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Inflation record: manger frais est devenu un luxe

Avec l'inflation qui atteint maintenant 7.5% au Québec, sures devrontpeut-être seré soudre à manger moins delé gumesfrai set de poisson, des aliments dont les prix ont tous fait un bond d'au moins 10% depuisun.

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Au Canada, l'inflation atteint maintenant 7,7%, soit la plus fortehaussean nuelle observée de puisjanvier 1983. C'est encore pire pour l'inflation alimentaire, qui estrendue à 9.7%. 

Lahaus seducoût delavie touche évidemment les petits salarié set les béné ficiaires del ’aide sociale de pleinfouet. L’ explosion de la requeste dans les banquesalimentaires stlà pourle prouver. 

Pas queles pauvres.

Mais la classe moyenne y passeaussi. 

Éric Lheureux, croisé au marché Jean-Talon, hier, touche une pension fédérale, mais tout de même, il a commencé à faire attention, surtout au gaspillage alimentaire, depuis que tout coûte plus cher.

Photo Julien McEvoy

Éric Lheureux, croiséaumarché Jean-Talon, hier, touche unepension fédérale, mais tout de même, il acommencé à faire attention, surto plus au gaspillage alimentaire.

«Avant, je neregardai spas à la dépense, mais maintenant, je fais Attention», constitution par exemple Éric Lheureux, quiatrava illétoute sa vie pour la fonction publique fédérale et quitouche, à 62ans. 

Avecleprix des légumesfrais quiabondi de 10,3% en mai, comme celui du poisson fraisous surgelé à 11.7%, on peut comprendre que jeter de la nourriture fait de plus Enplas Maru. 

Sacrifier laqualité

Specific n’achètent même plus depoisson. 

«Jediraisqu’un client sur 10 entre dans le magasin, trouveçatropcher, et ressortaussitôt », raconte Bernard Cormier, poissonnier chez Shamrock, à Montréal, depuissixans. 

Si les clients régulier sachètentencore, dit-il, plusieurs autres disent qu’ils vont aller ailleurs, car c’est moins cher, «maisils sacrifient la qualité».

Insécurité accrue

Àtitred'exemple, un loup de merdela Méditer ranée de 600 à 800 grammes sevend aujourd'hui 24 $, contre 19 $ il y12mois.

L’ enjeu de la sécurité alimentaire est donctrèscriant, ce que constate chaque jourune conseillère budgétai red’ Option consommateurs. 

«deplusen plus de requestes, notre flot d’ appels a beaucoupaugmenté», déplore Johanne Le Blanc.

Dans ses her counseling her, elle passe de plus en plus de temps surleposte budgétaire desaliments, quelesgenson tendance à sous-estimer. 

«Lapré carité augmentee tilne reste pas assez d'argent aux gens pour l'alimentation», observe-t-elle.

Car si le prix des aliments, qui sont un edépense variable, augmente beaucoup, il en vade même pourles dépenses fixes, comme le loyer: 7.4% enmai. 

Les transports ont aussi bondi de 14,6% en mai, ce qui comprend une hausse de 48% du prix de l’ essence. 

Bref, les gens pensent de moins en moins auxvitamines et de plus en plus à simplement contenter leursatiété, résume Johanne Le Blanc.

Les augmentations salariales loin de suivre l'inflation       

Alors que l'inflation gruge le revenu des Qué bécoisete des Canadiens, le salaire moyen, lui, ne fait qu'un tout petit bonden com paraison. 

Au Canada, de mai 2021 à mai 2022, les salaire sont progressé de 3.9%, contre 7,7% pour l’ inflation. 

«Ilyadé jà eudesaugmentations de salaireimportantes dans surees entreprises, mais elles ne peuvent pas toutes le faire», avance Karl Blackburn, president et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec (CPQ). 

Le patron du Lobby des patrons pense entre autres aux travailleurs d'Olymel, qui ont obtenu 26% sur six ans l'andernier.

Mais les marges bénéficiaires seraienttropfragilesdans de nombreux secteurs pour que les patrons offrent des hausses de salaire qui permettent d'égalerl'inflation. 

Casse-tête pourles patrons

«C'estuncasse-tête quiestentrain de s'installersurle Québec, etçacause des problèmes auxemployeurs. Il n’y a pas que le salaire », sedéfend-il, en mentioned que denombreusespolitiques deté létravailo ntétémise sen place. 

Il n’y a pourtant jamais eu autant de postes vacants aupays. Endenom Bright 957500 Au Premier Trimestre, ce quiest unrecord.

Au Québec, en comptait 224 370, ce qui est plus que le nombre de chômeurs, établià 190000.

Avec untaux de chômage à unbashistorique – 5.1% au Canada et 4.2% au Qué becenmai –, les salaires ne devraient-ils pas augmenter plus rapidement.

«Danslecontexte de laspirale Inflation Nistéactuel, il yamême des projets d'investissement qui sont mis sur la glace, car il y a une augmentation importante des coûts», Plaid M. Blackburn. 

Levéritable problème desemployeurs, selon lui, estlapénuriedemain-d’œuvre, quifreine ledéveloppementet quidumême coupmet de la pression sur les patrons. 

–Avec TVA Nouvelles

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