Congo
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Atmosphère de la journée du 1er août, Kinshasa : les morts ne sont pas morts !

Difficile de se contenir. Devoir de mémoire. Sentiment de gratitude. Honneur aux morts ! Gloire à Dieu, le Tout-Puissant ! Mardi 1er août : une journée réellement sacrée à Kinshasa.
Cimetières en ébullition

Mardi 1er août 2023 comme tous les ans dans le monde, la journée ou fête des parents a été bien   célébrée. Généralement associée à la journée ou fête des parents, dans la Ville-Province de Kinshasa, elle a été subdivisée en deux temps. D’abord, le matin pour la descente vers les cimetières en vue de rendre hommage aux morts. Et, ensuite, le soir, pour honorer tous les parents encore en vie. Ce qui fait que dans la matinée de ce jour-là, il a été observé une présence massive de plusieurs personnes dans différents cimetières disséminés à travers la Ville-Province de Kinshasa dont, par exemple, celui de la Gombe où plusieurs autorités ainsi que des personnalités illustres ont été inhumées.

Engouement

Au Cimetière de la Gombe, plusieurs personnes sont, en effet, venues commémorer la mort de leurs parents, c’est-à-dire, des pères, mères, frères, sœurs, épouses, époux, amis, enfants, grands-pères   et grand-mères). Concrètement, nombreux sont ceux qui sont venus, non seulement parce qu’ils ont perdu des êtres chers mais également, pour nettoyer l’endroit où ils ont été enterrés, pour s’y recueillir et, même, prier pour le repos éternel de leurs âmes surtout    pour ceux qui sont chrétiens.

L’atmosphère dans le cimetière est assez glaciale, les sentiments, à la fois, de gratitude et de chagrin étaient manifestes sur les visages.

Car, visiblement, certains, continuant à regretter cette mort, fondaient en pleurs, une fois face à la tombe d’un proche. Tandis que d’autres qui, avec le temps, ont réalisé et accepté la réalité, eux, n’étaient plus si abattus, ni en pleurs, rendaient grâce à Dieu Tout-Puissant. 

Les chrétiens, eux, étaient heureux car, ils croient à la   vie éternelle après la mort, comme l’avait si bien reconnu une dame rencontrée sur place, au Cimetière de la Gombe. 

‘’Au fil du temps, on comprend que c’est un passage obligé, c’est le chemin de tous. La séparation oui, elle n’est que corporelle, la tombe n’est qu’une maison de passage, avait-elle déclaré.

Plusieurs sont ceux qui viennent au cimetière en d’autres dates et n’attendent pas que cette journée-là.  Puisque l’état des lieux reste, néanmoins, à déplorer par de nombreuses personnes qui, en arrivant, n’avaient pas pu retrouver l’endroit où furent enterrés leurs morts. 
Il y a même ce qu’on appelle des « tombes perdues », de nouvelles tombes qui sont construites sur les anciennes sans l’autorisation de la famille du précédent enterré à l’endroit. 

Une pratique somme regrettable mais qui, malheureusement, perdure depuis des années.

Les propriétaires des différents sites des cimetières devraient beaucoup plus s’impliquer en ce qui concerne la question d’entretien de leurs sites, afin d’assurer la salubrité et ainsi accorder aux morts le respect qui leur est dû !

Emmanuella Mapendo De Mutuza