santé universelle pour que tous les Burkinabè puissent accéder aux services de santé sans avoir à supporter un coût qui soit supérieur à leur capacité », précise Lina Gnoumou, Chargée de Programme à CERA-FP.

Le premier jour de l’atelier a été consacré au renforcement des capacités des participants à travers des communications sur le budget et le plaidoyer. La communication sur le budget a été dispensée par Herman Douanio du CERA-FP. De la définition du budget au processus d’élaboration en passant par la méthodologie et les outils d’analyse sans oublier l’implication des OSC dans le processus, Herman Douanio a passé au peigne fin cette notion et cela permettra à chaque participant de jouer son rôle.

Quant à la communication sur le plaidoyer, c’est Etienne Koula, communicateur à SOS Jeunesse et Défis qui a outillé les participants. Toute la méthodologie des actions de plaidoyer a été passée à la loupe par le communicateur. « L’identification du problème, la formulation d’un but et des objectifs, l’identification du public cible, la mise en place du soutien nécessaire, la formulation des messages clés précis, concis, compréhensible, l’identification des canaux de communication et la Mobilisation des fonds, l’élaboration d’un plan de mise en œuvre, le suivi-évaluation » sont entre autres, les étapes du plaidoyer recommandé par Etienne Koula.

Le plan national de plaidoyer adopté

Le deuxième jour de l’atelier a permis aux participants de travailler en groupe afin de faire des propositions des thèmes et des activités en vue de l’adoption du plan national. A l’issue des travaux, les résultats ont été restitués en plénière. La synthèse du plan national de plaidoyer sur le financement de la santé et la couverture santé universelle a été consignée dans un document et adoptée par l’ensemble des participants issus d’une vingtaine d’organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine de la santé. « C’est une très bonne initiative car la santé constitue l’une des priorités de notre pays. Après la sécurité, on doit permettre à nos populations d’avoir accès aux services de santé sans difficulté. Avec l’adoption du plan, je pense que les choses vont bouger », souhaite Landry Somda, l’un des participants.

Après la validation du plan national de plaidoyer sur le financement de la santé et la couverture santé universelle, le souhait des participants c’est de bénéficier de l’adhésion des acteurs impliqués afin que la couverture santé universelle soit une réalité au Burkina Faso.

M B H