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Bon pour la confiance

CALGARY | Vainqueurs de leurs 11 derniers matchs à domicile, les Flames ne s’attendaient certainement pas à croiser un adversaire aussi coriace en voyant le Canadien se présenter au Saddledome.

Et pourtant. Mis à part quelques crampes au cerveau qui ont mené aux trois premiers buts des Flames, le Tricolore a disputé un match tout aussi inspiré qu’énergique pour finalement se sauver avec une victoire en prolongation, au compte de 5 à 4.

Ben Chiarot, avec deux buts, dont celui de la victoire, a privé les locaux d’un record de concession. Le défenseur a connu un match fort occupé. Encore une fois, il fut le joueur le plus utilisé (24 mins 49s). Et il a terminé la joute avec quelques points de suture, gracieuseté d’une rondelle au visage provenant du bâton d’Andrew Mangiapane.

« C’est une grosse victoire. Calgary est au sommet et on comprend pourquoi. Ils ne donnent pas d’espace et, chaque fois que ça arrive, leur gardien fait les arrêts. C’est bon pour la confiance de l’équipe », a déclaré le défenseur.

Il faut dire que pour vaincre cette puissance, le Canadien a dû revenir de l’arrière à deux reprises. Il n’y a pas si longtemps, le but de Mangiapane, inscrit à court d’un homme et qui portait la marque à 3 à 1 pour les Flames, aurait brisé les reins de la formation montréalaise.

« Depuis que Martin est là, les gars sont excités et motivés. Il amène du positif sur le banc et dans le vestiaire. Il est un gros facteur du changement d’humeur au sein de l’équipe », a mentionné Chiarot.

Suzuki à un autre niveau

Mike Hoffman, avec un but et trois passes, de même que Nick Suzuki avec un but et deux mentions d’assistance, ont mené l’attaque montréalaise. 

Ce fut donc un autre gros match pour le jeune ontarien. Face à une équipe, en plus, qui ne fait pas dans la dentelle.

« Ce fut le meilleur match de Nick Suzuki. Il a amené son jeu à un autre niveau contre une grosse équipe. Il a été un meneur sur la glace », a lancé St-Louis après cette victoire plus que satisfaisante.

Devant le filet du Canadien, Andrew Hammond a repoussé 31 tirs. Il est toujours invaincu en trois départs dans son nouvel uniforme. Déjoué par Elias Lindholm avec 28 secondes à écouler à la troisième période, le gardien de 34 ans s’est démené devant son filet comme un diable dans l’eau bénite dans les derniers instants.

Cinq attaquants sur la glace

Si les Montréalais ont passé leur soirée au banc des punitions, mardi à Winnipeg, hier ce sont les joueurs des Flames qui semblaient y avoir pris un abonnement. À deux reprises, le Tricolore a bénéficié d’une supériorité numérique de deux hommes.

À chaque occasion, St-Louis a opté pour une stratégie quelque peu inusitée, envoyant cinq attaquants sur la patinoire: Rem Pitlick, Nick Suzuki, Brendan Gallagher, Mike Hoffman et Cole Caufield.

« C’est le plan de Martin depuis qu’il est arrivé en poste. On n’avait simplement pas encore eu l’occasion de le mettre en pratique. Cinq attaquants habiles, qui font des jeux. On a réussi à marquer. C’était un gros but », a expliqué Suzuki.

C’est l’un de ses moments qu’a choisis Suzuki pour enregistrer son 12e but de la saison. Sur la séquence Caufield a récolté une mention d’assistance.

Evans à l’infirmerie

Blessé au haut du corps, Jake Evans n’est pas revenu dans le match après la deuxième période.

« La perte de Jake a été lourde. C’est un très bon joueur. On a dû combler le vide. Les centres, on savait qu’on verrait souvent la patinoire. Il fallait jouer de façon intelligente et garder nos présences courtes », a lancé Suzuki qui, en raison de cette absence, a vu son temps d’utilisation grimpé à 23 mins 51 s.

L’attaquant était retraité au vestiaire une première fois au cours du deuxième vingt, après avoir essuyé un coup d’épaule de Brett Ritchie à la tête. 

Une fois de retour, ce sont les bâtons de Noah Hanifin et de Brad Richardson qu’il a reçu au visage.

Quand on parle de malchance....

Jeff Petry a été l’autre buteur du Canadien.