Congo
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Actualisation de la stratégie et du Plan de Développement : La FAO déterminée à relever les défis de l’Aquaculture en RDC

Suite à une requête soumise par le Ministère de Pêche et Elevage sollicitant un accompagnement technique et financier, il y a eu, ce mercredi 27 septembre au Cercle Elaïs, le lancement officiel de la mise en œuvre du programme d’Actualisation de la Stratégie et du Plan de Développement  de l’Aquaculture en RDC. C’est dans un climat de collaboration harmonieuse et fructueuse, que les parties prenantes ont réfléchi sur les éléments à adopter afin de doter la RDC d’un outil qui lui permettra de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à travers le développement de son secteur aquacole.

Le Ministère de la Pêche et Elevage, représenté par son Secrétaire général, définit ce grand pas comme une dynamique décisive. Car, ce document que le Ministère se propose d’actualiser, grâce à l’appui technique de la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture), est un facteur déclencheur de l’amélioration de l’aquaculture et des conditions de vie des aquaculteurs.

Considérée comme une activité la moins développés en RDC, le Ministère affirme que l’Aquaculture est capable d’un apport considérable dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et l’importation des produits de faible qualité une fois qu’elle est soutenue et bien organisée.

Treize ans après l’élaboration de ce plan de développement de l’Aquaculture de la RDC, le cadre institutionnel a évolué.  Pour le représentant-Pays de la FAO, M. Aristide Ongone Obame, cette organisation se réjouit à chaque fois qu’elle apporte dans le cadre de son mandat, une assistance aux institutions de la RDC et particulièrement au Ministère de Pêche et Elevage.

A cet effet, la RDC par les conditions agro hydrologique et climatique qui s’y prêtent, regorge un important potentiel piscicole favorable au développement de l’aquaculture à travers une variété de systèmes de production envisageable, à savoir : la pisciculture en étangs, en cages flottantes, en enclos et en bacs.

Il est remonté à un rapport de la FAO élaboré en 2020, qui a estimé la production piscicole/aquacole annuelle à environ 3.600 tonnes essentiellement constitué de Tilapias.

Eu regard à ce qui précède,  cette production reste encore dérisoire et très en dessous des potentialités pendant que le pays fait face aux défis de sécurité alimentaire et de son développement socio-économique.

En conséquence, plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation parmi lesquelles : l’inadéquation des politiques de développement et promotionnelles, l’absence de cohérence d’investissement, l’absence généralisée de compétitivité des systèmes de production utilisées ainsi que la faiblesse des capacités institutionnelles et des services d’encadrement et de vulgarisation en place.

Aux éléments cités ci-haut, il a épinglé le manque d’écloseries pour la production des alevins de qualité et de provenderies pour la fourniture des aliments de dépendance des promoteurs et des pisciculteurs extérieurs.

«Au regard de cette évolution technique et aux changements politico-juridico-administratifs intervenus au cours de ces dernières années, il été donc impérieux de procéder à une actualisation de la stratégie et du plan de développement de l’aquaculture, afin de doter la RDC d’un outil adapté au contexte actuel et aligné aux normes et principes internationaux en matière de gestion des ressources naturelles», a-t-il confirmé.

Ainsi, cette actualisation de la stratégie permettra d’améliorer sensiblement et durablement la production en ressources piscicoles, de contribuer à la sécurité nutritionnelle et de la création de revenus.

Au terme de cet atelier, toutes les parties prenantes ont été conviées à avoir un même entendement sur le projet afin que l’exécution des activités atteigne les objectifs escomptés.

Niclette Ngoie